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GROEZROCK 2013 – Jour 1 (27/04/13)

Meerhout, petite ville plutôt calme de 9 929 habitants de la province d’Anvers, en Belgique, accueille chaque année LE festival punk rock et hardcore; inaugurant ainsi les festivités musicales de la saison depuis 21 années, le dernier week-end du mois d’avril. Cette année encore, de grands noms se sont succédés lors de la 22ème édition les 27 et 28 avril : Rise Against, Pennywise, Billy Talent, Bring Me The Horizon et bien d’autres encore. Retour sur le premier jour en terres belges !

Suite à une très courte nuit, nous marchons vers la scène Etnies pour notre premier concert de la journée. ATTILA monte sur scène, le son n’est pas très bon, surtout au niveau de la batterie et de la basse, mais le quatuor deathcore d’Atlanta déchaîne une très bonne énergie sur scène. Circle pits, stage diving, nous divertissent pas mal pendant ce set.

 


Changement de scène pour aller voir CROSSFAITH sur l’Impericon Stage, une très belle façon de nous ouvrir l’appétit. Avec un son nettement meilleur que précédemment, les metalcoreux japonais nous mettent une bonne grosse claque, le son est bon et le set est carré. Le combo partage son énergie et comme pour Attila, les circle pits et crowdsurfing sont de la partie, ce que ne manquera pas de souligner le chanteur Koie Kenta qui visiblement aime la pêche du public du Groezrock.

 


CHELSEA GRIN monte sur l’Impericon, l’énergie est là, mais le son du sextette deathcore US ne l’est malheureusement pas. Heureusement que le public est présent pour réchauffer un peu l’ambiance dans le pit.

Une petite pause avant d’enchaîner sur le très bon set des canadiens d’OBEY THE BRAVE. Malheureusement, en festival, il y a plusieurs groupes qui jouent au même moment, nous allons donc sous la tente Monster pour assister au set d’A WILHELM SCREAM. Assez carré, le son est très bon, l’ambiance sur scène et dans le public est très entraînante, le chant de Nuno Pereira est bon.

 


Bien évidemment, n’oublions pas de profiter du festival via la multitude de stands, mais également pour aller voir les français d’ALASKA sur la Macbeth Stage, qui assurent un très bon set sur ce qui est sûrement la plus petite scène du festival devant quelques curieux qui sont sans doute repartis sans avoir oublié ces quatre post hardcoreux parisiens.

 

 

On continue le tour du site en aperçevant THE AQUABATS! sur la Monster avant d’aller assister à THE STORY SO FAR sur la scène Etnies. Bon son, bonne prestance, un public captivé par la performance des pop punkers de Walnut Creek. Tout celà avant d’enchaîner avec la première grosse claque du festival, EMMURE et sa puissance sonore. Frankie Palmeri et sa bande investissent l’Impericon Stage, avec une énergie débordante. Un son très bon, des titres comme “4 Poisons 3 Words” ou encore “Sunday Bacon” seront interprétés.

 

De retour vers l’Etnies afin de voir les hardcoreux américains de TRAPPED UNDER ICE puis IMPLANTS avant d’aller voir les incontournablesd’HATEBREED à la Monster Stage pour un chaos annoncé. “Everyone Bleeds Now”, “I Will Be Heard” et évidemment “Destroy Everything” seront de la partie durant ce furieux set de quarante minutes. Jamey Jasta en très grand forme, un public qui en redemande et des musiciens qui se font plaisir, voilà la recette d’un bon show.

 


Une bonne pause avant …AND YOU WILL KNOW US BY THE TRAIL OF DEAD, un set quasi dans l’obscurité, mais un bon son, ce qui est certainement le plus important au final…

 


PENNYWISE investit la Monster Stage, un quart de siècle de punk dans les pattes et une rage sur scène qui forcent au respect. Une bonne heure de musique, des tubes comme “Bro Hymn” et “Fuck Authority”, de quoi faire la fête avec un public chauffé à bloc.

 


Le temps de souffler un peu que TEXAS IS THE REASON et ROCKET FROM THE CRYPT montent déjà sur scène, le premier sur l’Impericon et le second sur la Monster, le temps pour nous de les aperçevoir avant d’aller voir COMEBACK KID, qui fête les dix ans de son mythique album “Turn It Around” (2003) et pour l’occasion, Scott Wade a fait son retour au chant pendant que Andrew Neufeld assure à la guitare et aux choeurs. Un set assez dingue qui ne laissera aucun répis ni au groupe ni au public, pas une seule minute sans qu’une personne ne monte sur scène pour un stage diving. On se demande s’il y aura plus fou le lendemain…

 

 

On passe voir TURBONEGRO qui se décrivent comme les équivalents en musique des seins et des culs, beau programme denim en perspective !

 


C’est l’heure de la première tête d’affiche du festival, RISE AGAINST, vu l’an dernier au Bataclan. Seul deux morceaux du dernier album “Endgame” (2011) seront joués, à savoir “Satellite” et “Help Is On The Way”, une heure et demie de tubes, de superbes lights, un son excellent et un public qui chante à en perdre ses cordes vocales notamment pendant “Ready To Fall”. Le temps d’une pause, Tim Mcllrath revient seul, pour interpréter “Hero Of War” en acoustique, ainsi que “Swing Life Away” pendant laquelle, il sera rejoint aux choeurs par Dave Hause puis par Goeff Rickly de Thursday durant “Make It Stop (September’s Children)” avant une fin en apothéose sur “Savior”.

 


Une très belle conclusion pour cette première journée à Meerhout, nous attendons avec impatience la seconde journée qui s’annonce aussi folle que celle-ci ! Mais avant celà l’heure est à la fête, au camping, avec DJ MIKE ROCK !

 

 

 

Crédit photos : Jennifer Wagner

 

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