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MAIN SQUARE FESTIVAL 2012 – Jour 1 (29/06/12)

La saison des festivals a bel et bien commencée. Premier week-end bien chargé, une partie de RockYourLife! s’est déplacée au Main Square Festival. Depuis quelques années, la petite ville d’Arras anime comme il se doit ce début de période estivale en accueillant quelques milliers de personnes. C’est à chaque fois une affiche des plus désireuses qui nous est offerte pour commencer l’été.

Une minorité arrivée dès le jeudi pour s’installer, tout démarre clairement le vendredi. Sur les coups de 9h, c’est déjà une sacrée file qui se tient devant l’entrée du camping. Sous un soleil rayonnant, les portes du festival n’ouvrant pas avant 13h, il nous reste pas mal de temps pour se mettre à notre aise. Petite découverte éclaire de la ville à la recherche d’un petit snack. Finalement, la meilleure option se trouve à deux pas, premier carrefour, une friterie qui nous propose ses petits sandwichs fricadelle fort bien chargés. Pour un prix plus que raisonnable, il tiendra toute la journée, fortement recommandé pour des journées comme celle attendue !

Le temps de récupérer nos pass tranquillement, on entend THE MACCABEES de loin. Un bon début de festival avec un groupe sacrement rodé. Après s’être tenu sur la place un certain moment, le Main Square est à présent du côté de La Citadelle Vauban.

 

Cadre magnifique, le temps de se familiariser avec les lieux, c’est au tour de nos biens aimés THE SUBWAYS. On se souvient d’un Meet & Greet mémorable à l’Alhambra, c’est dans une toute autre dimension qu’on les retrouve donc ici. Toujours cette même énergie en tous cas. Très peu intimidables, armés de leurs morceaux tous aussi efficaces les uns que les autres, c’est à un public déjà conquis auquel ils semblent s’adresser. Ca s’anime assez rapidement vers l’avant et les morceaux sont chantés en chœur. Un ciel bleu comme on était loin de s’y attendre, c’est déjà la folie le festival à peine commencé. Comme à son habitude, Billy Lunn (chant) exigera son fameux circle en milieu de set. Il l’obtiendra sans grande difficulté, l’ambiance est semble décidément être bonne dans le Nord Pas de Calais. Fou comme on le connaît, le frontman continuera à donner de sa personne en s’offrant un petit slam. La magnifique Charlotte Cooper (basse) à la voix toute mignonne remerciera plusieurs fois dans son meilleur français son public. Une sacrée pêche donnée, les choses s’annoncent plutôt bonne après cette excellente prestation.

 

Nous voilà venu donc le temps de découvrir STUCK IN THE SOUND du coté de la Greenroom. Premier groupe du trio français Stuck In The Sound – Skip The Use – Shaka Ponk très en vogue en ce moment, une petite partie ont accepté de changer de scène pour voir ce que donne ces gars là. Un poil d’arrogance mais maintenant l’énergie installée par leurs prédécesseurs, il faudra un peu de temps avant que ca démarre vraiment. Cette scène située sur l’herbe, les festivaliers en profite pour bronzer un coup allonger sur le sol limitant donc un peu l’ambiance. Leur part du contrat bien remplie, c’est une sacré renommée qu’ils ont maintenant et on ne serais surpris de les voir continuer à grossir dans les mois à venir. Une Cigale en headline il y trois mois, ils sont sur la bonne voie.

 

Nouveau changement de scène, et retour d’un groupe que nous ne voyons ni pour la première fois ni pour la dernière fois, ayant été bookés sur la grande majorité des festivals cet été, GARBAGE. Une prestation plus ou moins mitigée aux Solidays, ici placés en début de soirée, c’est un statut qui leur convient parfaitement. Même si au bout d’un certain temps, le concert se fait long, c’est une tout autre facette que l’ont voit aujourd’hui. Beaucoup plus énergiques et rentre dedans, ils nous font très bien partager tout ça. La même setlist que la semaine précédente, il semble rester bon nombre de fans des américains ayant disparu de la circulation depuis presque sept ans.

 

Crescendo, c’est maintenant au tour de KASABIAN. Le Main Square étant bien connu pour être un festival où l’on retrouve plus d’étranger que de français, on constate que la population anglaise est belle et bien présente. Déjà vu au Zenith De Paris en cours d’année c’est une de ces grandes claques que l’on connaît bien. Une programmation très brit rock dans l’ensemble, ca bouge très vite. “Shoot The Runner” qui arrive en tout début de set met le premier coup de pied. Un dernier album qui a su convaincre, c’est du grand Kasabian auquel nous aurons le droit avec Tom et Sergio, deux grandes personnalités, qui savent se compléter comme il faut. Tom finira comme, seul sur scène à lancer “She Loves You” des Beatles à capella repris par un public à bout de souffle.

 

La nuit commence à tomber et ce sont les premiers vrais sons électro pop du week-end qui commencent. Les EDITORS sont de passage, dans un style plutôt en vogue que l’on classerait dans la même catégorie que les autres Two Doors Cinema Club & Co, ça fonctionne bien. Une redescente en douceur avec un son très propre. Une voix que l’on rapprocherait presque à celle d’Interpol avec un set relativement calme, la transition est parfaite.

 

 

Rien de tel que THE XX pour continuer tout ca. Placé dans le haut de l’affiche, ils ne semblent pas avoir la notoriété attendue mais assurément, ils créent l’immense surprise. Deux voix qui semblent vraiment être faite pour être ensemble. Un réel plaisir à écouter avec quelques tubes comme “VCR” qui font leur effet. Un univers bien à eux avec une formation simpliste, un bassiste et une guitariste accompagné de leur collègue aux commandes d’une MPC pour assurer la section percu. Bien que très calme, les morceaux prennent une toute autre dimension en live et font doucement descendre la fatigue. Même si le groupe dialogue peu, ils en imposent vraiment.

 

Afin de rester dans cette vague hype électro pop, c’est un autre headline qui est, une fois de plus, à l’affiche de plus d’un festival en Europe, METRONOMY. Une réelle évolution du groupe depuis le début d’année, ils se retrouvent donc sur la Greenroom en pleine soirée. Cela semble déplacer les foules et c’est au fur et à mesure du concert qu’on constate qu’ils ont, en effet, plus d’un tube dans leur sac. La moitié des titres joués sonnent familier. Beaucoup moins expérimentales que dans leurs débuts, ils ont su adapter leur style pour séduire. Une voix beaucoup plus présente, c’est un show préparé au milimètre qui nous est présenté. Le titre le plus attendu est “The Look” et il est joué vers la fin. Mauvais choix, la plus attendue par les moins connaisseurs, une fois passée, ils s’empresseront tous de changer de scène, ne finissant alors qu’à très peu pour profiter des derniers instants avec ces anglais.

 

 

Effectivement, sur la grande scène, c’est JUSTICE qui se prépare. Un retour en force avec un second album qui a su, une fois de plus, bluffer tout le monde, ils sont très attendus. La croix est installée, et il est l’heure de commencer. Il aura fallu attendre la fin de soirée pour arriver à la première déception de la journée. L’ambiance est là, sans aucun problème mais le son n’y est pas. Alternant entre grosses basses et passages calmes c’en est presque inaudible. Gaspard et Xavier passent certes leurs plus grands titres mais donnent juste l’impression de passer un CD. C’est avec un ego assez surdimensionné qu’ils tenteront à de rares reprises de s’adresser à leur public avant de quitter la scène après une bonne heure de “jeu”. Pourtant sacrement curieux de savoir ce que le duo français pouvait donner en live, ce n’est qu’à moitié satisfait qu’on les quitte.

 

 

Bien fatigués après cette première grosse journée, c’est en direction du camping qu’on entend CHASE AND STATUS de loin. C’est donc une dernière petite halte qui est accordé avant le dodo tant attendu. Du dubstep bien sale qui vient clôturer ce premier jour. La puissance du dubstep accompagné d’une vraie batterie qui rend le tout assez fou en live, on se dépense alors une dernière fois.

Résultat plus que positif et qui promet du lourd pour la suite concernant cette première journée. Dur à croire qu’on a eu la chance d’en voir tant dans une seule et même journée. Cela ne fait que commencer.

 

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