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OUR LAST NIGHT @ Le Trabendo (19/06/19)

Our Last Night est de retour à Paris pour présenter son nouvel album “Let Light Overcome”, paru le 8 mars 2019.

Une première partie qui disparaît et un set rallongé

Pas de chance pour les spectateurs venus en partie pour THE SUNDAY SADNESS : le groupe ne joue pas ce soir.

C’est donc à 20h, soit vingt minutes plus tôt sur l’horaire prévu que débarquent les Britanniques d’AS IT IS. La setlist rallongée (onze titres !) a des airs de concerts en tête d’affiche. Comme toujours avec les Anglais, le set est carré et efficace. La voix est en place et les instruments aussi.
Les sourires sont larges dans la fosse du Trabendo. Ca chante, ça danse et ça remue autant que Patty sur scène !

Le chanteur ne tient pas en place et passe son temps à sauter, lancer son micro, s’agenouiller par terre. Un vrai spectacle ! My Chemical Romance (oups, c’est ainsi que se présente le groupe ce soir) alterne entre morceaux de “The Great Depression” sorti l’an dernier et titres plus anciens. Un set très énergique de près de quarante minutes, efficace et réussi !

A 21h10, les lumières s’éteignent subitement et OUR LAST NIGHT arrive sous les cris du public. Le Trabendo, quasiment plein, est chauffé à blanc pour les Américains. Le quintette arrive sur “Bury The Hatchet”, petite tuerie issue de “Let Light Overcome” et d’entrée de jeu, les fans répondent présents. Enchaîner “Same Old War” et “Ivory Tower” rend l’assemblée hystérique. Ca saute, ça pogote, ça chante et surtout ça s’amuse ! Quel que soit la chanson jouée la fosse du Trabendo hurle les paroles en coeur.

Par contre, là où les Américains sont connus pour leurs reprises, la seule cover de cette soirée est “Humble” de Kendrick Lamar. Celle-ci est scandée par les fans, preuve que même les morceaux non originaux du groupe sont extrêmement populaires.

Une production carrée contrebalancée par un chant moyen

La scène exiguë du Trabendo est arpentée de long en large par Trevor Wentworth qui n’hésite pas à descendre au plus près des crash barrières. Les musiciens ont l’air heureux de jouer ensemble (si on se réfère aux petites interactions ou private joke tout au long du set).

Seul bémol récurrent pour Our Last Night : le chant est souvent faux. Les fausses notes sont très audibles, principalement sur les passages plus calmes (mention spéciale à “Soul Speak”, un désastre). Les voix ne sont clairement pas à la hauteur. Ce qui est problématique c’est qu’il s’agit d’un problème relevé à chaque set de la formation américaine dans la ville lumière.

Même si on aime la formation on ne peut pas s’empêcher de grincer des dents en attendant les fausses notes s’accumuler et voir que le quatuor ne fait rien pour corriger le tir.

Cela ne décourage pas pour autant les fans. Ces derniers jouent le jeu toute la soirée en slammant et en chantant chacune des chansons à qui mieux mieux.

Pour autant, les solos de guitare et les parties de batterie sont bien exécutés. On aurait aimé entendre la basse un peu plus et pas uniquement la bande électronique, très présente sur les nouvelles compositions.

Une soirée qui aura chauffé le Trabendo (presque aussi chaud dehors que dans la salle !). L’audience était au rendez-vous et les deux groupes nous ont démontré leur maîtrise et leur énergie communicative.

La seule fausse note reste tout de même le chant d’OLN qu’il faudra corriger pour les prochains concerts. On peut rester inquiet tant ce problème est récurrent.

Une excellente façon de passer son mercredi soir !

Our Last Night Setlist Le Trabendo, Paris, France 2019
Laura Navarre
J'ai annoncé à mes parents à 16 ans que mon objectif professionnel était de produire la prochaine tournée de U2.