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BASTILLE @ Zénith (02/02/17)

Après la sortie de son deuxième album “Wild World” en septembre dernier, Bastille, en tournée avec le “Wild, Wild World Tour”, était de passage jeudi au Zénith De Paris. On y était.

Vers 19h30, c’est le présentateur de télévision du clip de “Fake It” qui prend la parole sur les écrans pour introduire le premier groupe de la soirée, FRENSHIP. La formation de Los Angeles propose une musique pop électro qui met un peu d’ambiance dans la salle même si musicalement, les chansons peinent à se démarquer et à séduire.

 

 

Pendant les pauses, les écrans de côté continuent de diffuser des images de coulisse de l’animateur télé avant que celui-ci présente le deuxième groupe, RATIONALE. Le chanteur et ses quatre musiciens occupent la scène pendant une demi-heure en proposant un son pop. Avec sa voix impressionnante, le frontman arrive à captiver l’audience le temps de son set.

 

 

Vers 21h15, les lumières s’éteignent. Seuls les écrans sur les côtés de la scène restent allumés. Le présentateur reprend la parole et annonce enfin BASTILLE. La formation anglaise débarque alors sur scène avec “Send Them Off!”. Elle démarre en trombe dans une ambiance déjà exaltée. Les cinq membres sont accompagnés de trois choristes à la trompette, au tuba et au saxophone qui donnent encore plus d’ampleur à la chanson. Bastille enchaîne avec “Laura Palmer”. Ça s’agite de plus en plus dans la fosse. Quelques mots en français et les premières notes de “Warmth” résonnent. Le quintette communique à plusieurs reprises avec son auditoire et partage son bonheur d’être en tournée malgré l’année difficile qui vient de s’écouler. La musique reprend ensuite avec une fosse qui saute et scande les “I’m not ready” de “Snakes”. Pour “Flaws”, Dan Smith prend un bain de foule dans la fosse puis dans les gradins en sautant et enflammant la foule avant de revenir sur scène dans une ambiance plus calme pour “Oblivion”.

 

 

On note une scénographie très soignée. Au fond, un grand écran diffuse des images faisant référence aux paroles ou aux clips des chansons. De chaque côté de la scène, deux écrans diffusent des plans resserrés du concert avec le logo des Britanniques et un bandeau qui rappelle les chaînes d’informations. En hauteur, on aperçoit aussi deux statues qui trônent au-dessus de la foule. L’ambiance entraînante reprend avec “Lethargy”. Les choristes dansent et semblent habités par les chansons. Dan Smith fait sauter l’assemblée. Tout le monde reprend les paroles. La foule se déchaîne ensuite sur “Things We Lost In The Fire”. Une vraie énergie transpire de ce concert. Pour “The Draw”, le son est plus épuré, la guitare plus nerveuse. Le batteur s’approche du bord de la scène pour appeler le public à former le signe distinctif de Bastille qu’est le triangle avec les mains avant de jeter ses baguettes. La chanson devient plus rock avec des musiciens qui se lâchent pour une partie instrumentale.

 

 

Bastille mélange les morceaux de ses deux albums studios mais l’audience chante toutes les paroles. Les écrans diffusent un message d’erreur avant “The Currents”. Le chanteur, en communion avec ses fans, est déchaîné sur “Bad Blood”. La batterie se fait puissante sur “The Anchor”. Dan Smith reprend un bain de foule pendant “Blame” et se retrouve alors au milieu du Zénith avec une grosse caisse pour “Of The Night”. Il fait asseoir puis bondir le public qui exulte à deux reprises. Le temps d’un court interlude avec une musique de générique de flash d’information, la bande poursuit cette soirée avec “Fake It”. Pour terminer la première partie de ce set, “Weight Of Living, Pt. II” résonne dans la salle avant que la formation ne récupère un drapeau français pendant “Glory” puis, la salle l’accompagne en chœur sur le refrain de “Good Grief”.

 

 

Après une courte pause où le Zénith assiste à un craquage nerveux du présentateur télé, Bastille est de retour avec “Two Evils”. Dan Smith chante depuis les gradins puis sur l’un des balcons de la salle. L’intro de “Icarus” prend des allures de Far West. Son tempo accéléré met en transe le Zénith. Pour terminer, Bastille appelle Rationale pour un final explosif sur “Pompeii” que l’assemblée entonne avant le début du morceau. Rationale se rassemble autour du drapeau français et d’une grosse caisse. Le concert se termine avec Bastille fusionnant avec son public scandant son tube.

 

 

Pour cette date parisienne, les Anglais ont offert un show exceptionnel à leur public en le faisant vibrer pendant une heure trois quart. La scénographie originale a permis à tout le monde de profiter de ce set. Bastille a donné tout son sens à son “Wild, Wild World Tour”.

Setlist :

Send Them Off!
Laura Palmer
Warmth
Snakes
Flaws
—-
Oblivion
Lethargy
Things We Lost In The Fire
The Draw
—-
The Currents
The Anchor
Bad Blood
Four Walls (The Ballad Of Perry Smith)
Blame
Of The Night
—-
Fake It
Weight Of Living, Pt. II
Glory
Good Grief
—-
Two Evils
Icarus
Pompeii