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DOWNLOAD FESTIVAL FRANCE 2016 – Jour 3 (12/06/16)

Après deux jours avec une météo plus ou moins capricieuse, entre éclaircies et averses, l’Hippodrome De Longchamp laisse désormais place à un terrain de boue. Les bottes, K-way et parapluies sont donc les accessoires indispensables pour cette dernière étape de cette première édition du Download parisien (et pas des moindres). Au programme : Trivium, Children Of Bodom, Volbeat et le clou du spectacle, Rammstein !

THE SHRINE (Stage 3) Comme la veille, la petite scène du festival est prise d’assaut par les festivaliers venus s’abriter au sec. Il y a beaucoup de monde, entre les curieux et ceux qui veulent éviter la pluie en musique. Ces derniers ne vont pas être déçus par le son du trio originaire de Venice Beach, Californie. Les trois barbus, qui font une démonstration de leur “psychedelic violence rock and roll”, ont été biberonnés à des groupes des 70’s et 80’s comme Black Sabbath, Black Flag ou clairement Motörhead (“Worship”). En plus d’écouter des morceaux comme “Dusted And Busted”, “The Vulture” ou “Nothing Forever” confirmant ces influences, il n’y à qu’à voir le look des musiciens !

 

 

Si ce trio classique guitare-basse-batterie n’a rien d’original, The Shrine fournit pourtant une bonne dose de rock n’roll, idéal pour oublier le mauvais temps. Mention toute particulière au huitième et dernier titre du set qui verra l’arrivée d’un special guest sur la reprise du “Waiting For The War” de Soggy, ce dernier n’étant nul autre que Beb Soggy, le chanteur du groupe français hardrock/garage/speed metal des années 80, qui déboulera sur scène torse nu, tel un mélange parfait entre Doc Brown de “Retour Vers Le Futur” pour les cheveux longs grisonnants et Iggy Pop pour son incroyable énergie. Hilarant !

 

 

SKILLET (Main Stage) – La scène principale se prépare à recevoir -sous la pluie- le premier groupe de cette dernière journée : Skillet, qui n’est pas passé par notre capitale depuis 2013. Pour le plaisir de ses fans, le quatuor jouera tous ses titres les plus célèbres de “Rebirthing”, à “Comatose” et autres “Monster”. La performance est très bien maîtrisée, on a presque l’impression d’entendre la version studio tellement les voix sont claires, tout particulièrement celle de Jen Ledger qui assurera autant à la batterie qu’au chant !

 

 

LOFOFORA (Stage 2) – Il y a déjà beaucoup de courageux devant la deuxième grande scène du festival pour le troisième set de cette dernière journée, sous la pluie. Sur scène, pas de chichi : une scénographie ultra basique avec le logo de Lofo en fond de scène ainsi qu’un drapeau de l’association Sea Shepherd accroché sur l’estrade du batteur. Le quatuor français livre une version “light” du dernier CD/DVD live “L’Epreuve Du Concert” paru en 2015, configuration de festival oblige. Dès leur arrivée, Reuno et ses acolytes donnent d’emblée le ton : “Ca va bordel ? On s’appelle Lofofora et on est juste là pour foutre la merde, il y a moyen ?”, hurle le charismatique frontman avant l’ouverture “L’Oeuf” au message toujours d’actualité : “Une seule race pour plusieurs couleurs !”.

 

 

 

Tout au long de l’heure de show, Reuno ne s’arrêtera pas de provoquer la foule avec son humour corrosif, et surtout sans langue de bois : “Putain si on m’avait dit qu’un jour je jouerai face à La Défense, comment le truc ça fout les nerfs en fait ! C’est pas vous qui me motivez, c’est de voir ce ramassis d’enculés qui s’étale sous mes yeux là bas. C’est dimanche après-midi, normalement on ne dit pas de gros mots… mais on s’en branle !”, dixit le chanteur avant “Les Gens”, qui réveillera la foule grâce à treize morceaux où le politiquement correct laisse plutôt place à une fusion/metal/hardcore enragé et engagé. Et putain, ça fait du bien !

 

 

STRANGE BONES (Stage 3) – Pour la première fois en concert à Paris, Strange Bones est une découverte pour la plupart des personnes présentes qui n’en ont jamais entendu parler. On reconnait immédiatement un rock british que seuls les Anglais peuvent maitriser, avec un petit côté punk assez sympathique. Le son, mélange de mélodies, de noisy bluesy et de groovy, attire au fur et à mesure la foule de passage par la petite scène. Malgré un set assez bon dans l’ensemble, on aura du mal à retenir une chanson en particulier.

 

 

TRIVIUM (Main Stage) – Retour sur la Main Stage pour voir la bande de Matt Heafy, qui se produit pour la première fois dans la capitale aux côtés de son nouveau batteur, Paul Wandtke. C’est sur fond de deux têtes de mort à cornes (semblables au symbole figurant sur l’artwork du dernier album) ainsi que sur un backdrop représentant un temple japonais reprenant le même visuel de “Silence In The Snow” que démarre le set avec l’enchainement “Strife” / “Rain” / “Watch The World Burn”. Le quatuor, en pleine forme et prêt à en découdre, ne fait pas dans la dentelle, tout comme les premiers rangs devant la scène principale du Download Festival France. La formation n’arrêtera pas d’encourager les festivaliers, faisant l’effort de parler quelques mots en français à coup de “Paris, tu kiffes ?”.

 

 

Alors que le septième album n’est sorti qu’en 2015, ce dernier ne sera que défendu via les seuls “Dead And Gone” et “Until The World Goes Cold”, Trivium préférant jouer ses anciens morceaux davantage pêchus de “Ascendancy” (2005) et “Shogun” (2008) et “In Waves” (2011) tout en ignorant “The Crusade” (2006). Et ce heavy metal mélodique n’est pas plus mal, surtout pour faire bouger le public en plein après-midi !

 

 

CHILDREN OF BODOM (Stage 2) – C’est un Alexi Laiho en forme qui rejoint ses musiciens sur scène pour une heure de CoB. Lancé sur “Follow The Reaper”, peu de surprise mais deux surprises tout de même ! La première sera “Trashed, Lost & Strungout” qui est sortie du placard pour l’occasion et la seconde sera l’absence de “Hate Crew Deathroll” qui ira dans ce même placard. Côté “nouveauté”, “I Worship Chaos”, “Morrigan” ou encore “Scream For Silence” sont tirés des deux derniers opus du groupe et logiquement l’essentiel du set est consacré à de bonnes vieilleries telles que “Silent Night, Bodom Night”, “Lake Bodom” ou encore “Downfall”. A noter que ce concert marquait la première à Paris en compagnie de Daniel Freyberg à la guitare, qui remplace officiellement Roope Latvala, parti l’an dernier. Pour résumé : un show sans chichi et dans une belle ambiance, que demander de plus ?

 

 

NEW YEARS DAY (Stage 3) – Déjà habitué de l’audience parisienne et seulement quelques mois après son concert en ouverture de Escape The Fate, le quatuor mené par Ashley Costello est de retour afin de promouvoir son dernier album “Malevolence” et entame le set avec “Kill Or Be Killed”. La frontwoman, assez bavarde, n’hésitera pas à solliciter les festivaliers : “on a eu des circle pit durant toute la tournée et aujourd’hui c’est la dernière date, ne soyez pas la seule ville à ne pas en faire !”, “faîtes des circle pits, ou même des pentagrams si vous vous sentez d’humeur inventive”, “tout le monde m’a dit que vous étiez le meilleur public !” etc. A part quelques soucis de son qui ont fait qu’on avait parfois du mal à percevoir la voix, le set est impeccable et on se laisse facilement emporté par l’énergie de NYD.

 

 

 

SABATON (Main Stage) – A la guerre comme à la guerre ! Cette phrase prendra tout son sens -toute proportion gardée- lors du show des Scandinaves. La pluie commence à se faire sentir et c’est un véritable déluge qui va s’abattre sur l’assemblée et sur la formation ! Néanmoins, que ce soit sur scène ou dans le pit, personne ne se laissera décourager par ce phénomène météorologique. Joakim et ses comparses seront comme toujours remuants sur scène, allant de droite à gauche, imprimant une véritable dynamique. Côté setlist, “Ghost Division” lance le show avec puissance et la suite en fera tout autant. Malgré quelques soucis imputés à la pluie, dont trois changements de micros, Sabaton maîtrise son sujet de A à Z sans forcer. Même trempés, les festivaliers participent volontiers, clapant des mains, sautillant et chantant à tue-tête au fil du set. “Primo Victoria” et “Metal Crüe” sonnent la fin du concert. Les Suédois seront quant à eux de retour avec un nouvel album et une tournée dans les mois qui suivent !

 

 

RIVAL SONS (Stage 2) – Alors que la pluie continue de tomber sur la Stage 2, les festivaliers se rassemblent pour recevoir un peu de chaleur de la part des fils rivaux californiens et leur mélange sonore alliant blues rock et classic hard rock qui sent bon les 70’s. Il émane de cette seconde grande scène un parfum vintage dégagé par la musique principalement tirée des quatre derniers albums dont le dernier “Hollow Bones“, sorti deux jours plus tôt et déjà classé en tête des charts, mais surtout par le chanteur Jay Buchanan offrant une performance magnétique et habitée. Le frontman, à la voix Plantesque, serait-il possédée par l’esprit de Jim Morrison dont sa ressemblance est de plus en plus frappante au fil des années ? Si l’on pouvait penser que faire jouer ce groupe rock dans un festival metal comme le Download entre Sabaton et Skindred serait une erreur de programmation, que nenni. La classe classic rock incarnée !

 

 

SKINDRED (Stage 3) – Retour sur la Stage 3 avec Skindred, que l’on nous présente comme un groupe de “ragga metal” éveillant la curiosité de la plupart des festivaliers venus découvrir et juger d’eux-mêmes ce style particulier. Benji Webbe (chant) arrive sur scène avec un style bling bling décalé qui le différencie totalement des groupes présents au Download, et sollicite directement la foule pour bouger, sauter, taper dans leur mains, et ira même jusqu’à faire des remarques à ceux qui ne suivront pas le rythme : “toi au premier rang, pourquoi tu restes comme ça ?!”. Mais tout le monde finira par se laisser emporter et danser par le croisement entre le heavy metal, le raggae, le punk et le hip hop de Skindred, jusqu’à retirer des T-shirts et vestes à la demande du chanteur afin de les faire tournoyer au dessus de leurs têtes !

 

 

VOLBEAT (Main Stage) – Afin d’avoir le meilleur spot pour le dernier concert de ce dimanche, de nombreux festivaliers se massent d’ores et déjà devant la scène principale, et ce, malgré la grosse averse. Et pour leur tenir bonne compagnie, ce seront les Danois, absents de l’Hexagone depuis 2013, qui auront la tâche de les divertir tout en présentant le nouvel album “Seal The Deal & Let’s Boogie” paru une semaine plus tôt. Le set d’une heure et quart, s’ouvrant d’ailleurs sur la piste d’ouverture et dernier single “The Devil’s Bleeding Crown”, verra l’interprétation au total de quatre nouvelles chansons dont “For Evigt” que le frontman Michael Poulsen chantera à la fois en anglais, mais aussi les parties danoises de Johan Olsen, ou encore “Goodbye Forever” dédié à Mohammed Ali, ainsi que l’éponyme “Seal The Deal”.

 

 

L’avant dernier disque “Outlaw Gentlemen & Shady Ladies” sera autant mis à l’honneur, n’ayant pas été défendu dans la capitale depuis sa sortie en 2013. Les anciens tubes seront aussi de la partie et dès le second morceau joué, un medley constitué de “Heaven Nor Hell”, “A Warrior’s Call” et la reprise du “I Only Wanna Be With You” de Dusty Springfield, ayant connu un succès commercial grâce à Samantha Fox dans les années 80, sera joué. C’est dire si les influences de Volbeat sont très variées, qui, musicalement, lorgne du côté du heavy metal, du blues en passant par du rockabilly pour le côté dansant des compositions.

 

 

Si les chansons ont néanmoins tendance à être répétitives, le divertissement viendra de ce qui se passe autour du set, comme un soutien gorge virevoletant dans la fosse, l’apparition d’un double arc en ciel (et même une apparition furtive du soleil !) ou encore un “coucou” de la part du frontman sorti de nulle part durant un morceau. Il y a également des éléments caractéristiques d’un set de Volbeat qui ne changeront pas tels que l’intro du “Ring Of Fire” de Johnny Cash avant “Sad Man’s Tongue” inspiré par ce dernier. En somme, un bon moment avant la tête d’affiche, même si le public reste plutôt sage !

 

 

MEGADETH (Stage 2) – Pour leur premier concert en France en trois ans, le quatuor américain thrash metal emmené par Dave Mustaine est attendu, non seulement pour présenter le nouvel album “Dystopia” paru le 22 janvier dernier, mais aussi pour introduire les deux nouveaux membres du line up : le guitariste Kiko Loureiro (Angra) et le batteur Chris Adler (Lamb Of God). Cependant, ce dernier cité n’est pas de la partie pour cette tournée européenne, étant occupé avec Lamb Of God. Ainsi c’est Dirk Verbeuren (Soilwork) qui accompagne les Américains derrière le kit ! Dommage que le combo doit jouer à l’autre bout de l’Hippodrome De Longchamp, mais comme le disent si bien les paroles de “A Tout Le Monde”, dont l’interprétation aura le même effet sur l’auditoire qu’avec l’autre formation du Big Four programmé au Download, Anthrax, vendredi, sur “Antisocial” : “A tout le monde, à tous mes amis, je vous aime, je dois partir”. Ca tombe bien, nous aussi pour ne pas louper le headliner de ce dimanche !

 

 

LAST TRAIN (Stage 3) – Avant de se préparer au show de Rammstein, détour par la petite scène afin de voir les jeunes rockeurs mulhousiens de Last Train, dont la notoriété monte à grande vitesse ces derniers temps. La performance commence assez calmement pour s’accélérer sur des morceaux plus “dansants” qui feront gentiment pogoter le public. Un très bon son et une bonne maîtrise des instruments rendront le set très agréable à regarder.

 

 

RAMMSTEIN (Main Stage) – Inutile de dire que le concert de clôture de cette première édition du Download Festival France était plus qu’attendu et les festivaliers conquis d’avance. A une minute de l’horaire prévu, un compteur décompte les secondes restantes sur les deux écrans de la grande scène jusqu’à ce que le logo du groupe s’affiche enfin et qu’une fumée rose s’échappe du haut de la Main Stage, annonçant l’arrivée imminente du sextette allemand.

 

 

Sur l’intro de l’unique nouvelle chanson “Ramm 4”, le rideau tombe et les guitaristes Paul H. Landers et Richard Z. Krupse descendent du plafond, suspendus sur des plateformes avant de rejoindre Oliver “Ollie” Riedel (basse), Christian “Flake” Lorenz (claviers) et Christoph “Doom” Schneider (batterie) sur scène. La musique s’arrête alors, un membre manquant à l’appel. C’est alors que débarque Till Lindemann (chant) en faisant des claquettes, salue la foule en jetant son chapeau qui explose, puis commence enfin la chanson inédite, dont les paroles sont constituées de titres et de paroles du répertoire des Berlinois.

 

 

La grosse Bertha industrielle, aussi bien huilée soit elle, peut également réserver son lot de surprises, qu’elle soient bonnes ou mauvaises. En effet, la formation connaitra quelques couacs que peu remarqueront, comme à la fin de “Du Riechst So Gut” lorsque Till part en coulisses pour hurler sur un technicien, micro ouvert, à cause d’un problème de retour ou de micro. Ce même technicien qui recevra avant “Links 2 3 4” le micro en pleine face, toujours par le frontman énervé. Sans parler de quelques faux départs des effets pyrotechniques alors que tout est soigneusement millimétré.

 

 

Et du feu, il y en aura tout au long du set, même si au début, c’était plutôt “de la fumée sans feu” jusqu’à la bien nommée “Feuer Frei”. Si bien qu’on pensait qu’en raison de certaines interdictions préfectorales, l’utilisation des pyros serait interdit. Fort heureusement, il n’en sera rien, bien au contraire. Le paroxysme sera atteint sur la clôture “Sonne”, tout feu tout flamme ! Par ailleurs, il ne sert à rien de tous les décrire (spoilers alert : “Ich Tu Dir Weh”, “Du Hast”, “Engel”). Un concert de Rammstein est une véritable expérience à vivre au moins une fois dans sa vie de metalhead !

 

 

Mais une fois la machine lancée, elle ne peut plus s’arrêter et les six musiciens continuent comme des pros. Mais avec Rammstein, on ne saura jamais si ce sont des éléments faisant partie du show ou non.

 

 

Les bonnes surprises viendront surtout des titres interprétés. Parmi la setlist best of figureront les rares “Hallelujah”, la reprise du “Stripped” de Depeche Mode et le provoquant “Zerstören” (ndlr : “détruire” en allemand) où le frontman, déguisé en kamikaze, enflammera sa ceinture avant d’exploser et que le logo “Pray For Paris” en hommage aux victimes des attentats de Paris soit diffusé sur les écrans géants. Mais surtout, on notera l’apparition de “Frühling In Paris”, au refrain dans la langue de Molière, joué pour la première fois depuis Bercy en 2012. Et ce ne sera pas le seul cadeau pour les Français puisque “Amerika” suivra, aux couleurs du drapeau tricolore. Jusqu’à ce soir, ce titre ne figurait pas sur la setlist de l’actuelle tournée.

 

 

Rammstein, en forme olympique, particulièrement son chanteur, délivrera assurément un concert dantesque à la hauteur de sa réputation de grosse berline scénique. Si le début du set a connu quelques aléas du direct, une fois réparés, tout se déroule parfaitement bien à vitesse grand V où il n’y a pas de place à l’improvisation. Si ce concert n’était peut-être pas le meilleur pour Rammstein, les festivaliers n’y ont vu que du feu. En espérant revoir la formation très vite, et pourquoi pas avec plus de nouvelles chansons, voir un septième album ? Un vrai bouquet final digne de ce nom pour le Download Festival France 2016 qui restera assurément dans tous les esprits !
 

Trois jours (deux journées entre beau temps et pluie et une dernière dans la boue), quarante groupes sur trois scènes ayant réuni 100 000 festivaliers à l’Hippodrome De Longchamp. S’il a connu des débuts difficiles le vendredi, première édition oblige, l’organisation du festival au chien rouge a très vite réagi et s’en sort plutôt bien dans l’ensemble pour son baptême parisien.

Mention spéciale au réseau sur place, contrairement à la plupart des autres festivals, qui a plutôt bien fonctionné sauf durant les têtes d’affiches (coïncidence ?), mais aussi la carte de réduction Uber sur la première course distribuée à la fin du premier soir, permettant aux festivaliers de rentrer pour un tarif raisonnable, lorsqu’il n’y a plus de navettes en circulation.

D’ailleurs, si en début de journée le système des navettes gratuites depuis Porte Maillot ou Porte Dauphine est opérationnel et fluide, en fin de soirée, c’est une toute autre histoire. On déplore aussi le prix de la bière (7 euros la pinte, 4,5 euros le demi pour de la Heineken). A noter aussi de nombreux vols durant les concerts.

Mais le principal, c’est que ça fait du bien d’avoir un nouvel évènement orienté grand public destiné à ce style musical tant décrié, et ce, à domicile. Il n’y a donc plus besoin de se déplacer. A l’année prochaine !

Jour 1Jour 2Jour 3

Anthony Bé
Fondateur - Rédacteur en chef du webzine RockUrLife