THE FAIM AUX ETOILES PARIS LE 20 FEVRIER 2019
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THE FAIM @ Les Etoiles (20/02/19)

Après avoir assuré la première partie d’Against The Current en octobre 2018 The Faim était de retour à Paris pour un concert unique.

CHAPEL, tout droit venu d’Athens en Géorgie, avait ouvert pour Sleeping With Sirens en mai 2018. Carter Hardin et Kortney Grinwis sont de retour pour nous présenter leur son toujours aussi pop électro. Pour leur dernière date sur la tournée européenne de The Faim (le groupe a annoncé qu’il ne serait pas présent pour les deux derniers concerts en Espagne), Chapel est bien décidé à faire un baroud d’honneur et à retourner la salle.

Très bavard, Carter Hardin en profite pour annoncer que l’anniversaire de Kortney Grinwis est dans deux jours. Le public, majoritairement jeune et féminin, entonne immédiatement un “Happy Birthday” sonore et joyeux.
La présentation du nouveau morceau “Mushy Gushy” provoque des cris joyeux de la part de l’assemblée.

C’est sous des applaudissements nourris que la formation s’éclipse, visiblement ravie de l’accueil qui lui a été réservé.

Le dernier passage de WSTR en mars 2018 avec As It Is nous avait laissé de bonne humeur (et en sueur). Sans révolutionner la scène pop punk, les Britanniques proposent une formule efficace permettant de faire danser et pogoter les fans. Et même en les ayant vu à de multiples reprises en France, leur musique est toujours aussi rafraîchissante.

Le groupe arrive immédiatement en terrain conquis. L’auditoire est chaud et ça s’agite dans tous les sens dès les premières mesures de “Tell Me More”.
Ca chante, ça saute et ça se trémousse pendant la demi heure du set. Toujours aussi bavard, Sammy prend le temps de dialoguer avec les fans et de remercier l’audience d’être venue pour les voir. Le groupe termine entouré de trois fans qui vont danser sur “Lonely Smiles” avant de quitter la scène. Un moment de bonne humeur qui montre l’accessibilité et la bienveillance de WSTR à l’égard de son public.

THE FAIM fait son entrée sous des tonnerres d’applaudissements. Le public est acquis et conquis dès la première chanson. Josh Ravens arrive tout de cuir vêtu (même s’il ne gardera son blouson que sur le premier titre), T-shirt noir et micro filaire virevoltant. Il saute, s’approche des premiers rangs et joue avec la foule qu’il tient dans le creux de la main.

Dès “My Heart Needs To Breathe”, on sent que le pari est réussi pour The Faim et que le concert sera un magnifique moment de musique et de bonne humeur.

Car la relation intense partagée entre Les Etoiles et le groupe est au coeur de la soirée : le partage et la complicité sont les maîtres mots du set.
L’interprétation de “Where The River Runs” au milieu de la fosse (qui est à demi vide) sera le moment le plus émouvant de la soirée. “A Million Stars” sera également un beau moment de musique, Josh arborant sur les épaules le drapeau gay pendant tout le morceau.

La voix, proche de celle de Brendon Urie, est impeccable. Les musiciens sont en place et semblent sincèrement heureux d’être sur scène. La scénographie, très sobre, est rehaussée par de très belles lumières rouges ou bleues.

Les morceaux s’enchaînent, n’empêchant pas Josh de prendre la parole régulièrement pour remercier les fans qui se sont déplacés pour les voir. Il profite également d’un moment plus calme pour faire monter les deux premières parties de la soirée et demander à l’assemblée de les applaudir. Bel exemple de gentillesse et de respect des artistes que l’on aimerait voir plus souvent.

A peine le temps de reprendre notre souffle que s’enchaînent sans temps mort “I Can Fell You”, “Make Believe” et en rappel le nouveau “Amelie”. Les Australiens sont surpris de voir que quelques fans connaissent déjà les paroles de ce morceau alors qu’il n’est pas encore sorti.

“Summer Is A Curse” clôt le show et tout le monde en profite pour chanter à plein poumons et sauter dans tous les sens une dernière fois. Mais quelle n’a pas été la surprise du public quand, une fois les vestes remises et les gens sur le départ, le quatuor se présente de nouveau sur scène et décide nous jouer une toute dernière chanson. Il s’agit de “Ecstasy” et il va mettre une dernière fois le feu à la foule.

The Faim quitte cette fois définitivement la scène sous les applaudissements, et nous la salle avec un grand sourire sur le visage.

Laura Navarre
J'ai annoncé à mes parents à 16 ans que mon objectif professionnel était de produire la prochaine tournée de U2.