Sidilarsen – Dancefloor Bastards

Sidilarsen est un groupe de metal français fondé en 1997 qui a su traverser les âges sans prendre une ride. Un exemple pour toute une scène qui a bien du mal à se faire entendre. Ces Toulousains nous présentent aujourd’hui leur septième opus studio, “Dancefloor Bastards”.

Tout commence avec “Spread It”. Excellente entrée en matière, et un titre assez représentatif de l’album : des paroles engagées tant en français qu’en anglais et une musicalité qui entre tout de suite en tête. L’éponyme “Dancefloor Bastards” connaît déjà une déclinaison en vidéo. Plus léger, c’est un morceau festif qui a tout pour être joué encore et encore en radio. Il en est de même pour “Go Fast” qui arrive peu de temps après dans l’album. Un peu plus loin, on rencontre des pistes carrément plus engagées telles que “Guerres A Vendre” ou encore “Walls Of Shame”. Et si la mélodie ne vous convient pas, prenez quand même le temps de vous arrêter sur les textes fort intéressants.

Les plus aguerris d’entre vous remarqueront la dynamique des titres, puisque l’ensemble se compose de deux parties séparées par “Le Jour Médian”, proposant d’une part une approche très personnelle de la vie, mais marquant aussi une réelle pause musicale entre deux parties très dynamiques.

“Dancefloor Bastards” est un album long, mais le fait est qu’il n’y a rien à jeter. Les compositions y sont diversifiées et chacun y trouve son compte. Un morceau comme “Sois Mon Rêve” n’aura peut être pas de déclinaison live, par exemple, mais c’est un regain d’énergie après une journée un peu difficile. Chaque composition a son importance, sa force et son impact sur la globalité du disque.

Dans ce nouvel effort studio, Sidilarsen parvient à concilier des titres engagés avec d’autres plus festifs, le tout sur une note bien rock mélangé avec de l’électro sur certains morceaux. On s’éloigne un peu du cercle metal, c’est sûr, mais l’approche n’en est pas moins intéressante. Et dès la première écoute, les Toulousains sont capables de vous emmener dans leur univers pour ne plus jamais en ressortir. Chapeau l’artiste !