Treize ans après Kids In The Street, The All-American Rejects relance la machine avec “Easy Come, Easy Go”, nouvel extrait d’un cinquième album très attendu. Un retour à la fois nostalgique, frontal et totalement décomplexé, qui célèbre son ADN pop rock tout en flirtant avec l’absurde !
Dévoilé via un clip en stop-motion complètement déjanté signé Justin Le Burgos (Rough N’ Tumble Productions), “Easy Come, Easy Go” fait suite à “Sandbox“, sorti en avril dernier. Porté par des chœurs entêtants et une énergie cathartique, le morceau sonne comme un hymne à la fois mélancolique et fédérateur, dans la lignée des tubes qui ont forgé la réputation du groupe dans les années 2000.
Mais derrière la légèreté du refrain se cache une profondeur inattendue. “Ce disque est quelque chose de très personnel, proche de l’os pour moi sur le plan des paroles“, confie le frontman Tyson Ritter. “Alors pourquoi ne pas tout dévoiler ? Go full frontal rock n’roll.” Une déclaration prise au pied de la lettre, puisque le chanteur a lancé… un compte OnlyFans pour accompagner la sortie du single. Gratuit à l’abonnement, celui-ci promet contenus exclusifs, coulisses du processus créatif, apparitions des autres membres et même une version alternative du morceau, au titre plus osé : “Easy Cum, Easy Go”.
Un coup de comm’ aussi absurde que génial, dans la lignée d’un comeback mené à coups de concerts dans des lieux improbables – de granges en arrière-cours, dans une tournée maison devenue virale. De quoi renforcer le lien avec leur communauté.
“Les gens ne veulent pas vraiment un nouvel album de All-American Rejects“, admet pourtant Ritter dans une récente interview. “Ils veulent leur capsule temporelle. Mais et si on pouvait encore dire quelque chose maintenant ? Et si on pouvait encore résonner ?” Avec “Easy Come, Easy Go”, le pari semble tenu : entre nostalgie et renouveau, provocation et vulnérabilité, les Rejects prouvent qu’ils ne sont pas juste de retour – ils sont là pour marquer une nouvelle ère.
