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VOLBEAT @ Olympia (06/10/19)

Une belle dose de rock n’roll pour conclure cette première semaine d’octobre 2019. Volbeat fait son grand retour dans la capitale après moultes années d’absence. L’Olympia en tremble d’avance !

Le rock et le fun version Toronto

La soirée démarre tôt, dimanche oblige. DANKO JONES est le premier à s’élancer devant un parterre bien fourni. Le trio canadien fait un rock simpliste, très énergique et bien concis. Les titres sont rarement longs d’où un enchaînement assez spectaculaire pour le peu de temps dont ils disposent. Comme dit, l’énergie est au centre de tout, l’humour parfois également.

John Calabrese (basse) ne cesse d’encourager le public à taper dans les mains, bien que cela devienne redondant sur chacun des morceaux. “I Gotta Rock”,”First Date”, “Had Enough” ou encore “My Little RNR” animent les débats comme il le faut. Tellement animé d’ailleurs, que Danko se prend un retour dans les pieds et tombe sur scène (et non pas “de scène”, fort heureusement), avant de dire : “et surtout ne partagez pas vos vidéos de l’incident”. Une excellente entrée en matière.

Une autre forme de rock

Le second groupe est -sans aucun doute- l’ovni de l’affiche. Plutôt sludge/alternatif, BARONESS ne pratique donc pas le rock n’roll simple et direct. Bien au contraire, l’occasion est parfaite pour les Américains de se dévoiler devant un public, ou une grande partie, qui n’est pas vraiment familier avec leur musique.

Ce défi est largement réussi pour John Baizley (chant/guitare) et les siens. Avec un nouvel album, “Gold & Grey” (2019), sous le bras, le quatuor fait littéralement voyager l’assemblée. Équipé d’innombrables effets, lui et Gena Gleason (guitare/chœurs) passent d’une ambiance à l’autre, d’un instant à l’autre. Aérien, lourd, clean, saturé, les variations sont telles qu’il est difficile de ne pas y rester insensible. Les réactions de l’Olympia valident complètement cet avis. Chaque fin de morceau est une véritable libération d’applaudissements et cris de joie -pour les plus fans. Malgré un lightshow des plus inutiles, l’essentiel est là, Baroness nous a fait vivre un excellent moment.

Peaky Blinders made in Copenhagen

Six ans que les Danois n’étaient pas passés à Paris, en salle. Leur apparition au Download Festival France 2018 existe bel et bien, mais VOLBEAT s’est fait attendre ! Après le Bataclan en 2013, place à la prestigieuse enceinte de l’Olympia, qui affiche complet. Les techniciens s’affairent à régler les derniers détails, histoire d’éviter une déconvenue comme ce fut le cas quelques jours auparavant sur la tournée. En effet, suite à quelques soucis techniques, le quatuor a annulé sa prestation au bout d’un morceau. Imaginez la frustration.

Fort heureusement, rien de tout cela ! Entré de la plus simple des manières, sous les hourras de l’auditoire, Volbeat va lancer la machine et ne s’arrêter qu’une heure et quarante minutes plus tard. Michael Poulsen (chant/guitare), Rob Caggiano (guitare), Kaspar Boye Larsen (basse) et Jon Larsen (batterie) sont bien déterminés à rocker ce dimanche soir.

La machine est huilée, la foule est très réceptive et n’hésite pas à donner de la voix. Côté scène, le quatuor va principalement interpréter des titres issus des trois derniers albums. Le dernier “Rewind, Replay, Rebound“, “Seal The Deal & Let’s Boogie” (2016) et “Outlaw Gentlemen & Shady Ladies” (2013) se dévoilent au fur et à mesure. Le groupe met, logiquement, ses dernières réalisations en avant mais il faut bien avouer que certains vieux morceaux manquent à l’appel. Une petite frustration.

De plus, musicalement, certains titres en rappellent d’autres; mêmes accords ou mêmes mélodies, c’est parfois déconcertant. Heureusement, le tout reste fort agréable. Michael est en voix et ses comparses l’accompagnent à la perfection sur de nombreux chœurs. L’écran faisant office de plateau à la batterie, apporte lui aussi une belle dynamique visuelle au show. A noter également l’apparition de Danko Jones sur “Black Rose”, comme c’est le cas sur le disque.

Dix-neuf titres plus tard, c’est sur une standing ovation que Volbeat quitte l’Olympia. La soirée est amplement réussie. Trois groupes, trois ambiances, trois belles prestations !

Volbeat Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2019, Rewind, Replay, Rebound

2 commentaires

  1. Bonjour,

    Je suis très déçu de la présence de Baroness en 2ième groupe : Ils n’avaient RIEN à faire là!!!
    Sans doute imposés par tel ou tel co-organisateur…
    J’aurais largement préféré voir jouer Danko Jones 1 H.
    Heureusement, Volbeat était effectivement ENORME!

  2. Tout simplement topissime.
    Volbeat au sommet de son art sans oublier Danko Jones.
    Baroness un ton en dessous mais belle prestation tout de même….

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