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MOTOCULTOR FESTIVAL 2015 – Jour 3 (16/08/15)

Pour cette dernière journée, l’heure est déjà au bilan. Pour la troisième année consécutive, le Motocultor atteint son objectif de festivaliers avec 22 500 personnes sur les trois jours. L’ajout de la troisième scène a porté ses fruits puisqu’elle permet de diversifié les groupes, et donc à terme d’accueillir plus de festivaliers. Malgré ces chiffres encourageants, le Motocultor fait pourtant triste mine, car sans subventions des collectivités publiques, l’édition 2016 sera la dernière. En attendant, profitons tous ensemble de ce merveilleux rassemblement, qui malgré de nombreux couacs dus à une organisation à flux tendu, reste bon enfant.

HEXECUTOR (Dave Mustage) – Aux grands maux les grands remèdes ! Alors qu’on a encore les dents du fond qui baignent, on se dit que la meilleure chose à faire c’est d’entrer dans le vif du sujet. On se rue donc sur la Dave Mustage pour prendre une bonne dose de speed. Du thrash old school bien speed ! Connus pour ses nombreuses prestations dans le nord-ouest, les Rennais d’Hexecutor jouent pour la première fois sur une grande scène, quasiment à domicile. Si le groupe n’a pas humainement bonne réputation dans la région dont il est issu sur scène, fort heureusement, les données ne sont pas les mêmes. En bons fans de thrash allemand, le quatuor déménage et semble avoir gagné en assurance et en maitrise au cours de ces derniers mois. Proposant une musique qui ne renierait pas Destruction et Kreator (et Deathhammer si on s’envole dans le Nord), ils envoient un thrash old school avec un soupçon de riffs heavy. Certes leur musique n’invente pas le fil à couper le beurre; mais elle est diablement efficace grâce à des riffs implacables et des mélodies ravageuses (“Hangmen Of Roazhon”, “Consecrated Slaughter”, “Napalm Assault” ou le final “Soldiers Of Darkness”). Il nous en fallait pas moins pour nous remettre en selle !

DEFICIENCY (Supositor Stage) – Petit public mais réactif qui headbang à cœur joie allant même jusqu’à se lancer dans un joyeux wall of death. Venu de Lorraine pour en découdre, et montrant ce dont il était capable, le quatuor est loin d’avoir démérité ! Malheureusement, nous passerons à côté de ce thrash, un peu trop complexe pour ce début de journée.

 

 

CLITEATER (Dave Mustage) – Après une intro, comment dire… philosophico-sexo-poétique (ou l’inverse !), le déluge s’abat sur la scène. Dans la fosse, même tornade. Les pogos ne tardent pas à s’enchainer. Il faut dire que le rythme et la violence des titres s’y prêtent à la perfection. Les brûlots, principalement extraits du dernier album “Cliteaten Back To Life” sorti en 2013 se succèderont à un rythme effréné : “Slimming Party At Kellys'”, (toute ressemblance avec un album de Cannibal Corpse ne semblera pas fortuite), sera dédié à leur potes de Gutalax qui joueront juste après sur la Massey Ferguscène et pour lesquels les Hollandais ne tariront pas d’éloges. Puis “Iqbal Worm” qui parle d’un serial killer pakistanais et dont nous vous relayons le conseil de Joost (chant) de lire les paroles. Puis nous aurons le droit aux spéciales dédicaces avec “Knob Gobbler” dédié aux femmes, ou encore “Croxteth Crew” dédié aux autres groupes qui jouent dans ce festival tous styles confondus : la classe tout de même ! Pourtant clairement il ne faut pas être devin pour se rendre compte que Cliteater ne fait pas dans la dentelle ni le mielleux. C’est brutoool, c’est lourd, c’est gras, c’est graveleux ! Mais qu’est ce qu’on se sera éclaté ! Il est coutume de dire d’une formation qu’elle “envoie du bois”, mais là ce ne sera ni plus ni moins qu’une volée de bûchettes tellement ils les auront grindés les rondins !

 

 

VERBAL RAZORS (Supositor Stage) – Sur les conseils d’une personne bien avisée, nous décidons d’aller découvrir sur scène Verbal Razors, un groupe de thrash crossover formé à Tours en 2008. Le quatuor, qui tire son nom d’un morceau des Californiens d’Exodus, perpétue une certaine tradition à travers une musique rentre-dedans et communicative ponctuée par des textes vindicatifs. La recette est tout ce qu’il y a de plus classique, à savoir un mélange entre du thrash et du punk hardcore, mais les riffs sont efficaces et les breaks de batterie mettent en valeur les passages conçus pour mosher. Proposant un style plutôt rare en France, et donc toujours rafraichissant, Verbal Razors signera une prestation honnête et convaincante.

 

 

GUTALAX (Massey Ferguscène) – Suite à un contre temps pendant le voyage, les Tchèques n’avaient pas pu se produire le vendredi comme il était originellement prévu. Les voici donc, en ce dimanche, profitant d’une réorganisation du running order suite à l’annulation de Delain. Le groupe n’est pas encore arrivé sur scène que les festivités commencent déjà. Dire que les cinq compères étaient attendus serait un euphémisme. Nous aurons carrément droit à un lancé de papier toilette et de “brosses à chiottes” en guise d’apéro. Puis le combo arrive, tous les membres vêtus d’une combinaison de protection enduite de “tâches marron”… (là, on comprend l’engouement de Cliteater pour les Tchèques !). L’assemblée, venue en nombre et bien réactif se masse en une foule compacte devant la scène. Pas une chanson qui ne déclenche une débauche d’énergie. Gutalax aura été le concert à voir… pour l’ambiance.

 

 

ALCEST (Dave Mustage) – Alcest de plein jour au beau milieu de groupe de thrash et de death, l’idée pourrait paraitre incongrue, et elle l’est ! Car il est toujours difficile de se plonger, en début d’après-midi, dans l’ambiance d’un groupe de post metal/shoegaze. Si le duo a débuté son voyage aux confins du black metal en 1999, il a su faire évoluer son registre vers un metal ambiant, planant, s’approchant du post rock et même de la dream pop sur “Shelter”. Un dernier album qui a mis une fin brutale à tout espoir de voir le groupe renouer avec un caractère plus vindicatif. Car Alcest n’a quasiment plus rien à voir avec le metal. C’est dans ce contexte, et avec des nouveaux morceaux, vaporeux à souhait, que débute le show. Si la bande peine à se mettre en marche, sentiment accentué par le fait qu’elle se montre peut communicative, nous arrivons enfin à transmuter dans son univers au tiers du set. “Délivrance”, la magie opère enfin grâce à des morceaux phares de leurs trois précédents albums comme “Percées De Lumière”, “Autre Temps”, “Là Où Naissent Les Couleurs Nouvelles”, ou bien “Les Iris”, l’un des plus anciens titres. Alcest marque les pauses, comme pour savourer cet état de vénération silencieuse dans lequel une partie du public se fond. Nous planons dans l’univers évasif, empreint d’onirisme. La musique parle d’elle-même, dans sa plus grande sobriété. Un show crépusculaire tout en délicatesse et en émotivité.

 

 

DOPETHRONE (Massey Ferguscène) – Allez donc savoir pourquoi on peut aimer un style de musique et rester insensible à des groupes qui en jouent ? C’est le constat que l’on aura avec Dopethrone. Si sur papier la description est séduisante, trois titres nous aurons fait déchanter. La faute à un stoner/doom tétrahydrocannabinolé trop orienté : vouloir être dans l’air du temps. Car s’il y a bien un style qui a le vent en pompe ces dernières années, c’est bien la scène stoner, doom, sludge. Electric Wizard a fait des petits et le groupe qui en puise son influence ne le cache pas, puisque son nom provient directement du troisième album des Britanniques. Découvert en première partir d’Acid King et Eyehategod, les Québécois ont désormais quatre albums à leur actif et se font petit à petit un nom à travers les méandres de la surproduction actuelle. Même s’il ne fait pas dans l’originalité, le trio a le mérite de s’approprier les codes du genre en proposant des compositions aussi lentes que percutantes (“Riff Dealer”, mais surtout les plus anciens comme “Tap Runner” ou “Zombi Powder”). C’est épais, poisseux et écrasant. Pourtant si l’ambiance musicale est froide et lourde, le groupe est tout l’inverse sur scène. Très à l’aise au micro pour rameuter les foules, Vincent Houde le guitariste/chanteur se montre chaleureux et ne manque pas d’humour. D’ailleurs, il n’oubliera pas les potes en invitant sur scène Ben le frontman de Fange et Huata pour interpréter “Scum Fuck Blues”. Finalement, cette attitude positive sur scène nous donnera l’envie de redécouvrir la formation sur CD et de renouer, d’une certaine manière, avec un style de musique dont nous avons été victime d’overdose. Le pari est donc réussi.

NE OBLIVISCARIS (Massey Ferguscène) – N’ayant pas pu les voir au Hellfest dernier pour cause de promotion pour The Great Old Ones, nous décidons de nous rattraper et d’aller voir la curieuse sensation Ne Obliviscaris qui propose une musique très dense, partant dans tous les sens. Imaginez du black/death mélodique basique, rajoutez des lignes de violons par-dessus, mais comme si elles ne collaient pas vraiment aux morceaux… Deux chanteurs que tout oppose, le chant clair et lyrique de Tim Charles posé par-dessus la voix black gutturale de Marc “Xenoyr” Campbell… mais sans que tout ça soit cohérent ! On a l’impression d’écouter deux groupes différents qu’on aurait superposés. Dans de rares moments, cet affront trouve enfin une voie commune. Mais bon sang, déjà sur album c’est dur mais là en live il y a vraiment trop d’informations pour ne pas avoir le cerveau en chauffe ! Et lors d’un troisième jour de fest, il faudrait être sacrément aviné pour y comprendre quelque chose. Avec la fatigue, et ayant survolé les deux essais des Australiens (“Portal Of I” et “Citadel”), et bien… ça ne le fait pas ! Pas le temps pour nous d’ingurgiter, de digérer et d’apprécier le rendu hyper progressif de leur musique décousue à souhait. Nous décidons d’écourter l’expérience afin de conserver le peu de cerveau qu’il nous reste. Ceci dit certains semblent apprécier… car il ne faut pas enlever le fait que techniquement c’est parfait !

 

 

KATAKLYSM (Dave Mustage) – Même si nous trainons les pattes pour nous rendre devant Kataklysm – il faut dire qu’on y a le droit chaque année – une bonne dose de testostérone ça remonte toujours le moral ! Changement de gabarit donc. Après les silhouettes filiformes, pour ne pas dire androgynes, de Ne Obliviscaris, nous retrouvons les Québécois bien en forme et en muscles ! Nous voilà plus dans notre registre. Certainement conscients d’avoir livré un nouvel album en demi-teinte, ils n’accordent qu’une place très infime à leur “Of Ghost And Gods”, à savoir deux morceaux (“The Black Sheep” et “Thy Serpent’s Tongue”). Pour ce qui est du reste, les fans seront dans leur élément avec un set composé des classiques comme “If I Was God… I’d Burn It All”, “Crippled And Broken”, “As I Slither” ou encore le plus véloce “The Ambassador Of Pain”. Sans faille, la puissance délivrée sur scène est toujours à l’identique et Maurizio Iacono fait toujours autant preuve de sympathie et d’humour : “Vous allez bouger ou quoi, ce n’est pas les Backstreet Boys, c’est Kataklysm, tabernacle !”. Il n’en faudra pas moins pour chauffer à blanc une foule qui ne demande que ça ! C’est simple, efficace, catchy et il y a toujours une mélodie pour accrocher l’oreille. Très sympathique en live, avec des titres qui tabassent comme il faut malgré un aspect mélodique parfois trop envahissant, Kataklysm a fait le job !

 

 

KRISIUN (Supositor Stage) – Rien qu’à écouter les balances agrémentées d’un “tabernacle”, on reconnait l’influence de la tournée avec Kataklysm ! Les infatigables Brésiliens, toujours sur les routes ne boudent pas leur plaisir. Sourire aux lèvres comme à leur habitude, ils semblent toujours aussi contents de jouer. Pas blasés pour deux sous, c’est franchement un bonheur toujours renouvelé de les retrouver sur scène. Un show énorme malgré un public moins nombreux que pour les Canadiens de Kataklysm juste avant. Le trio aura su piocher dans ses différents efforts pour nous offrir une setlist riche. “The Great Execution” aura eu la part belle, mais d’autres morceaux plus anciens tels que “Combustion Inferno” ou “Vicious Wrath” n’auront pas été oubliés pour autant. Le coup de grâce sera donné avec la blastissime “Black Force Domain” extraite de leur premier opus du même nom (1995). Et même si le public réclamera en vain “Aborticide (In The Crypts Of Holiness”  (“Apocalyptic Revelation” – 1998), les trois frangins auront mené à bien leur mission : l’auditoire est une fois de plus conquis.

 

 

 

AGALLOCH (Massey Ferguscène) – L’heure est enfin arrivée d’aller nous ruer sur LE groupe qu’on souhaitait absolument voir en cette dernière journée : Agalloch et son dark folk atmosphérique. En comparaison de Sólstafir et Alcest qui s’inscrivent dans le même ressenti, les conditions sont cette fois-ci idéales pour assister au concert. Un espace intimiste, au crépuscule, sur une scène ayant un très bon rendu sonore. L’entrée se fait sur “The Astral Dialogue”, et dès les premières notes, leur dialogue résonne au plus profond de notre âme. Tout s’enchaine très vite avec “Limbs”, extrait du merveilleux troisième album “Ashes Against The Grain”. La magie opère, nous voilà conquis. La musique d’Agalloch alterne passages atmosphériques et passages black metal sombres, créant une atmosphère ensorcelante et apaisante. Le set est principalement accès sur le dernier disque “The Serpent & The Sphere”, alors que nous aurions aimé, du fait de la rareté du quatuor américain dans l’Hexagone, avoir une meilleure vitrine de sa carrière. Mais ne boudons pas notre plaisir, la qualité de ce dernier opus nous fait passer un moment inoubliable. Et quelle fut notre joie incommensurable lorsque John Haughm annonce “Hallways Of Enchanted”, issu du sublime premier album “Pale Folklore”. Un cadeau, une bénédiction ! Courte, trop courte voilà ce que nous retiendrons de cette prestation tant la frustration est grande lorsque les dernières notes de “Plateau Of The Ages” retentissent. Passionnante et hypnotique, la musique d’Agalloch force à l’introspection et vous pousse dans vos derniers retranchements, là où il est inutile de fuir. Saisissant et grandiose.

 

 

TRIVIUM (Dave Mustage) – C’est incontestablement à Trivium qui reviendra la palme du plus beau décor de scène (d’accord, pas trop difficile nous direz-vous, vu qu’ils seront les seuls à en avoir un). Un rideau a été installé lors de la mise en place de la scène, empêchant de voir ce qu’il se passait derrière et préserver ainsi l’effet de surprise. L’effet de surprise aura été réussi il faut le dire ! Nous dévoilant une décoration scénique à l’effigie de l’artwork dur nouvel album “Silence In The Snow”, à paraître le 2 octobre, le rideau tombe, dévoilant donc deux énormes crânes blancs cornus, placés de chaque côté de la scène et dont les yeux s’éclairant de diverses couleurs. C’est à un set certes puissant, carré et bien exécuté auquel nous aurons droit, mais sans plus. Il faut dire que peu amateur du genre thrash/rock mélodique, nous aurons beaucoup de mal à trouver notre compte, même sur des titres tels que “In Waves” (qui aura bien secoué la fosse) ou encore la très énervée “Pull Harder On The Strings Of Your Martyr”. Et ce ne sont pas les deux extraits du nouvel essai à venir (“Silence In the Snow” et “Blind Leading The Blind”) encore plus mélodiques qui changeront la donne. Cependant, la prestation aura visiblement ravi les fans et c’est après tout bien là l’essentiel.

 

 

SEPTICFLESH (Supositor Stage) – En fan absolu, il sera bien évidemment impossible de rater Septicflesh, et même de ne pas être dans les premiers rangs pour s’imprégner au mieux de l’ambiance. A nouveau, les fans ne seront pas déçus. C’est la seconde fois que les infatigables Grecs honorent les terres bretonnes de leur présence, et leur précédente prestation en 2012 nous aura déjà tellement marqués qu’elle semble dater d’hier. Cela à beau être la troisième fois cette année que nous voyons le quatuor, et qu’il nous présente, à deux cheveux près, la même setlist (celle du Motocultor étant tronquée de deux titres par rapport au Trabendo en mars dernier), c’est toujours la même magie. Pour ne pas dire le même ensorcellement. Impressionnant d’efficacité, le combo n’a pas son pareil pour pulvériser son auditoire qui ne retombe sur terre qu’une fois que les dernières notes ont terminé de raisonner. Comme s’il venait de se prendre un TGV en pleine face ! Au fait, vous faites quoi vous pour la Saint Valentin 2016 ? Une petite virée à La Machine du Moulin Rouge peut-être ? Alors nous nous y retrouverons, et peu importe si la setlist n’a toujours pas changé ! Malgré tout, nous le souhaitons fortement tout de même.

 

 

 

OPETH (Dave Mustage) – Comment vous dire ce qu’il se passera pour Opeth ? Pour faire simple, disons que nous avons décidé de faire “stratégique” : D’écouter les premiers morceaux, histoire d’attendre que les derniers retardataires puissent arriver du stand restauration puis de nous précipiter pour prendre leur place tout en écoutant la prestation. L’opération devait, en théorie, être rapide et nous permettre de retourner devant la Dave Mustage relativement rapidement. Sauf que, rien ne s’est passé comme prévu, car le stand de restauration n’a pas désempli malgré l’arrivée des Suédois sur scène. C’est donc devant un stand noir de monde que nous nous retrouvons avec une faim de loup et un petit stock de tickets à utiliser. Semblant apercevoir un léger mieux du côté des crêpes, c’est là que nous choisirons de tenter une approche. Petit à petit, n’ayant toujours pas avancé d’un cran, nous entamons la conversation avec les voisins, et le concert n’est alors même plus un fond sonore. Au final, l’attente aura duré pendant tout le set d’Opeth, et aurait même pu durer encore plus si, arrivé à la personne devant nous, le stand n’avait pas tout bonnement fermé ! Pauvres bénévoles qui ont du annoncer à la foule affamée massée devant eux qu’elle ne serait pas servie. Et nous réaliserons par la même occasion que le rideau est également tombé sur la scène. Résultat des courses, concert raté et hop, au lit sans manger ! Si ce n’est pas une double punition, cela y ressemble fortement.

 

 

Mais ce serait compter sans l’incroyable gentillesse et la solidarité des festivaliers qui avaient réussi à être servis et qui ont gentiment insisté pour partager avec nous la pauvre crêpe qu’ils avaient eue. Car oui c’est cela le Motocultor comme on l’aime : une programmation au top bien sûr, mais aussi une ambiance sympathique et conviviale ! Et c’est pour cela que nous y revenons chaque année avec grand plaisir. Et l’édition 2016 ne fera évidemment pas exception (d’autant que nous avons déjà les tickets pour les repas). Par contre, s’il vous plait les équipes de l’organisation, faites quelque chose pour la restauration, aussi bien pour les festivaliers que pour les bénévoles qui en auront bavé pendant ces trois jours de folie. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour les 19-20 et 21 août 2016 !

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