HELL ON EARTH TOUR 2012 @ Glazart (17/09/12)

Le Hell On Earth Tour revient en cette fin d’été 2012 dans le fameux et chaleureux Glazart avec un groupe habitué de la tournée : Walls Of Jericho. Le tout accompagné de quelques groupes bien connu outre-Atlantique : Death Before Dishonor, Betrayal et Hundredth. HARDCORE TIME !

Bien connu depuis plusieurs années, le Hell On Earth fait halte, seulement pour la seconde fois, dans la capitale pour nous présenter un plateau entièrement dédié au hardcore bien métallique. Tout le monde se souviendra certainement de la terrible édition 2010 avec Terror, Every Time I Die, The Acacia Strain ou encore All Shall Perish et bien sachez que celle-ci est un peu plus timide et ne fera pas salle-comble pour son second passage dans l’Hexagone. C’est donc en ce lundi 17 septembre que les portes de la salle s’ouvre vers 17h30, un horaire plutôt avancé qui ne permet pas d’être pile à l’heure pour le premier groupe jouant à 18h pétante : UPHEAVAL. Par manque de temps, nous n’avons pu arriver à temps pour voir ce prometteur groupe parisien brutal deathcore en action. Connaissant les gaziers (ndlr : Vu et approuvé lors de la finale MyRock Battle), nous pensons que le groupe a clairement assuré par leur puissance et leur technique affuté, devant un public parisien plutôt réduit. Nous vous invitons à les suivre de très près via leur page officielle et d’écouter leur EP : “Incubate The Wasteland”.

18h35, HUNDREDTH monte sur scène, et suite à un petit problème de “checkpoint” à l’entrée de la salle, nous n’avons pu voir que les deux derniers morceaux du combo américain. Mais sur ces deux morceaux, les cinq mecs de Myrtle Beach montrent une énergie entrainante à travers un hardcore mélodique efficace. Issu de leur album “Let Go”, leur dernier titre démontre tout ce que le groupe à dans le ventre via des passages lourds sans perdre une miette de mélodie. Trop court pour nous mais quand même bien foutu, pour ces deux morceaux, malgré un public pas vraiment réceptif.

Après un changement de plateau arrive le petit “inconnu” de la soirée… et pourtant l’un des plus attendus des quelques puristes parisiens : BETRAYAL. Pour leur première expédition européenne, les quatres californiens jouent sans complexe et donnent tout, histoire de montrer que ce ne sont pas des amateurs. Et bien oui, ça ne plaisante pas, le frontman Brendan en impose et balance ses screams bien virils sur un fond de hardcore bien mastoc et de moshparts imparables. Le public se réveille brutalement, la poignée de fans du groupe se fait entendre tandis que certains mosh violemment et d’autres entament un two-step avec frénésie. En bref, une claque qui fait bien mal pour un jeune groupe qui ne demande qu’à exploser.

Arrive ensuite, le fameux combo punk/metal/hardcore/ de Boston par excellence, DEATH BEFORE DISHONOR. Leur dernier passage dans la capitale remonte à février 2011 et la Peniche Alternat s’en souvient encore apparemment. Un peu plus classique et plus expérimenté que son prédécesseur, le groupe nous livre un set viril et violent. La formation a de la bouteille au même niveau qu’un Madball ou qu’un Agnostic Front, ça se ressent et une bonne partie du public n’hésite pas à bouger (mosh/pogo/circle pit) à chaque moments propices. Les titres bien connus sont joués pour le plaisir de tous dont le mythique “666 (Family Friends Forever)” et le fédérateur “Boston Belongs To Me” aux sonorités irlandaises assumées, qui termine un set bien rodé et maitrisé. C’est ça l’Amérique !

Aprés un bon quart d’heure de changement de plateau, le groupe tant attendu de la soirée, WALLS OF JERICHO, arrive et annonce une ambiance chaud-bouillante. La bande de la souriante et dynamique Candace débarque pied-au-planché avec le cultissime “A Trigger Full Of Promises”, qui met déja tout le monde KO tellement l’ambiance s’enflamme au quart de tour. Le public se compacte, l’air frais se fait rare et les mosheurs ont du mal à se frayer un chemin pour balancer leurs bras. Sans réelle surprise, le combo de Detroit nous balance la même sauce habituelle (comme au Hellfest ou au Persistance Tour), c’est à dire un mix de dix titres les plus efficaces et métalliques de leur discographie. Les classiques hardcore (“All Hail The Dead”, “A Little Piece Of Me”, “Playing Soldier Again”) sont joués pour les pûristes, tandis que les autres tueries plus métalliques et thrash (“I Know Hollywood And You Ain’t It”, “And Hope To Die”, “The American Dream”… entres autres !) achèvent, tabassent et torpillent l’ensemble de l’auditoire, à travers quelques circle pits et nombreux stage diving. Neuf morceaux et plusieurs déshydratés plus tard, WOJ revient une derniére fois avec un morceau plus traditionnel et fédérateur,” Revival Never Goes Out Of Style”, histoire de faire monter le public sur scéne et faire la fête une dernière fois.

Soirée haute en couleur bien organisée par Garance Productions/Extreme Live avec quatre groupes outre-Atlantique qui valent le détour et qui nous ont fait perdre plusieurs litres de sueurs. On retiendra tout de même les set costaud de Death Before Dishonor et de Walls Of Jericho sans oublier les jeunes (et prometteur) Betrayal qui risquent bien de faire parler la poudre pour les années à venir.

Crédit photos : Jennifer Wagner