FIDLAR @ La Maroquinerie (13/07/16)

Le 13 juillet dernier, les Californiens de Fidlar étaient de passage par La Maroquinerie, en compagnie de The Videos et Shame. On vous raconte.

C’est dans une Maroquinerie remplie à ras bord (et ayant pris l’apparence d’une fournaise) que nous pénétrons en cette veille de Fête Nationale, juste à temps pour le premier groupe de la soirée. Il s’agit de THE VIDEOS, quatuor parisien composé de plusieurs musiciens connu du paysage rock dans la région. La formation nous propose un rock énergique teinté tantôt de grunge ou de punk, le tout emmené par la voix exceptionnelle de sa charismatique chanteuse Laura. Le public est déjà emballé, et on comprend pourquoi.

Rapide changement de plateau et nous voilà repartis pour un deuxième groupe. Il s’agit cette fois de SHAME, petite formation britannique presque inconnue chez nous. Et c’est bien dommage, car pour cette première date parisienne, nous assistons à une performance scénique d’une énergie rare ! Ca pogote, ça slamme, et le frontman lui même se prête au jeu, allant jusqu’à escalader les murs d’enceintes sur le côté de la scène. Côté musique, Shame nous livre un punk très anglais, teinté d’accents indé ou ska. Classique, mais efficace, alliant douceur et hargne.

Ceux que nous attendons tous pointent leur nez après un ultime aménagement de scène. FIDLAR, dont le nom est écrit en gros sur le backdrop, ouvre avec un morceau… des Beastie Boys. Et pourquoi pas ? La reprise fonctionne bien, et l’assemblée connaît bien les paroles dudit “Sabotage” et se laisse emporter sans soucis. On enchaîne très vite avec l’iconique “Cheap Beer”, lui aussi repris en choeur. Déjà, l’auditoire saute, danse et tournoie, faisant encore grimper la température de la salle.

Sur scène, le quatuor est charismatique, et tout aussi ambiancé que la fosse. Le son est plutôt bon, les lumières assez jolies, jusqu’ici tout va bien. Au chant, Zac Carper assure de sa voix si reconnaissable, et ne se laisse pas décourager lorsqu’un slammeur tente un selfie : “If you come up on stage and try to take a selfie, I will kick your ass!”, lancera-t-il.

La setlist (écrite sur des assiettes en carton, oui) est assez diversifiée. Mais évidemment, les singles récents font mouche, à commencer par “40oz. On Repeat” ou encore l’excellent et fédérateur “Why Generation”. La soirée passe très vite, et l’on aimerait en avoir encore tant c’est un plaisir de voir Fidlar jouer. Le set s’achève avec un message positif du combo, nous félicitant, en France, de continuer à venir voir des concerts malgré tout ce qu’il se passe : “You guys understand unity”, nous disent-ils.

On a hâte de se retrouver !