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ROCK WERCHTER 2016 – Jour 3 (02/07/16)

De retour sur le parc de Werchter pour ce troisième jour avec un temps bien plus agréable et quelques rayons de Soleil pour notre plus grand plaisir !

THE STRUTS (Main Stage) – 13h00, la journée débute avec un groupe british rock dont la réputation n’est plus à faire (la formation a, entre autres, fait figue de première partie pour Black Sabbath et The Rolling Stones au Stade De France). Le set débute avec le fédérateur “Roll Up”, issu du dernier opus “Everybody Wants”, sur lequel Luke Spiller nous prouve son aisance scénique et vocale. Toujours dans les nouveaux titres, “These Times Are Changing” fait danser le public tandis que “The Ol’ Switcheroo” le fait taper des mains en rythme tant le morceau est entrainant. Malheureusement, The Struts doit se contenter d’un petit nombre de spectateurs en début de set, car la nuit fut certainement rude pour les campeurs qui arrivent au compte goutte sur le site. En tout cas, il est indéniable que The Struts mérite sa place sur la grande scène !

KENSINGTON (Main Stage) – Le quatuor, qui fait maintenant son apparition sur scène, possède déjà une fanbase conséquente aux Pays-Bas et apparemment en Belgique aussi vu le nombre de fans présents ! Les Néerlandais entament leur set avec le fédérateur “Riddles”, un titre très stadium rock qui fait l’unanimité dans l’assemblée. Eloi Youssef assure au chant notamment sur “All For Nothing”, faisant participer l’auditoire autant de fois que possible, ce dernier ne se faisant pas prier pour montrer son enthousiasme. Ils nous donnent même envie de danser sur “War” et “Done With It”. L’ambiance est vraiment agréable et le groupe passe également un super moment, ce qui fait plaisir à voir. Malheureusement, le frontman ne s’exprimera qu’en néerlandais durant tout le set ! Impossible pour nous de comprendre un seul mot. Il ne prononcera qu’un petit “thank you”, dommage ! La performance reste quand même fort plaisante; une chose est sûre : ce n’est pas la dernière fois qu’on entendra parler de Kensington.

BAND OF HORSES (Main Stage) – C’est sur “Dull Times/The Moon” que les Américains débarquent sur la grande scène. Et on comprend bien vite que Band Of Horses est là pour nous faire voyager car les musiciens enchaînent avec “The Great Salt Lake”. On s’envole loin, très loin même ! On revient alors à la réalité avec les rythmes plus entrainants de “Casual Party” et “Solemn Oath” tandis que les voix de Ben Bridwell et Tyler Ramsey s’harmonisent à la perfection sur “Laredo”. Ben ne cesse de remercier l’audience, il avoue même avoir du mal à réaliser qu’autant de monde soit présent durant leur show. Évidement, nous avons droit aux incontournables “No One’s Gonna Love You” et “The Funeral”. C’est un sans-faute pour le quintette qui nous livre un spectacle plein d’émotions et sans accroc. C’est sur le très country “The General Specific” que le groupe quitte la scène sous les applaudissements. On serait bien resté une demi-heure de plus.

 

 

TWO DOOR CINEMA CLUB (Main Stage) – On ne présente plus les Irlandais de Two Door Cinema Club qui profitent de leur troisième passage au Werchter pour présenter le troisième album, “Gameshow”. Quoi de mieux que “Cigarettes In The Theatre” et “Undercover Martyn” pour donner le ton et réveiller le Werchter ? Les compositions sont rapides, les riffs précis et les enchainements efficaces. TDCC maitrise son jeu de scène, ce qui nous fait oublier le caractères assez répétitif de certaines de ses chansons. La nonchalance du chant d’Alex Trimble permet à Kevin Baird à la basse et Sam Halliday à la guitare de faire part de leur énergie communicative et de redonner un coup de peps à la prestation du groupe. Finalement, une petite heure de set semble peu quand Alex annonce que “What You Know” sera le dernier morceau, mais ça n’empêche pas le public de danser pour autant !

 

 

GOOSE (Main Stage) – Arrive sur scène une formation d’électro rock belge et pleine d’espoirs. Nous nous attendions à une bonne surprise. Hélas, le quatuor, venu présenter son nouvel opus, semble jouer le même morceau indéfiniment et au bout de quelques titres, le temps se fait très long. Sur scène, il ne se passe absolument rien et les festivaliers restent indifférent aux demandes du chanteur. Arrive même le moment critique du “vous en voulez encore ?” auquel l’audience répond un grand “non”. Goose quitte la scène et on reste sur notre faim.

 

 

RED HOT CHILI PEPPERS (Main Stage) – 21h40, les lumières s’allument et Flea, Chad Smith et Josh Klinghoffer font leur apparition pour l’incontournable jam d’intro ! Comme toujours, le slapping de Flea nous laisse absolument bouché bée, tout comme la maitrise technique de Josh et l’aisance de Chad. Quoi de mieux que de commencer un set avec une bonne claque ? Anthony Kiedis fait finalement son apparition sur le build up qui introduit “Can’t Stop” et la foule exulte. C’est un vrai best of que les Américains nous offrent ce soir avec un énergie débordante, mention spéciale à Flea qui parcourt la scène sans jamais louper une note malgré quelques problèmes techniques sur l’une de ses basses. D’ailleurs, les chœurs chantés par Josh couvrent presque la voix d’Anthony tout le long du show et le problème ne sera jamais réglé, dommage ! Outre ces petits détails, quelle joie de redécouvrir chaque titre qu’on a pourtant entendu des centaines de fois: “Californication”, “Dani California”, “Scar Tissue”, “Snow (Hey Oh)” grâce aux impros de Flea sur sa basse. Entre deux morceaux, voire même en pleine prestation, Chad lance ses baguettes usagées dans la fosse, créant quelques scènes plutôt cocasses, manquant de virer à l’émeute.

Toutefois, les Américains n’oublient pas leur dernier effort studio “The Getaway” avec “Dark Necessities”. Mention spéciale aussi à la courte improvisation de Flea juste avant le début de “Detroit”. Pour célébrer leur retour au Rock Werchter, les Red Hot nous réservent une petite surprise avec “Aeroplane”, un morceau qu’ils n’ont pas joué depuis dix ans en Europe, la performance de Josh sur sa guitare étant particulièrement remarquable durant le solo. Autant vous dire qu’en trente ans de carrière, les membres n’ont rien perdu de leur superbe, au contraire ! C’est sur “By The Way” que le quatuor s’éclipse pour le rappel. Chad et Josh reviennent sur scène pour un autre jam mais cette fois-ci, avec batterie et piano uniquement. Flea et Anthony les rejoignent pour “The Getaway” et enfin l’excellent “Give It Away” pour finir en apothéose un set qu’il ne fallait absolument pas manquer. La formation quitte la scène sous une ovation générale et de notre côté, on a déjà hâte de les revoir à l’AccorHotels Arena en octobre prochain !

 

 

Malheureusement, le mauvais temps ne nous permet pas de rester plus de quelques titres durant le set d’EDITORS. Nous sommes alors forcés de retourner vers le camping tout en bataillant avec la boue, déjà impatient d’être demain !

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