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IMAGINE DRAGONS @ AccorHotels Arena (22/02/18)

À l’occasion de leur tournée européenne, les Américains d’Imagine Dragons sont de passage à Paris pour un show qui affiche complet depuis plusieurs semaines. C’est accompagné de K-Flay qu’ils tenteront d’enflammer l’AccorHotels Arena, RockUrLife y était, on vous raconte tout !

C’est donc la chanteuse K-FLAY qui ouvre le bal ce soir. Elle présente une musique électronique et un peu répétitive teintée de quelques guitares électriques. Mais plus le show avance et plus la musique semble devenir plus dur et “rock”, les guitares sont plus lourdes et les riffs plus effrénés. Cependant, cela n’empêche pas la musique de tourner en rond. Dommage, car l’artiste est à l’aise sur scène et le public est réactif, au point de faire plusieurs vague de lumières avec les smartphones pour illuminer l’Arena. K-Flay remercie la salle et quitte la scène pour laisser place à la très attendue tête d’affiche.

Les lumières s’éteignent et les écrans géants commencent à diffuser des vidéos pour l’introduction d’IMAGINE DRAGONS. Les musiciens font leur entrée ensemble sur “I Don’t Know Why” qu’ils ont retravaillé et adapté pour leur tournée. Mais dès la fin de la première chanson, le chanteur Dan Reynolds s’arrête pour parler à la foule, de manière un peu classique et raconte à quel point c’est “génial de jouer à Paris” puis devient beaucoup plus sérieux en parlant d’un enfant présent qui se bat contre le cancer, il demande à la foule de l’aider à le retrouver dans la salle et c’est mission réussie, il lui dédiera la chanson suivante, à savoir “It’s Time”.

 

 

Le show reprend et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe est en forme. Pas une fausse note pendant la totalité du set, que ce soit les solos de guitare, de basse ou de batterie, tout est impeccable. Le plus impressionnant reste la voix du frontman, qui, malgré la hauteur des notes et sa manière de chanter, ne sonne jamais faux. Le plus appréciable pendant ce concert est la proximité que la formation installe avec l’audience, il lui parle à plusieurs reprises, joue avec elle à travers les morceaux qui ont été spécialement modifiés pour la tournée. Les membres se sont même permis le luxe de traverser la fosse pour se rendre sur une scène secondaire pour un show acoustique. Les fans installés tout au fond de l’AccorHotels Arena auront donc eu la chance d’être au plus près du quatuor pour entendre des versions très appréciables de “I Bet My Life”, “Bleeding Out”,”Amsterdam”, “Polaroid” et “Dream”. Certains membres échangeront également d’instruments comme Daniel Platzman troquant sa batterie pour une guitare et un violon ou Ben McKee, le bassiste, qui, lui, prendra un violoncelle.

 

 

La bande, une fois repartie de la même manière qu’elle est arrivé, reprend le set sur la scène principale, en jouant trois titres dont “Thunder” en featuring avec K-Flay, l’artiste présente en première partie, qui apporte une autre version du deuxième couplet de la chanson. Imagine Dragons s’échappe de la scène après “Believer”, mais après que l’auditoire ait littéralement fait trembler l’AccorHotels Arena, les Américains reviennent pour interpréter deux derniers morceaux, “Walking The Wire” et le tube “Radioactive”, encore dans une version adaptée au set, avant de définitivement quitter la salle.

 

 

Un set sans accroc ce soir pour Imagine Dragons qui a livré une performance incroyable haute en couleurs. Le groupe ne s’est pas juste contenté de réciter son dernier album “Evolve“, mais a bien travaillé un spectacle pour le plus grand plaisir de la foule, tout en apportant un coté très humain avec beaucoup de proximité avec l’assemblée. Pour les malchanceux qui n’auraient pas pu assister à ce show, rendez-vous le 3 avril pour la dernière des deux dates parisiennes du quatuor à l’AccorHotels Arena.

Setlist :

I Don’t Know Why
It’s Time
Gold
—-
Downfall
Whatever It Takes
I’ll Make It Up To You
Mouth Of The River
Yesterday
Start Over
Demons
—-
Rise Up
On Top Of The World
—-
I Bet My Life
Bleeding Out
Amsterdam
Polaroid
Dream
—-
Arrival
Thunder
Believer
—-
Walking The Wire
Radioactive