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OUR LAST NIGHT @ Le Trabendo (28/10/15)

Après un passage remarqué au Damage Festival en octobre 2014 et un concert en tête d’affiche complet au Petit Bain plus tôt cette année, Our Last Night est revenu dans la capitale avec dans ses bagages Palisades et Crooks.

Le concert commence devant un Trabendo déjà bien rempli tandis qu’une partie du public fait encore la queue dehors. Le groupe britannique CROOKS a la charge d’ouvrir la soirée devant une foule clairement venue pour Palisades et Our Last Night à en juger par le nombre de T-shirts à l’effigie des combos, portés par une audience jeune et très largement féminine. La courte prestation de Crooks est sobre mais dynamique. Lorsque Crooks demande “who’s excited for Palisades?” l’auditoire hurle à pleins poumons et le quintette laisse rapidement place à la bande du New Jersey.

 

 

L’ambiance monte d’un cran avec la montée sur scène du sextette PALISADES. À la différence du metalcore générique de la plupart des groupes signés sur son label, Rise Records, la formation agrémente sa musique de nombreux éléments électro, apportant une touche “boîte de nuit” à la soirée. Avec beaucoup de charisme et d’assurance, le frontman Louis Miceli fait sauter la fosse du Trabendo pendant leur demi heure de set. De nombreux fans dans la foule se sont déplacés pour eux ce soir et se montrent très réceptifs à l’énergie des Américains. Palisades quitte la scène après avoir annoncé le dernier groupe de la soirée.

 

 

Les lumières s’éteignent une dernière fois  les hurlements se font entendre dans toute la salle, la foule s’impatiente. Les cinq musiciens de OUR LAST NIGHT montent sur scène sous les applaudissements et commencent leur set avec “Prisoners”, ouvrant aussi le dernier album “Younger Dreams” sorti cet été. Le public réagit tout de suite à la musique énergique du groupe américain. Tandis que le guitariste Colin Perry et le bassiste Alex Woodrow ont du mal à se mettre à l’aise dès les premiers instants, le chanteur Trevor Wentworth fait preuve de charisme et ne perd pas de temps pour chauffer le Trabendo. Malgré un manque de souffle évident, son frère Matt Wentworth le suit de près pour soutenir et assurer une partie des voix claires. Après les deux premiers morceaux, un problème technique interrompt le concert. Les plombs sautent; les voix, les guitares et la basse s’arrêtent. Les techniciens se précipitent pour régler le problème mais le temps se fait long. Le quintette essaie de distraire la foule avec des photos, des blagues et quelques mots.

 

 

Après une dizaine de minutes, le set reprend et le groupe enchaîne pas moins de seize morceaux, voyageant à travers toute sa discographie. Le quintette joue les classiques “Fate”, “Dark Storms”, “Age Of Ignorance”, mais aussi la reprise du “Dark Horse” de Katy Perry et le morceau acoustique “Falling Away” extrait de la version unplugged de “Oak Island”. Our Last Night présente aussi de nombreux morceaux extraits de son dernier album “Younger Dreams” parmi lesquels “Road To The Throne”, “White Tiger” ou encore le single “Home” sur lequel le combo termine son set. Après quelques instants, les Américains reviennent sur scène pour un rappel comprenant la reprise du “Radioactive” de Imagine Dragons et le hit single “Sunrise”, faisant chanter toute la salle une dernière fois pendant que plusieurs dizaines de personnes dans le public brandissent des affiches “merci Our Last Night, we can make it to the sunrise”. OLN, très proche de ses fans, sera dans la salle après le concert pour prendre le temps de discuter avec eux et de faire quelques photos.

 

 

La popularité grandissante de Our Last Night s’explique par la qualité de sa prestation, les performances vocales de Matt Wentworth étant sans aucun doute un atout majeur du groupe, mais aussi par la proximité rare que les musiciens entretiennent avec leur public. L’énergie et le professionnalisme scénique de la formation en font l’un des groupes montants en France, mais aussi dans le monde entier, à aller voir un jour ou l’autre.

Setlist :

Prisoners
I’ve Never Felt This Way
Fate
Road To the Throne
A World Divided
Dark Storms
Liberate Me
White Tiger
Age Of Ignorance
Dark Horse
Falling Away
Same Old War
Younger Dreams
Reason To Love
Living Now
Home
—-
Radioactive
Sunrise