Reports

RAMBLIN’ MAN FAIR 2017 – Jour 2 (29/07/17)

Samedi, les choses sérieuses commencent et dès 12h30 les premiers groupes sur la Rising Stage s’enchainent déjà.

 

 

THE NILE DELTAS (The Rising Stage) – Le premier groupe, anglais, ne laissera pas le public indifférent avec un rock n’roll bluesy efficace et légèrement teinté de soul par la voix. Celui-ci peut d’ailleurs rappeler parfois The Quireboys. Une première découverte, une !

 

 

JJ NICHOLS (Planet Rock Main Stage) – La Planet Rock Main Stage sera inaugurée par Jared James Nichols. Le trio propose un blues racé et il en profitera également pour jouer deux nouveaux titres extraits du second album, dont la sortie est prévue dans les semaines à venir. L’opus s’annonce d’ailleurs plus pêchu que le premier. Autrement, Jared est un mix autant visuellement que guitaristiquement entre Ted Nugent et Zakk Wylde. Le show est sacrément efficace, avec des soli bourrés de feeling -monsieur joue sans médiator-, des morceaux accrocheurs et un frontman très prometteur.

 

 

TOSELAND (Planet Rock Main Stage) – La transition se fait avec le groupe britannique leadé par James Toseland, mais il n’aura pas la même saveur que précédemment, proposant un rock sans grande originalité et trop peu teinté de blues. L’audience sera néanmoins nombreuse à assister à la performance.

 

 

LIONIZE (Grooverider Stage) – Faisons un tour sur la scène Grooverider avec Lionize, originaire de Washington D.C.. L’univers est plutôt déjanté, racontant des histoires de science-fiction avec des rythmes et des riffs funk/soul. Avec des morceaux accessibles et accrocheurs, le public, malgré la pluie, se laissera emporté dans ce set futuriste.

 

 

BRITISH LION (Planet Rock Main Stage) – British Lion fera ensuite son apparition sur la Planet Rock Main Stage avec le célèbre bassiste d’Iron Maiden, Steve Harris. Beaucoup de curieux seront là pour voir ce bassiste anglais incontournable avec son autre formation et qui propose un hard rock mélodique, sans non plus être le groupe de l’année, mais les musiciens affichent néanmoins un réel plaisir de jouer très communicatif.

 

 

THE PICTUREBOOKS (Grooverider Stage) – Retour à la Grooverider Stage avec la grosse surprise de la journée, les Allemands de The Picturebooks qui feront déplacer leurs fans anglais. La prestation est intense et bourrée de feeling donnant la chair de poule sur chaque morceau. Philipp Mirtschink (batterie), quasi en transe à chaque frappe sur ses toms, s’est même légèrement blessé sur le dernier titre. Ce simple duo qu’il forme avec Fynn Claus Grabke (chant/guitare) réussit à capter l’attention de l’auditoire de manière instantanée. Belle surprise.

 

 

GLENN HUGHES (Planet Rock Main Stage) – Place à une légende avec le très attendu Glenn Hughes au vu du monde qui est déjà présent. En fin de tournée pour la promo de son dernier et excellent album solo “Resonate” c’est bien ses terres qui accueilleront les derniers récitals. Glenn a toujours une forme et une énergie incroyable sans parler de sa voix qui, malgré les années, ne bouge pas et se bonifie même. Le show est intense mais surtout beaucoup trop court. On aura le droit en rappel à “Black Country Communion” et le fameux “Burn”. Glenn Hughes aurait largement mérité d’être placé plus haut sur l’affiche. Peut-être l’année prochaine avec la reformation de Black Country Communion pour la promo du quatrième album studio attendu pour la rentrée. L’une des meilleures prestations du festival.

 

 

SCORPION CHILD (Grooverider Stage) – Rapide détour à la Grooverider stage pour Scorpion Child. La formation propose un stoner psychédélique de très bonne facture avec surtout un chanteur assez talentueux qui booste considérablement les compositions. Bonne découverte !

 

 

RIVAL SONS (Grooverider Stage) – Le public, nombreux pour Rival Sons, s’impatiente. Très apprécié en Angleterre, Nuno Bettencourt, également fan du groupe, est surpris de ne pas les voir jouer sur la Main Stage. Très applaudis dès leur arrivée, les Californiens, plutôt souriant, font leur entrée de manière décontractée. Rival Sons fera un show efficace sans grande fantaisie avec une setlist sans surprise. A noter un Jay Buchanan vocalement au top. On ne peut pas en dire autant pour le groupe qui garde une attitude froide sans réelle communication avec le public.

 

 

KENNY WAYNE SHEPHERD (Outlaw Country Stage) – Avant la tête d’affiche du jour, rapide détour à la Outlaw Country Stage où le bluesman américain, chanteur/guitariste originaire de Louisiane clôture la journée avec ses acolytes. Il est de retour avec un nouvel album “Lay It On Down” et quel album ! Dès les premiers titres et les soli, le son de Kenny fait la différence avec un jeu propre et un feeling qui prends aux tripes. Son jeu et ses compos sont très inspirés de Stevie Ray Vaughan entre autres. Le reste de la formation fait le job mais ce sera surtout son chanteur qui impressionne avec une puissance et une polyvalence qui permettent de donner une identité plus forte à l’univers des compositions de Kenny Wayne. Prestation parfaite malgré une ambiance assez timide.

 

 

EXTREME (Planet Rock Main Stage) – Vient enfin le tour de la tête d’affiche du jour, les Américains, très rarement programmés en headliner, et pourtant le Ramblin’ Man Fair ose. Il y a du monde devant la reformation de DOKKEN avec un line up intéressant mais aussi pour BLACK STAR RIDERS. Cependant, il y a un peu moins de monde pour Extreme. Peu importe, le quatuor donne le maximum en jouant de nombreux tubes de “Pornograffitti” et les titres sonnent toujours aussi bien. Gary Cherone est toujours impressionnant vocalement même s’il lui a fallu un morceau pour se roder. Le groupe assume son statut de tête d’affiche et Nuno n’hésite pas non plus à exploiter la taille de la scène en posant avec le bassiste Pat Badger et Gary. Les morceaux défilent et bien que le public reste dans l’ensemble calme, il n’en reste pas moins admiratif. La ballade “More Than Words” fonctionne toujours autant après toutes ces années et cette dernière est parfaitement maîtrisée par Gary et Nuno au chant. Extreme reprendra aussi deux reprises de Queen, “Little Crazy Thing Called Love” et en rappel “We Are The Champions” dédié à l’Angleterre. Sans doute leur manière à eux de remercier ce pays. Le challenge aura été relevé de la plus belle des façons et la formation mérite clairement cette place sur la programmation.

 

 

La pluie s’est tout juste arrêtée, histoire de passer une bonne nuit après cette longue journée. On remet ça demain avec, on espère, du soleil !

 

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