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GHOST @ Zénith Toulouse Métropole (27/04/25)

Pour célébrer le 10e anniversaire de son mythique passage au Bikini, Ghost a fait halte à Toulouse dans le cadre du Skeletour, soutenant son nouvel album Skeletá. Et une chose est sûre : le rendez-vous était immanquable pour les amateurs de grands shows !

Malgré un soleil éclatant, l’arrivée sur place refroidit quelque peu : à plus d’une heure de l’ouverture des portes, la file d’attente est déjà impressionnante. En cause, la décision polémique d’interdire l’usage des téléphones portables, au bénéfice de l’ambiance générale mais au détriment des souvenirs personnels.

Pas de première partie ce soir : place à un An Evening With Ghost dans sa version compacte. À 20h30 précises, après une introduction mêlant piano classique et chants religieux, la scène s’illumine pour dévoiler le lancement du Skeletour.

Derrière un rideau partiellement déchiré, Tobias Forge apparaît sous son nouveau masque métallique en incarnant Papa V Perpetua. L’ouverture sur “Peacefield”, choix étonnant face aux débuts plus percutants des précédentes tournées (“Imperium” / “Kaisarion”), se révèle néanmoins cohérente dans la construction du set. Mais c’est surtout “Lachryma” qui propulse véritablement l’ambiance grâce à ses irrésistibles lignes de synthétiseurs 80’s.

Visuellement, le spectacle est à la hauteur des attentes : scène en fer à cheval, batterie surélevée entourée de trois choristes/claviéristes, et une immense rampe lumineuse en forme du logo du groupe. En arrière-plan, un écran incurvé de 180° déploie un show vidéo monumental.

Le set alterne nouveautés (“The Future Is A Foreign Land”, “Satanized”, “Umbra”) et classiques incontournables (“Cirice”, “Year Zero”, “Ritual”). Sur “Call Me Little Sunshine”, Papa V, paré d’une majestueuse tenue pontificale violette signée B. Akerlund, s’élève au-dessus de la scène dans une scénographie impressionnante. Quelques changements de costumes ponctuent la soirée, notamment un masque pailleté pour “Darkness At The Heart Of My Love”, avant un retour en force sur l’énergique “Ritual”.

Côté performance, mention spéciale pour “Mummy Dust”, où la claviériste lead descend en scène armée d’une guitare-synthé pour une interaction chaleureuse avec les musiciens et le public. Le final du morceau est un feu d’artifice visuel avec l’apparition d’une pieuvre géante en animation et des jets de billets à l’effigie de Ghost.

Après 1h30 d’un show millimétré, “Monstrance Clock” sonne la fin d’une messe spectaculaire, avant un rappel explosif avec “Mary On A Cross”, “Dance Macabre” et l’inévitable “Square Hammer”.

Un moment touchant vient clôturer la soirée lorsque Papa aide Fire – blessé et plâtré – à grimper sur la plateforme pour saluer le public.

Ghost confirme, une fois encore, son statut de référence live : show millimétré, visuel bluffant, qualité sonore irréprochable et setlist presque sans fausse note. Seule l’absence de certains titres majeurs (“From The Pinnacle To The Pit”, “Majesty”) pourra laisser un goût d’inachevé.

Néanmoins, avec Skeletá, Tobias Forge prouve une nouvelle fois l’étendue de son talent de compositeur, et Ghost continue de s’imposer comme l’un des groupes majeurs de la scène rock moderne.

Ghost Setlist Le Zénith, Toulouse, France, Skeletour World Tour 2025

1 Commentaire

  1. la set list change un peu selon les concerts. Jjustement, il peut y avoir “From The Pinnacle To The Pit” enchainant sur “Majesty” comme à Lyon par ex. C’est à la place de “Faith” et
    “Call Me Little Sunshine”.
    Des pb de balance au début du show mais ça s’est amélioré au fil des morceaux (batterie et basse trop présentes vs le reste surtout). Le show était impressionnant à part ça.

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