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MAIN SQUARE FESTIVAL 2015 – Jour 2 (04/07/15)

Retour sur cette deuxième journée au Main Square Festival d’Arras, la plus attendue par les fans de rock. Et sans doute la plus fréquentée !

A-VOX (Green Room) – Premier concert de ce deuxième jour avec le second lauréat du Tremplin Main Square 2015. Un duo électro pop local (cela va sans dire) à l’énergie débordante. On devine le jeune âge de la fratrie, et cela n’enlève rien à leur charisme, le tout surplombé par une imagerie colorée (baguettes fluos, cheveux rouges, etc). Une formation prometteuse, à suivre !

 

 

CIRCA WAVES (Main Stage) – C’est le quatuor anglais qui ouvre aujourd’hui la Main Stage avec son rock indie, parfois un peu pop. Ambiance festive, surtout dans les premiers rangs, et concert techniquement irréprochable. Certains morceaux se ressemblent un peu, c’est le seul défaut. Mais la joie de vivre de la formation se ressent jusqu’en fond de Citadelle et nous fait vite oublier ce détail.

 

 

COASTS (Green Room) – Pendant ce temps sur la Green Room arrive un quintette au style similaire (indie pop rock). Venu lui aussi d’Angleterre, le groupe se défend honorablement et attire un public relativement nombreux, surtout pour un début de journée. Là encore, affaire à suivre.

 

 

TWIN ATLANTIC (Main Stage) – Retour sur la Main Stage pour un concert assez attendu : celui de Twin Atlantic. La formation écossaise nous présente son rock tantôt “musclé” (pour citer la bio du programme du festival) tantôt teinté de pop. Le passage de l’un à l’autre peut d’ailleurs surprendre dans un premier temps mais sait rester subtil, même en live. Accompagnés d’artworks psychédéliques en fond de scène, les quatre membres nous livrent une heure de spectacle très agréables, et les fans en redemandent !

 

 

BRNS (Green Room) – Sur la scène d’à côté se déroule l’excellent concert de BRNS. Et c’est à ce moment là qu’on se rend compte de l’ampleur de la fréquentation du Main Square. La foule est immense, compacte, et on ne peut simplement pas circuler. Mais cela ne nous empêche pas de profiter du spectacle livré par la formation belge et même de danser (si, si) sur les beats de l’indé art pop rock parfaitement exécuté. Mention spéciale pour le leader, réussissant l’impensable : une technique sans faute à la batterie et au chant… En même temps !

 

 

RIVAL SONS (Main Stage) – Du bon vieux rock made in USA ! Que demander de plus ? Le combo californien nous prouve que malgré tout, les meilleures soupes sont souvent faites dans les vieux pots. Un concert clair et efficace, appliquant les recettes qui ont déjà fait leurs preuves.

 

 

 

JAMES BAY (Green Room) – Arrive le tour d’une des révélations de l’année, en la personne de James Bay. Son album “Chaos And The Calm“, sorti plus tôt en 2015, avait déjà conquis l’audience. Mais les morceaux indie rock et les nombreuses ballades prennent une dimension carrément soul en live (en témoigne une très jolie reprise du “If I Ain’t Got You” d’Alicia Keys). Bien au delà de ce qu’on peut imaginer, le concert est tout simplement sublime. Pas du tout monotone, et techniquement nickel, que ce soir la voix ou la guitare. Chapeau (et pas que sur sa tête) !

 

 

SKIP THE USE (Main Stage) – L’une des références actuelles en matière de rock dans notre pays. La formation, donnant un concert dans sa région d’origine, a fait trembler les planches de la Main Stage. Comme d’habitude quoi. Pour ceux qui n’auraient jamais vu le groupe sur scène, c’est très simple : un frontman au charisme impressionnant et à la voix irréprochable, soutenu par des musiciens tout aussi doués. Un rock teinté de funk, de pop et de punk à la fois. Rajoutez une foule en délire emportée par un enchaînement de tubes. Voilà, vous y êtes ! Ah, et puis on a joué à “1, 2, 3, Soleil”, aussi.

 

 

ROYAL BLOOD (Green Room) – Encore une révélation de l’année dernière, et des musiciens que l’on aurait aimé voir sur la grande scène ! Fidèle à sa réputation, le duo anglais livre un show explosif. Le cocktail basse/batterie rend tout aussi bien sur scène qu’en studio, et le charisme de la bande est tel qu’on a l’impression de regarder (et d’entendre) un véritable orchestre. Les morceaux s’enchaînent et ne se ressemblent pas devant les yeux d’une assemblée très impressionnée (ça se comprend). Dommage qu’une bonne partie de l’auditoire ne parte rejoindre la Main Stage dès les premières notes de Muse.

 

 

MUSE (Main Stage) – Et justement, le trio le plus idolâtré du monde (on suppose) fait rapidement son entrée devant une foule hyper nombreuse et compacte de bout en bout (comptez vingt bonnes minutes pour traverser la Citadelle, chose qui ne devrait en prendre que cinq). Le set s’ouvre sur “Psycho” et donne très vite le ton. Les trois musiciens sont bel et bien légendaires, bourrés d’énergie et prêts à faire du grand spectacle ! Au chant, Matthew Bellamy livre une performance incroyable, notamment sur “The Handler”, envoûtante. Un concert quasi-parfait, si ce n’est pour sa setlist, un peu décevante. Festival “grand public” oblige, le trio enchaîne (à deux ou trois exceptions près) single sur single. Le plus déplorable est le doublon “Starlight”/”Mercy”, heureusement rattrapé par l’unique surprise “Apocalypse Please” et par le superbe final sur “Knights Of Cydonia”.

CHARLI XCX (Green Room) – Difficile de revenir sur la Green Room après toute l’agitation du concert précédent, mais les aperçus que l’on a du concert permettent tout de même de constater que la voix et l’énergie de la chanteuse sont bien là ! A fond dans son personnage, la jeune femme donne un concert provoquant et déjanté très convainquant.

 

 

MADEON (Main Stage) – Si une partie de la foule s’est dissipée, les clubbers sont visiblement nombreux. Devant un public encore bien présent, le jeune Français, qui n’en est pas à son premier set au Main Square, livre un set efficace entre minuit et plus d’une heure. Pour résumer en un mot : puissant !

 

 

FAKEAR (Green Room) – Plus subtile, l’électronique du prodigieux Fakear vaut vraiment le détour. Les beats du DJ se dégustent doucement, avec une admiration certaine pour la performance technique. Le côté presque cinématographique des morceaux est encore plus flagrant sur scène, et on ne s’en lasse pas, tant et si bien que l’heure de set pourtant bien remplie semble trop courte. Encore !

 

 

Ce deuxième jour s’achève au beau milieu de la nuit et l’on repart encore une fois avec des souvenirs plein la tête. A demain, la Citadelle !

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