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HELLFEST 2013 – Jour 3 (23/06/13)

Troisième et dernière journée en ce dimanche 23 juin 2013, où l’absence d’une réelle grosse tête d’affiche permettra à la foule de profiter des concerts sans se marcher dessus et d’apprécier l’ensemble des excellents groupes prévus de 10h30 à 2h !

Alors que la journée précédente était surblindée de toute part, le contraste sera flagrant. Il n’empêche que les festivaliers sont encore bien nombreux et c’est tant mieux ! Place aux concerts !

 

Le second groupe à fouler les planches de la Mainstage 1 est HEAVEN’S BASEMENT. Petit à petit, cette jeune formation anglaise tire son épingle du jeu et se produit de plus en plus en Europe. Tout d’abord aperçu en première partie d’Halestorm, lors de la tournée d’octobre, puis en compagnie des Black Veil Brides, Aaron Buchanan, Sid Glover, Rob Ellershaw et Chris Rivers continuent de proposer un hard rock, certes classique, mais hautement énergique. Un parfait moyen de se réveiller comme il se doit. Une trentaine de minutes qui aura sans doute conquis une partie du public, de quoi leur promettre un bon avenir. A surveiller !

PRONG et son thrash/groove metal, se produira devant une foule acquise à sa cause, sur la seconde Mainstage. La formation américaine, composée de Tommy Victor, Tony Campos et d’Alexei Rodriguez, proposera une solide représentation. Les connaisseurs sauront apprécier.

 

Pendant ce temps là, sous la Temple, les colombiens/américains d’INQUISITION sont venus proposer leur black metal bicolore. Quarante minutes de show et pas une de plus où Dagon, Incubus et leurs comparses réuissiront à plonger la tente dans une atmosphère malsaine.

 

 

De retour sur la MS1 pour assister à l’une des découvertes de ce Hellfest 2013, les suédois de MUSTASCH. Alors qu’ils trustent de plus en plus de scènes à leur actif, leur apparition à Clisson en a réjoui plus d’un. Capillairement équipé, le quatuor évolue dans un hard rock bien gras, teinté de stoner, où les décibels se font rapidement entendre. La puissante voix de Ralf apporte un brin de puissance supplémentaire encore, pour un très bon rendu. Les scandinaves sont partout, l’invasion continue sans cesse.

 

Au même instant, tout autre style et tout autre groupe avec CRYPTOPSY et leur death metal technique des familles, sous une Altar bien fournie. Pour leur première apparition au Hellfest Open Air, la formation québécoise, formée en 1992, a grandement plu aux festivaliers, malgré les soucis sonores récurrents qui touchent les deux tentes.

 

Duel à distance entre la Temple et la Valley, pour le créneau allant de 14h20 à 15h. En effet, les français de SETH ont déballé leur black metal avec rage tandis que les nordiques de GRAVEYARD se sont contentés de bercer la foule, à coup de stoner. Une prestation de haute volée qui aura, une fois de plus, énormement plu au public. La programmation stoner de cette année étant remarquable, il n’était QUE possible de passer de superbes moments.

 

Alors qu’un léger moment de flottement s’empara de bon nombre de festivaliers, que ce soit aux différents bars ou à la zone de restauration, l’heure était venue pour SENSER d’évoluer à la Warzone !

 

Mine de rien, cette troisième journée est bien chargée et l’éclectisme général est rudement mis à contribution, comme ce fut le cas tout au long de ce magnifique weekend. Ainsi, certains vont se diriger vers la Valley pour observer la prestation des SPIRITUAL BEGGARS. Quarante cinq minutes d’envolées stoner mélodique, à l’image de leur excellente prestation à la Scène Bastille. Michael Amott, Apollo Papathanasio, Ludwig Witt, Sharlee D’Angelo et Per Wiberg s’emploient avec vigeur et délivre une bien belle dose de leur savoir-faire. Malgré une bonne ambiance générale, il manquait un je-ne-sais-quoi pour élever encore plus l’élan qu’ils avaient initié. Quoiqu’il en soit, la magie opére toujours avec les suédois (tiens encore des suédois ?).
 

Pendant ce temps là, MASS HYSTERIA était chargé d’animer la Mainstage 2. La formation parisienne composée de Moustapha Kelaï, Yann Heurtaux, Raphaël Mercier, Nicolas Sarrouy et Vincent Mercier, aura assuré le show ! La foule répondra, de manière impressionnante, pour leur retour, suite à leur premier passage en 2010.

 

Suivra NEWSTED qu’on ne présente plus, qui comme Phil Anselmo se sera balladé sur de nombreuses scènes durant le weekend. Jason a récemment sorti un EP nommé “Metal”, qui sera prochainement suivi par un album. D’ailleurs, celui-ci fut présenté à la presse, dans l’apres-midi; préparez-vous à quelque chose de spécial donc. Ainsi sa prestation sera axée autour de l’EP et de l’opus à paraitre. Un heavy/thrash plein de fougue et d’énérgie, qui reflète bien l’empreinte qu’il a eu avec Metallica. Un set bien mené qui se concluera avec la reprise de “Whiplash”, l’exultation de la foule avec.

 

Quant à MISERY INDEX, les américains signaient là leur troisième apparition à Clisson, avec leur death grind des familles.

 

Nos cousins de VOIVOD font leur retour également au Hellfest ! Après notre interview (à paraitre prochainement) en compagnie de Jean-Yves Thériault (Blacky) et Daniel Mongrain (Chewy), ces autres québécois vont imposer leur metal si spécial. Oscillant entre thrash et prog’, les neuf titres proposés vont convaincre, de manière énérgique, un bon rythme. Un peu moins d’une heure de jeu où les titres du nouvel album “Target Earth” joueront des coudes avec d’anciens morceaux. “Astronomy Domine”, reprise des Pink Floyd verra l’apparition de Phil Anselmo, qui vient épauler ses potes sur ce titre, avant que ceux-ci ne concluent avec “Voivod” où, une fois de plus, Jason Newsted, qui a évolué au sein de la formation de 2002 à 2008, ne vienne prendre part à la fête. Néanmoins, il est bien dommage d’attendre si longtemps pour voir la formation canadienne rendre visite aux français, tabarnacle !

 

 

Cependant, il était également possible d’assister au set envoutant de THE SWORD, sous la Valley alors que juste à côté, sous la Temple, évoluait KORPIKLAANI, où les mélodies festives et l’alcool coulèrent à flot, comme à chaque concert du combo d’origine finlandaise. Toujours un moment fort agréable !

 

Ils sont enfin de retour; adulés par les français et la scène internationale, GOJIRA va, une nouvelle fois, évoluer devant son public et cette fois-ci à Clisson, lors du Hellfest 2013. Joe, Mario, Christian et Jean-Michel apparaissent sous les ovations de la foule et démarrent sans attendre avec “Explosia” suivi de “Flying Whales”. Joe s’empressera de chauffer un public d’ores et déjà bouillant. Le pit est animé, très animé et les mouvements de foule sont nombreux. Leur nouvel album “L’Enfant Sauvage” sera également mis à l’honneur. La prestation est comme à son habitude très carrée, malgré les soucis de son (liés au vent ?) et un Joe qui semble quelque peu fatigué, avec une voix légèrement prise. Quoiqu’il en soit, le quatuor assure le show, la Denrée du Hellfest fera comme Mario au Bataclan, à savoir un magnifique slam sur un bodyboard, clin d’oeil évidemment envers le talentueux batteur. “Oroborus” et “Where Dragons Dwell” mettent fin au carnage, sous les acclamations de la Mainstage 1.

 

Quant aux finlandais de WINTERSUN, ceux-là proposaient un set bien mené et salué par la foule, réunie sous la Altar; première participation pour Jari Mäenpää, Kai Hahto, Jukka Koskinen et Teemu Mäntysaari !

 

L’annulation de Clutch, annoncée la veille, s’agrémenta d’une certaine déception. Cependant, comme l’a annoncé Phil Anselmo la veille, c’est DOWN qui reprendra le créneau de la bande à Neil pour un show spécial. Nul besoin de préciser que la Valley est pleine à craquer et qu’il fallait prendre ses précautions pour se placer convenablement. Les premiers mots seront dédiés au père de Neil (frontman de Clutch), qui nous a quitté; une minute d’applaudissements et d’exultation lui ont rendu hommage. Passé ce moment d’émotion, place à leur show “spécial”, qui s’apparente plus à de l’improvisation; Phil l’indiquant lui même et prévenant la foule que sa voix n’est clairement pas au top. Quoiqu’il en soit, cette bande de joyeux lurons va tout d’abord intérpréter deux titres de “Nola”, suivi de deux titres de Eyehategod, formation de Jimmy Bower, puis deux morceaux de Crowbar, cette fois-ci avec Kirk à la baguette. Chacun des membres étant mis en avant, Pepper et son pote/tech à la guitare reprendront deux titres de Corrosion Of Conformity dont le célébre “Clean My Wounds”. Et quelle surprise ! Jason Newsted viendra, encore une fois, jouer aux côtés de cette folle tribu, enflammant davantage les fans présents. Enfin, c’est un medley sur “Walk” de Pantera, que le groupe va conclure ce set. La foule en délire exulte de plus en plus, ce show spécial aura tenu toutes ses promesses. Malgré un temps de jeu plus court que le set original, on ne peut que saluer l’effort de dépanner une autre bande de potes. Géant !

 

Rapide détour par la Mainstage 2 où SYMPHONY X a déballé son puissant power/prog. Russell Allen et Michael Romeo tiennent la barraque en l’absence de Jason Rullo, remplacé pour l’occasion par John Macaluso. Lepond et Pinnella assurent également à leur poste respectif. Côté musical, le dernier album en date “Iconoclast” sera grandement mis en avant, tout comme “Paradise Lost”. Leur prestation va envoyer du lourd et restera ancrée comme l’une des plus puissantes du weekend. “Set The World On Fire” assomera le pit, avant de laisser place à la bande à Corey Taylor, sur la Mainstage 1.

 

 

Alors que MOONSPELL va débuter son heure de concert, une bonne partie de la foule se déplace tranquillement vers les Mainstage.

 

L’heure est venue d’apprécier STONE SOUR. Corey Taylor, James Root, Josh Rand, Roy Mayorga et Johny Chow font leur apparition suite à l’introduction menant à “Gone Sovereign”. Comme à son habitude, la formation va envoyer du bois et du mou… Alors que les titres accrocheurs sont d’une redoutable efficacité en live, comme ce fut le cas lors de leur Bataclan ou bien, récemment, au Sonisphere France 2013, les ballades à l’eau de rose vont également faire leur chemin tout au long de leur concert. Appréciable ou non, c’est bien cette caractéristique qui fait de Stone Sour, le groupe que l’on connait aujourd’hui. “House Of Gold & Bones Part 1” et “Part 2“, récemment sortis, seront bien évidemment de la partie alors que les classiques tels que “Hell & Consequences” et “Bother”. Un medley sur “Nutshell” d’Alice In Chains sera également joué mais également “Children Of The Grave”, de Black Sabbath, étonnant mais appréciable. La nuit commence petit à petit à tomber sur Clisson, or Stone Sour n’a toujours pas dit son dernier mot. En effet, “Get Inside” et “30//30-150” vont ravager les premiers rangs. Une excellente prestation, une fois de plus !

 

 

Pendant que MARDUK et LORDI préparent leur entrée en scène, le feuilleton de la journée aura été le changement entre DANZIG et Ghost. En effet, à l’origine, Danzig devait cloturer la journée, sur la Mainstage 2, à 00h40, alors que Ghost devait jouer à 21h45 sous la Valley. Le coin presse fut rapidement mis au courant, bien que personnellement c’est un des Ghouls de Ghost qui nous a révélé l’information, la communication autour de ce changement soudain fut faite aux bars et au micro, mais de manière peu efficace. Les smartphones aidant et les festivaliers échangeant ensemble, l’information s’est tout de même diffusée. Glenn Danzig et les siens se sont donc retrouvés sous la Valley tandis que les monstres de Lordi avaient donné rendez-vous sur la MS2, pour un superbe show.

 

 

Les vainqueurs de l’Eurovision 2006 prennent du grade et trouvent une véritable réponse vis-à-vis du peuple français. Etant en plein tournage d’un documentaire autour du groupe, la prestation du soir sera d’ailleurs intégré à cette sortie; information dévoilée lors de leur conférence de presse. Mr Lordi, Amen, OX, Mana et Hella débarquent dans leurs costumes. La symbiose se fait parfaitement avec la foule et le show démarre sans attendre. Comme à son habitude, la formation finlandaise orchestre ses shows, à la façon d’Alice Cooper, où pyrotechnie et artifices subliment, toute proportion gardée, la prestation. Entre nouveaux titres et hits, une quinzaine de morceaux vont composer la setlist du soir. JayJay French, des Twister Sister, fera son apparition sur “It Snows In Hell”, alors que les charmantes Nympherno feront deux apparitions également. Mention spéciale aux titres “I’m The Best”, “Devil Is A Loser”, “Hard Rock Hallelujah” et “Would You Love A Monsterman?”. 23h05, les créatures se retirent et vont maintenant laisser place à la tête d’affiche de la journée; des cousins danois parait-il.

 

 

 

Les rockeurs devraient être comblés, la soirée va se terminer en beauté, sur la MS1, en compagnie de VOLBEAT, qui prend les traits d’une tête d’affiche d’un soir. Alors que leur succès est d’une évidence certaine en Europe, la France succombe petit à petit à la formation menée par Michael Poulsen. Ainsi, c’est une véritable aubaine qui leur tend les bras, que d’headliner le plus gros festival metal de l’Hexagone. Accompagné d’Anders Kjølholm et de Jon Larsen, ces derniers furent rejoints par Rob Caggiano (ex-Anthrax), qui récupère le poste laissé vacant par Thomas Bredhal. Rob fut également aux manettes de la production du dernier opus “Outlaw Gentlemen & Shady Ladies“. Les lourdes guitares droppées de la formation vont d’emblée faire mouche. Une partie du public semble découvrir la formation et adhérer à leur musique. Les cinq efforts studios du groupe seront mis à contribution durant les quatre-vingt-dix minutes de concert. Barney (Napalm Death) fera une brève apparition sur le titre “Evelyn”. De plus, comme tout au long du week-end, Volbeat ainsi que de nombreux groupes rendront hommage à Jeff Hanneman (Slayer), décédé quelques semaines auparavant; ainsi le medley sur “Raining Blood” réchauffera les festivaliers, alors que la nuit s’annonce fraiche. “Sad Man’s Tongue” fera son effet et le bluesy rockabilly du groupe trouvera son public. En cette fin de festival, il sera possible de remarquer avec stupeur que de nombreuses personnes vont se “lâcher” ou bien “péter les plombs”, créant ainsi des circle-pit délirant, chacun évacuant les derniers restes d’énérgie qui se trouvent aux quatre coins des organismes, une transe contrôlée et tellement géniale à observer (et à pratiquer *sic*). Le concert continue de belle manière, les backdrops se suivent et laissent place à différents visuels. “Doc Holliday”, “The Mirror And The Ripper” et “Pool Of Booze, Booze, Booza” concluent, en guise de rappel, ce très bon show. Soyons tout de même objectif, même si Volbeat n’a pas (encore) la carrure d’une tête d’affiche au Hellfest, leur bon vieux rock fait mouche et les festivaliers en ressortent avec le sourire, l’important est bien là !

 

Les danois de Volbeat continuant leur show, la Valley accueille chaleureusement les américains de SWANS. Deux grosses heures de show avec leur musique experimentale, tant appréciée… Après avoir ouvert pour Neurosis quelques semaines auparavant, Michael Gira et ses cinq comparses ont magistralement mis fin au bal, sous les coups de deux heures du matin. Une fin de festival spéciale et recherchée, qui aura comblé les milliers de fans venus voir les new yorkais.

 

NAPALM DEATH fait aussi son retour au Hellfest, suite à l’annulation d’Arch Enemy, pour sa quatrième participation et va, comme à son habitude mettre le feu sous la Altar. Grindcore, death metal, peu importe, Mark “Barney” Greeway et les siens, malgré l’horaire tardif, vont insuffler une haute dose d’énérgie, histoire de terminer ce weekend en apothéose ! Vingt trois titres dont sept tirés de “Scum” (1987) qui vont faire exploser le pit remuant.

 

La nuit tombée avec une magnifique pleine lune, l’heure de GHOST est arrivée. Des milliers de festivaliers se pointent devant la Mainstage 2 pour conclure cette édition 2013 du Hellfest. Ce concert tiendra toutes ses promesses et la messe occulte produite par les suédois sera LE concert de la soirée, voir du week-end. Papa Emeritus II et ses Ghouls vont se régaler et le récital produit d’un rare mysticisme. Sobriété, simplicité, efficacité, avec deux albums à leur actif dont le dernier “Infestissumam” (2013), les quinze morceaux joués ce soir vont, sans doute, changer leur relation avec la France. De nombreux fans connaissent d’ores et déja les refrains et les mélodies avant gardistes de la troupe, de quoi halluciner. Papa Emeritus II saura captiver l’attention de la foule, de jouer avec eux avec toujours une pointe d’humour. D’ailleurs, la coupure de son sur “Genesis” verra la foule acclamer les Ghouls qui ne s’étaient pas encore rendu compte de soucis technique. PE II blaguera d’ailleurs à ce propos juste après. “Elizabeth”, “Secular Haze”, “Year Zero”, “Ritual” : de superbes envolées mélodiques où l’ambiance reste malgré tout pesante. La cérémonie approche de la fin et la foule compacte observe attentivement les moindres faits et gestes du guide musical qui nous fait face. Le rappel amorcé par “Ghuleh / Zombie Queen” sera tout simplement magique (magie noire précisons) avant que “Monstrance Clock” ne voit le public suivre à la lettre les indications de Papa Emeritus II sur les refrains. Repris en choeurs, a capella, les frissons seront vite au rendez-vous. Une experience incroyable où l’ambiance régnante aura grandement joué son rôle.

 

Ghost met ainsi fin à notre Hellfest, édition 2013, sur une incroyable note. Les festivaliers profitent des derniers moments sur le site, avant de le retrouver l’année prochaine. Place à l’apéro (encore ? que voulez-vous faire autrement ?) puis au départ le lendemain pour bon nombre d’entre nous.

L’édition 2013 fini, place aux premiers constats : 112 000 festivaliers dont 102 000 entrées payantes; petite baisse mais une excellente fréquentation, avec bien évidemment un samedi qui a fait un énorme carton en compagnie de KISS et ZZ Top.

Merci à Ben Barbaud, ses collaborateurs, le service presse, les bénévoles et tous les acteurs de cette nouvelle édition, ainsi qu’à Daniel.G pour nous avoir accueilli; pour l’excellent festival que nous avons passé. A l’année prochaine, rendez-vous les 20, 21 et 22 juin 2014 à Clisson !

A l’image de l’année dernière, voici un bref débrief :

CAMPING

– Nombre de sanitaires qui a considérablement baissé, au vue de l’année dernière; ce qui n’est pas normal alors que la situation était déjà limite en 2012

– Zone balisée encore une fois, parfait

– Fermer l’accès au camping ou bien INCLURE le camping dans le festival; comme c’était le cas auparavant. La présence d’intrus, qui n’avaient pas de billets, est tout bonnement hallucinante.

METAL CORNER

– La tente est parfaite et l’ambiance y est superbe, comme toujours.

– L’orga aurait-elle fait des économies en ne reconduisant par l’espace couvert ? Idem pour l’écran ? (N’oublions pas qu’il y aura la Coupe Du Monde l’année prochaine)

– Les consignes absentes (en raison de délai/couts/prestataires), devraient faire leur retour, en raison d’une importante demande.

– Manque de sanitaires également

ESPACE CONCERT

– Epargné par les pluies du niveau de 2012, le terrain était en bien meilleur état.

– L’espace restauration est plutôt tranquille, il n’y a pas forcément beaucoup de monde, le tout étant de manger à des horaires décalés. Dommage qu’il soit fermé à 2h, après les derniers concerts, où un plat chaud ne serait pas de refus.

– La Valley est parfaite; récupération de la tente de la Warzone. Toujours la possibilité de se faufiler devant et son nickel !

– Outre son accès/agencement des bars, la Warzone est superbe.

– Un étrange goût de plastique pour la Kro, qui ne venait pas des gobelets, étrange…

– Manque de sanitaires

– Augmenter les équipes de bénévoles au stand “Merch Officiel”. L’attente étant bien trop longue.

CARRE VIP

– La plateforme qui fait office d’entrée est tout le temps blindée. Le samedi, fut la pire des journées de ce point de vue-là, les personnes debout sur celles-ci insultant et ne coopérant pas (on marche sur la tête non ?) avec les VIP voulant regagner la zone qui leur est dédiée. Pourquoi ne pas mettre deux barrières (comme celles du stand dédicace), pour filtrer de façon optimale celle-ci et de faciliter le travail des agents de sécurité.

– Les années passent et l’espace VIP est parfois invivable. Trop de monde, l’esprit s’y perd…

– Autoriser les PRESSE uniquement pour l’accès au coin média. Les conférences de presse deviennent des cirques où quasi personne ne posent de questions. Comme pendant Twisted Sister ou encore Lordi…

– Un coin consignes pour les média ne serait pas de refus.

Crédit photos : Serge Tenani

 

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