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FESTIVAL BEAUREGARD 2016 – Jour 1 (01/07/16)

Après le Before, le festival est enfin lancé ! Retour sur cette première journée, quelque peu pluvieuse.

Le festival est très calme en ce début de première journée. La majorité du public n’arrivera qu’en début de soirée, en même temps que le soleil.

AA (Scène John) – La petite formation originaire d’Agen qui mêle indie, pop et électro n’aura qu’une faible audience aujourd’hui. L’audience n’ose pas trop se mouiller et préfère écouter de loin, à l’abri de la pluie. La musique, particulière, basée sur des sons fabriqués faite à partir de divers instruments auxquels s’ajoute une voix chaleureuse, a du mal à accrocher les festivaliers.

 

 

THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE (Scène John) – Formé aux États-Unis dans les années 1990, le groupe a déjà de longues années de carrière derrière lui. Acclamé sur le début de la prestation, les morceaux se suivent et se ressemblent. Petit à petit, l’auditoire n’est plus concentré sur la prestation des musiciens. Monotone et pas vraiment plaisant, la formation ne fait rien de particulier afin de capter l’assemblée et la transporter dans son univers. Nous nous sommes contentés d’écouter.

 

 

FEU! CHATTERTON (Scène Beauregard) – Le quintette de dandys parisiens vient nous présenter ce soir son premier album “Ici Le Jour (A Tout Enseveli)“, sorti l’année passée. Emporté dans un autre univers grâce à la voix d’Arthur, lyrisme, finesse et poésie se mêlent à la musique envoûtante. Depuis ses débuts en 2011, la formation n’a cessé de grandir, fusionnant sur scène ferveur et passion tout en captivant le public.

 

 

BECK (Scène Beauregard) – Après le rappeur NEKFEU qui jouait juste avant, nous changeons littéralement d’univers en l’espace de cinq minutes. Beck s’affirme en mélangeant différents styles musicaux : folk, rock, blues, funk, rap et bien plus encore. Beck Hansen, avec son style de cow-boy, et ses musiciens équipés comme pour un show à l’américaine, enflamme la scène principale. Une belle diversité qui se dégage tout au long du set. Grâce à son dernier album, “Morning Phase”, il remporte deux prestigieux Grammy Awards l’an dernier. Et lorsque l’on voit la prestation scénique, on comprend mieux pourquoi ! Il transporte le public dans son univers, sans en faire trop.

 

 

GHINZU (Scène John) – A l’heure où la Belgique est en train de perdre en quart de finale de l’Euro 2016, les Belges investissent la petite scène du festival. Le chanteur, installé derrière son clavier, attise tous les regards. Accompagné de ses quatre musiciens, il joue des anciens titres (aucun album sorti depuis 2009). Les connaisseurs arrivent se frayer un chemin dans leur univers mais le reste de l’audience, pour qui cela reste une découverte, n’arrive pas à s’imprégner de la musique.

 

 

THE CHEMICAL BROTHERS (Scène Beauregard) – Le duo anglais, composé de Tom Rowlands et Ed Simons derrière leurs platines, s’apprête à monter sur la scène principale peu avant 23h30. La prestation ne cessé de monter en puissance et de nous épater aux moyens de divers dispositifs scéniques (silhouettes projetées derrière eux, structures géométriques ou encore deux robots géants qui finissent par apparaitre devant nos yeux). Une partie du public est ravie, l’autre trouve le show long, répétitif et donc peu captivant. Les avis sont mitigés concernant l’une des têtes d’affiches de cette première journée.

THE SHOES (Scène John) – Le dernier album “Chemicals” paru en octobre dernier, dont le nom se rapproche étrangement du groupe que nous avons pu voir juste avant, est en effet un hommage aux deux anglais. The Shoes, duo originaire de Reims sait très bien assembler images et sons, et il nous le prouve une fois de plus ce soir. En fond apparaissent captures d’écrans, memes Internet ainsi que des gifs issus de la pop culture et cela en amuse plus d’un. Côté musique, la performance est plus rock en live : les guitares et la batterie se mêlent parfaitement à la musique électronique. La foule danse, en transe et ne souhaite pas que cela se termine.

Une première journée faisant ressortir des avis mitigés. Voyons voir si le deuxième jour fera l’unanimité avec Robert Plant et les très attendus The Kills.

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