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RIVAL SONS @ Olympia (27/10/23)

Investissant une nouvelle fois la salle de l’Olympia, c’est accompagnée de LA Edwards que la formation rock Rival Sons vient défendre ses deux albums DARKFIGHTER et LIGHTBRINGER.

Le public ne s’y est pas trompé : Rival Sons est un groupe qui prend vraiment toute sa dimension rock une fois sur scène. Alors il n’est pas étonnant que le concert de ce soir soit complet depuis plusieurs semaines.

Malgré tout, la fosse n’est pas encore compacte à notre arrivée et au lancement de la soirée. Il est facile de se frayer un chemin vers les premiers rangs, qui vont se remplir au fur et à mesure du set de LA Edwards.

LA Edwards

Avec son répertoire teinté de country et de folk, LA EDWARDS détonne. Originaires de Californie, il y a un côté “laid back” de la côte ouest dans les chansons qu’ils choisissent pour leur set. L’influence de Tom Petty est forte et relativement évidente.

L’album actuel, Out Of The Heart Of Darkness, est au centre du set pour la soirée. Un peu de blues, de folk et de country en font quarante minutes agréables, mais qui laisse le public en dehors semble-t-il. Le moment le plus intime et le plus doux sera lorsque trois membres du groupe se rassemblent autour du micro central pour une chanson en hommage à leur mère. Un geste audacieux et surprenant.

Rival Sons

On peut sentir que l’heure du concert de RIVAL SONS approche tant la foule de la fosse commence à se tasser. Le groupe est très attendu ! Et c’est au son de “Mirrors” que la soirée va démarrer pour ne plus jamais s’arrêter.

Telle une réincarnation de Jim Morrison, pantalon rouge seventies, pieds nus et longs cheveux, Jay Buchanan démarre le concert en fanfare. On note que sa voix est un peu moins assurée que d’habitude, la faute à un coup de froid dont il parlera pendant le concert. Le repos des jours précédents a néanmoins aidé, et les notes les plus hautes de “Mirrors” sont facilement atteintes.

Après “Do Your Worst” et l’énergique “Electric Man” faisant rebondir le plancher de l’Olympia sous les assauts des fans déchaînés dans la fosse, le frontman lance un rapide “Bonjour Paris“. Une entrée en matière timide, et Buchanan sera bien plus bavard plus tard dans la soirée.

Solo de batterie et de guitare

Après trente minutes les musiciens laissent la place au batteur Michael Miley afin sans doute de souffler un peu et de laisser au chanteur le temps de reposer sa voix. L’ambiance en tout cas ne retombe pas et les ovations entre chaque morceau semblent interminables. L’auditoire est heureux de retrouver Rival Sons et le fait comprendre ! Les musiciens sont touchés et particulièrement émus.

“Sweet Life”, “Pressure And Time” puis “Jordan” s’enchaînent toujours avec beaucoup d’énergie et de bonne humeur.

“Face Of Light” sera le moment pour le guitariste Scott Holiday de briller avec un solo dantesque. Mais à peine le temps de changer de guitare que “Shooting Stars” en version acoustique retentit et fait chanter les fans. Mais la fin du concert est proche et les trois titres “Too Bad”, “Mosaic” et “Keep On Swinging” dévastent tout sur leur passage.

Après une ovation de plus de cinq minutes et plusieurs saluts, le groupe semble à contre-cœur sortir de scène. Il nous tarde de retrouver Rival Sons tant ce concert nous a scotchés.

Rival Sons Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2023, Darkfighter

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Laura Navarre
J'ai annoncé à mes parents à 16 ans que mon objectif professionnel était de produire la prochaine tournée de U2.