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CITY AND COLOUR @ La Flèche d’Or (11/10/11)

Plus tôt dans l’année, on apprend que Dallas Green quitte Alexisonfire pour se consacrer pleinement à son side project. Mardi 11 octobre, il est venu nous présenter son troisième album “Little Hell” paru cet été, pour le tout premier passage de City And Colour en France dans une Flèche d’Or sold out !

 

La salle se remplit assez lentement et l’attente se fait ressentir. Normalement prévu à 19h30, la première partie ne fera son apparition que sur les coups de 20h30. Nous aurons le droit à Hanni El Khatib, jeune américain évoluant dans un rock énergique. Il semble d’ailleurs être déjà connu d’une partie du public. A seulement deux sur scène, ce dernier, à la fois chanteur et guitariste, est accompagné de son batteur Nicky Fleming-Yaryan. De par sa formation dans un premier temps mais aussi par le style de musique, le rapprochement aux White Stripes se fait assez rapidement. Le groupe semble motivé et bien que plaisant mais dans l’attente d’un headliner particulièrement acoustique ou du moins de musique assez calme, on met du temps à s’adapter. Après trente minutes de set, ils quitteront la scène sous les applaudissements.

 

 

Le temps de changer la scène, de régler quelques dernières petites choses et City And Colour fait son apparition. On commence par “We Found Each Other In The Dark”, avec une ambiance très posée et une voix vraiment superbe, tout cela commence très bien. Le concert se poursuivra en alternant entre chansons des albums “Bring Me Your Love” (2008) et “Little Hell” (2011) sans trop de dialogue avec le public mais l’émotion est très présente. Après “Weightless”, le groupe quitte la scène et Dallas Green se retrouve à présent seul. Retour au premier album avec un très beau “Day Old Hate”. Par la suite, il nous propose de tous poser nos portables et appareils photo pour la prochaine chanson, “Body In A Box”, afin que ce moment puisse être unique, que la seule trace qu’il en reste soit dans notre tête et que cet instant se passe simplement entre lui et nous. Original comme concept et vraiment apprécié de la part du public se manifestant par des applaudissements. Alors qu’il semblait assez distant jusque-là, le chanteur semble un peu plus bavard à présent et cherche à créer un vrai lien avec le public. Il nous sollicite alors sur “What Makes A Man” en coupant la fosse en deux et faisant chanter des parties différentes du refrain à chacune d’entre elles. Il indiquera d’ailleurs que c’était surement la meilleure performance depuis le début de la tournée ! Le reste du groupe regagne la scène pour finir le set. On apprend alors à ce moment là que cette date est spéciale car non seulement c’est l’anniversaire du bassiste Spencer Burton originaire de Paris, mais aussi que la majeure partie de sa famille est présente dans la salle. On continue avec “The Girl” et “Little Hell”. Dallas nous parle de nouveau et nous fait rire en nous précisant qu’il aimerait s’adresser à nous en français mais que l’expérience ayant déjà été tentée lors d’une date d’Alexisonfire, le français pratiqué au Canada est apparemment très diffèrent du notre ! Les chansons qui suivent sont de plus en plus énergiques en finissant par “Fragile Bird” et “Sorrowing Man”. Les canadiens quittent tous la scène et le public en réclame un peu plus. Dallas Green revient alors seul sur scène, nous remercie et entame “Comin’ Home”. Les autres musiciens le rejoignent à la fin et le concert se clôt sur “Sometimes”.

 

 

On aura donc eu le droit à un concert plein d’émotion avec un set bien établi et une ambiance très chaleureuse. Bien qu’un peu timide au début, Dallas Green s’est senti de plus en plus à l’aise et a beaucoup échangé avec le public ce qui a été vraiment agréable ! Il poursuivra d’ailleurs cet échange après le concert à parler un petit peu avec tout le monde !

 

Setlist :

 

We Found Each Other in the Dark
The Death Of Me
Waiting
Grand Optimist
As Much As I Ever Could
Weightless
Day Old Hate
Body In A Box
What Makes A Man
The Girl
Little Hell
Sleeping Sickness
Fragile Bird
Sorrrowing Man
—-
Comin’ Home
Sometimes (I Wish)

 

par Timothy

 

Crédit photos : Jennifer Wagner

Anthony Bé
Fondateur - Rédacteur en chef du webzine RockUrLife