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THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA @ Petit Bain (01/12/18)

Le mois de décembre débute, les fêtes de fin d’année approchent et l’envie de kitsch est là, elle est présente et se fait ressentir dans nos enveloppes corporelles. Direction le Petit Bain !

Alors que l’embarquement n’est pas encore ouvert au public, l’attente se fait en compagnie de BLACK MIRRORS. La formation belge évolue dans un blues rock teinté d’occulte. Les grooves musicaux et la voix de Marcella font mouche. La balance entre ces deux éléments est idoine pour installer une ambiance cosy mais également mystérieuse. La plupart des titres, dont ceux du dernier album en date “Looking Into The Black Mirror”, sont assez courts mais à l’inverse, lorsque le groupe se lance d’un titre plus élaboré, les minutes ne se comptent plus, dans le bon sens du terme. Malgré une guitare assez légère et parfois brouillonne, le quartette est chaleureusement soutenu par le public, déjà bien présent.

 

 

L’appareil est enfin sur le tarmac et prêt à accueillir les nombreux passagers. L’embarquement débute et l’équipage de bord fait enfin son apparition. Deux hôtesses de l’air, d’un rouge flamboyant, arrivent, suivies d’un type en chemise hawaïenne -quelle est notre destination au fait ?- puis de trois musiciens, deux plutôt bien habillés, avons le, tandis qu’un autre reste en retrait, lunettes de soleil au nez. Après tout, chacun son style. Enfin, le capitaine, notre guide, celui qui va faire voyager toute cette petite troupe de vacanciers. THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA au complet, le show démarre avec “Sometimes The World Ain’t Enough” titre éponyme du dernier album sorti en juin dernier. La vibe s’empare de la salle, de la foule. Le Petit Bain se métamorphose en dancefloor d’un autre temps. Les sonorités hard rock teintées de folie funk et autres sont là, et ravissent l’assemblée.

 

 

 

En quête d’aventure et d’une parenthèse musicale, c’est cet univers kitsch qui plait et fait office de défouloir. “Gemini”, “Speedwagon” ou encore “Paralyzed”, que dire de plus ? Des beats simplets accompagnent chaque titre et tel un cours de fitness, l’audience se laisse aller et bouge son body. A vrai dire il eusse été étrange de ne pas se laisser aller -dans le respect- à l’écoute de cette musique ? Bjorn, David, Sharlee et Richard sont en première ligne et affichent de large sourire, sauf le frontman qui est évidemment occupé à chanter, logique.

 

 

 

En piochant dans sa discographie bien fournie, les ambiances varient légèrement. Le groupe ne temporise que rarement et c’est davantage un show à vitesse Mach 3 auquel nous assistons. Les interventions de Bjorn sont minimes, la place est faite au show. “This Time” relance la machine et la chaleur humaine qui se dégage du pit prend une toute autre ampleur encore. “Lovers In The Rain” et son amour mènent les festivités vers une fin certaine, quelques larmes ici et là mais “West Ruth Ave” sèchent pleurs et larmes, bongos en tête, et la fiesta du samedi soir tend vers un final en apothéose.

 

 

Et on fait tourner les serviettes ah euh non, ce n’est pas le bon report. Bref. Les huit membres d’équipage ont assuré un vol en toute décontraction, rythmé de douces sonorités et toujours cette dose de kitsch, notre péché mignon de la soirée, et de l’after, et des jours à venir ! S’ils se présentent non loin de chez vous à l’avenir, ne les ratez donc pas !

Setlist :

Sometimes The World Ain’t Enough
Living For The Nighttime
Speedwagon
Midnight Flyer
Turn To Miami
Star Of Rio
Gemini
Something Mysterious
Josephine
Paralyzed
Can’t Be That Bad
1998
—-
This Time
Lovers in The Rain
West Ruth Ave