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LOLLAPALOOZA BERLIN 2015 – Jour 2 (13/09/15)

Après une fabuleuse première journée, nous sommes curieux de découvrir ce que cette édition berlinoise du Lollapalooza a encore à nous offrir. Direction le Tempelhof pour faire le plein de décibels et savourer une dernière journée prometteuse !

COASTS (Mains Stage 2) –  Alors que le soleil est à son zénith, le quintette venu de Bristol donne un set énergique devant une foule malheureusement éparse mais ravie. On ressent une bonne communication entre les membres du groupe qui livrent une prestation solaire, donnant au festival des airs de vacances à coup de “Oceans” et de “Rush Of Blood”.

 

 

POND (Alternative Stage) – C’est ensuite au tour du quatuor australien et son rock psychédélique de nous faire décoller de notre tarmac pour nous transporter haut, bien au-dessus des nuages notamment sur “Waiting Around For Grace”. On assiste alors à un set puissant et perché. Affublé d’une grande tunique jacquard, le chanteur Nick Allbrook se donne vraiment et se meut sur scène comme une marionnette, ignorant le parterre quelque peu parsemé qui lui fait face. “Ceci est le dernier concert de notre tournée”, lâche-t-il, ce qui nous fait d’autant plus regretter le manque de curieux. Qu’importe, Pond joue pour nous comme il aurait joué pour des milliers de spectateurs et nous sommes absolument conquis.

 

 

BRAND NEW (Main Stage 2) – A 14h, nous avons rendez-vous avec Brand New. La fleur au fusil à l’oreille, Jesse Lacey donne de sa voix rocailleuse pendant tout le set.  Si le show est rock et puissant, contrastant avec la ribambelle de fleurs serpentant sur le pied du micro, on reste pantois quant au départ de scène très brusque de la bande.

 

 

STEREOPHONICS (Main Stage 1) – Bien que vus à Rock En Seine fin août, on passe quand même au concert de nos Gallois préférés. Et nous ne sommes encore une fois pas déçus. Ils nous livrent une très belle performance, saluée par une foule plus que dense. “I Wanna Get Lost With You”, issue de leur dernier album “Keep The Village Alive“, paru deux jours plus tôt, fonctionne à merveille. Et ce sont sur des adieux sans fin que se termine un set parfait pour cette chaude après-midi.

 

 

BELLE AND SEBASTIAN (Main Stage 1) – Il est 17h quand les Ecossais entrent sur scène, sous un ciel couvert. Mais on peut compter sur leur show tout en douceur pour nous ramener le soleil. Malgré l’absence de la violoniste : “Elle n’a pas pu atterrir” nous confie, contrit, Stuart Murdoch, “Piazza, New York Catcher” et “Allie” savent charmer petits et grands.

 

 

LITTLE DRAGON (Alternative Stage) – Nous gagnons ensuite la scène alternative où officie Little Dragon. On oublie vite les quinze minutes de retard de la formation tant la performance se révèle pop et punchy. Divers losanges à ampoules orange font office de décor donnant plusieurs dimensions à ce set électro et énergique.

 

 

MUSE (Main Stage 1) – Depuis 20h la foule s’affaire autour de la Main Stage. A 21h30, la marée humaine trépigne d’impatience. Heureusement, le spectacle est au rendez-vous. Entre jeu de lumière et jeu d’images en noir et blanc, l’entrée en scène de Muse est léchée, rock et grandiose. Pas moins de dix-huit morceaux sont joués avec une fougue et une énergie sans pareille. Des désormais classiques “Madness” et “Time Is Running Out” aux  récentes “Psycho”, “Dead Inside” et “Mercy”. Ces dernières, issues du dernier album “Drones” sont d’ailleurs très bien défendues par un Matthew Bellamy en très très grande forme. Les guitares rugissent, le rock est poisseux et le public suit. Un grand moment de rock n’roll !

 

 

TAME IMPALA (Alternative Stage) – Au même moment, Tame Impala tente tant bien que mal de se faire entendre. Les scènes sont trop proches pour empêcher le son de Muse de couvrir un peu trop le concert des Australiens et c’est bien dommage. Les fans sont néanmoins présents et comptent bien faire comprendre à leurs idoles qu’eux les écoutent parfaitement bien ! Ainsi s’achève notre journée, le rock psychédélique doux et enivrant de Tame Impala tentant de se faire une place méritée entre les tubes impétueux de Muse.

 

 

La première édition européenne du Lollapalooza est maintenant terminée. Et quelle édition ! Entre performances inoubliables, très bonnes découvertes et excellente organisation, nul doute que ce premier essai européen restera dans les annales. On regrettera seulement la prise en charge discutable des festivaliers à la sortie et les petits problèmes techniques. Mais rien ne peut être parfait, c’est aussi ça un festival ! En attendant, on a hâte de réserver nos billets d’avion pour Berlin et d’atterrir une nouvelle fois sur le tarmac du Tempelhof en 2016.

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