AxeWound – Vultures

Un supergroupe, un de plus ! “Vultures” est le premier album du combo anglo-canadien. Composé de Matt Tuck (Bullet For My Valentine), Liam Cormier (Cancer Bats), Mike Kingswood (Glamour Of The Kill), Joe Copcutt (ex-Rise To Remain) et enfin de Jason Bowld (Pitchshifter). Le premier titre “Post Apocalyptic Part” fut dévoilé au mois de mai, ainsi que “Cold”, histoire de faire patienter et de susciter la curiosité autour de ce projet. Ayant tourné cet été sur de nombreux fests, c’est au début du mois d’octobre que l’intégralité de l’opus est dévoilée et mise en vente dans toutes les bonnes crémeries. Connaissant la musique de chacun des groupes cités, quel mélange vont-ils ainsi proposer ? 3, 2, 1, GO !

Composé de dix titres, ce premier effort aura pour mission de convaincre les différents fans. Introduit par le titre éponyme “Vultures”, le ton sera vite donné. Rythmiquement excellent, les différents éléments se répondent bien, le tout couronné par une puissante voix. Coté guitare, notons le guest de Synyster Gates (Avenged Sevenfold) sur le solo de cette première piste. Malgré un climat très ‘core, les éléments heavy metal sont également de la partie. “Post Apocalyptic Party” continue d’imprimer un excellent groove. Le groove, à l’image de DevilDriver, ce style recoupe nombreux autres segments du metal, rendant cette catégorie spéciale. Thrash metal, heavy metal, metalcore, HxC, beaucoup de ses styles sont trouvables au travers des morceaux de “Vultures”. Suivant “Victim Of The System”, c’est “Cold” qui fait son apparition. Déjà connu des fans, ce morceau aura un coté plus ‘core que les trois précédents. Voix doublée, clean et growl, les variations sont diverses, plongeant l’auditeur dans un processus musical sans fin. En effet, l’ennui n’a pas sa place ici tant nous serons, sans cesse, en alerte, à l’affut du moindre riff. “Burn Alive” va ralentir la cadence même si son introduction va à deux mille à l’heure, mais la suite va complètement apporter un peu de répit, avec ses rythmiques coupées, et par conséquent, alourdissant encore plus l’ambiance, au détriment du tempo. “Collide” avoisine les six minutes et sera la plus longue composition du disque. Introduite au piano, la lourdeur des riffs ne tardera pas à frapper. Dans une plus sombre atmosphère, Liam interprétera à merveille ses parties, constituées de nombreuses modulations. Le synthé apporte une certaine profondeur également, à la limite du metal symphonique, toute proportion gardée ! Passé ce moment, retour au gros son, parce qu’on est là pour cela n’est-ce pas ? “Destroy” démonte et envoi la sauce d’excellente façon, avant que retentisse “Blood Money And Lies”. “Church Of Nothing” conclut l’écoute; à l’image de l’ensemble des titres, les riffs déferlent et dévoilent d’excellents passages.

Comme l’on pouvait s’y attendre, ce projet tient toutes ses promesses. Alors que les supergroupes se multiplient de nos jours, celui-ci démarre fort. Les différentes facettes de chaque membre se retrouvent dans ce monstrueux melting pot, et aucun doute : les fans seront là pour les soutenir. Et pourquoi pas un second album ?