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JAMES MORRISON @ Le Trianon (13/10/19)

Plusieurs années après son dernier passage en France, James Morrison dépose ses valises dans la capitale l’espace d’une soirée. Retour sur une fin de week-end tout en douceur.

20h. Les lumières s’éteignent pour laisser ALMA FORRER rejoindre la scène d’un Trianon déjà bien rempli. La jeune femme ne cache pas son émotion de découvrir un public aussi nombreux et souligne avec humour qu’elle, elle ne vient jamais aux premières parties de ses groupes préférés.

Accompagnée d’un guitariste, elle entame donc un set majoritairement français, ponctué de petites notes et anecdotes qui ne manquent pas d’amuser l’audience. Une jolie façon d’introduire son premier album, dont la sortie est prévue le 25 octobre prochain. Sa voix et sa musique sont rafraîchissantes et sa personnalité est attachante. Bref, un cocktail efficace pour débuter ce dimanche soir.

Une arrivée sobre mais efficace

C’est à 21h précises que JAMES MORRISON fait son entrée, saluant chaleureusement les fans du premier rang, sous les notes de “Under The Influence”. La scénographie est très sobre, à l’image de l’artiste : pas d’écran géant, pas de chichis, il n’est pas là pour nous en mettre plein les yeux. Le musicien est accompagné de quatre musiciens et deux choristes qui mettent en valeur sa voix puissante et parfaitement maîtrisée. Avec “Nothing Ever Hurt Like You”, nous en prenons plein les oreilles et l’assemblée en redemande. Le talent de l’artiste nous scotche presque sur place.

Après avoir exprimé sobrement mais efficacement sa joie d’être de retour à Paris, il présente “Power”, issu de son dernier album “You’re Stronger Than You Know”. L’audience ne connaît pas par coeur les paroles, mais ce n’est pas grave : le titre n’en reste pas moins ensorcelant. Sur “I Won’t Let You Go”, par contre, les fans donnent de la voix pour le plus grand plaisir du Britannique.

Un public contemplatif

La foule n’est pas particulièrement chantante ce soir, mais est plutôt dans la contemplation du talent de l’artiste. Et c’est largement compréhensible.

Autre moment marquant de la soirée ? Son duo avec l’une de ses choristes sur le fameux “Broken Strings”. La seconde chanteuse qui l’accompagne sur scène n’est pas en reste, car elle interprète un peu plus tard dans la soirée “My Love Goes On”. Deux parenthèses particulièrement appréciées par les spectateurs.

Sa cover des Beatles, “With A Little Help From My Friends” le fait sortir de sa zone de confort, ce qui enthousiasme plutôt pas mal l’auditoire qui esquisse quelques petits pas de danse timides.

Des titres incontournables

Et que serait un set de James Morrison sans le légendaire “You Give Me Something” ? Le morceau, qui ne le quitte pas depuis sa sortie en 2006, est repris par le Trianon dans sa totalité. Un moment fort, qui reste sans doute marqué dans les esprits des personnes présentes.

Le temps du rappel sonne, et c’est un autre tube qui se fait entendre : “You Make It Real”. Véritable balade faite pour les amoureux, quelques couples s’enlacent dans l’assemblée tandis que les autres se laissent porter par la chanson.

La soirée s’achève finalement sur “Wonderful World”. Tout en douceur.

Ce qui nous frappe dans ce set, c’est à quel point le Britannique est humble, parfois même au point de paraître intimidé. Pourtant, celui qui a vendu plus de quatre million et demi d’albums dans le monde et qui comptabilise quatre tournées mondiales, n’en est pas à son coup d’essai. Souvent présenté comme un pionnier et une inspiration pour des artistes tels que George Ezra ou Ed Sheeran, c’est une sacrée carrière qu’il a !

Et qu’on se le dise : c’est une véritable bouffée d’oxygène de voir un musicien comme James Morrison en action. Son amour de la musique est perceptible et partagée avec son audience, sans avoir besoin de s’égarer dans de longs discours superflus. Un beau moment de partage passé en sa compagnie, donc !

Coralie Monange

Coralie Monange

Journaliste-rédactrice
Je peux écrire sans regarder mon clavier et trouver LE gif adapté à chaque situation.