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STEVE HARRIS BRITISH LION @ Divan Du Monde (14/07/14)

Steve Harris et son projet “solo”, British Lion, fait étape à Paris pour la seconde fois, la première ayant eu lieu au Trabendo en mars 2013. Une fête qui s’annonce totale puisque c’est jour de fête nationale également !

Après Zico Chain l’an dernier, c’est THE RAVEN AGE qui a cette année la charge d’ouvrir la soirée de lion anglais. Steve aime embarquer avec lui des groupes familiaux disons. Après Lauren Harris (sa fille), Rise To Remain (fronté par Austin, le fils de Bruce), Voodoo Six (son neveu), place à George Harris, le fiston à M’ssieur Harris. Dans un registre metal mélodique, le groupe est mené par Michael Burrough au chant. Bien qu’au premier abord le décalage entre la voix et la musique sonne étrange, il faut bien avouer qu’accompagné des chœurs, l’ensemble en ressort fortement grandi. Les guitaristes s’emploient énergiquement, tout comme Matt Cox (basse) bien que sa ressemblance avec Sheamus (un catcheur professionnel irlandais) nous laisse bouche bée. “The Death March” concentre plutôt bien tous les éléments de leur musique : des guitares typées metal, un chant clean mélodique et une orchestration simpliste mais solide. Malgré le petit accroc technique de George, celui-ci sera révélera être un excellent guitariste tout comme son compère Dan Wright. The Raven Age aura abattue toutes ses cartes et il faut dire que le public fut plutôt réceptif, même si poussif par moment. Papa Harris fera d’ailleurs une halte -sur le chemin menant au backstage- s’arrêtant devant le stand merch pour observer les derniers instants des jeunes anglais, n’hésitant pas à headbanguer ! De vifs encouragements accompagnent “Angel In Disgrace” leur dernier morceau avant de quitter la scène, à nouveau, sous de vifs applaudissements.

Sa tournée estivale à peine terminée avec Iron Maiden que Steve Harris emboite le pas pour une petite promenade en Europe avec BRITISH LION ! Il ne s’arrêtera donc jamais. Sans avoir sorti de nouvel opus, les anglais se permettent une nouvelle escapade avec entre autre deux dates dans l’Hexagone, l’une ce soir à Paris et une à Toulouse, le lendemain. Dans une atmosphère plus intimiste et plus chaude qu’au Trabendo, le show sera à des années lumières de la précédente prestation. En effet, le son est top, l’osmose entre les musiciens semble plus établie et le frontman, Richard Taylor, endosse son rôle à la perfection. Les critiques passées ne sont d’ailleurs plus d’actualité. Autant son rendu vocal est terne sur l’opus, sa prestation au Trabendo en demi-teinte, autant ce soir au Divan, Richard s’est lâché et a rendu une parfaite copie. Quelque peu effacé aussi, le duo guitaristique s’est montré et a convaincu. “This Is My God”, “Lost Worlds”, en passant par “A World Without Heaven” et “Judas”, le premier album sera bien évidemment mis à l’honneur. De nouvelles compositions seront également jouées dont les titres “The Burning”, “Father Lucifer”, “Guineas And Crowns” ou bien “Last Chance”. Quelques éléments maideniens ressortent au travers de ces compositions mais une bonne vieille vibe hard rock classique ressort et tape bien comme il se doit ! Côté reprise, deux seront au programme avec “Do Ya Do Ya Want Me” de Trevor Rabin et enfin “Let It Roll” d’UFO, en rappel. “Eyes Of The Young” mettra fin à cet intense et sympathique concert.

Après avoir mitraillée la foule avec sa basse, Steve viendra, comme à son habitude, signer et faire des photos avec les nombreux fans présents, dans la joie et la bonne humeur; un geste classe de la part du patron d’Iron Maiden ! Tous les acteurs de la scène heavy metal ne feraient certainement pas cet effort et il est tout à fait normal de le souligner ici ! La fête nationale ira se prolonger dans les nombreux bars et pubs du quartier, parce qu’une bonne mousse est de rigueur ! Iron Maiden va ainsi se concentrer sur la composition et l’écriture de son nouvel album, prenant logiquement le pas sur le second opus de British Lion, qui est tout de même prévu prochainement.
 

Setlist :

This Is My World
Lost Worlds
Karma Killer
Father Lucifer
The Burning
The Chosen Ones
These Are The Hands
Guineas And Crowns
Last Chance
Us Against The World
A World Without Heaven
Do Ya Do Ya Want Me
—–
Let It Roll
Eyes Of The Young