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Wolf Alice à Paris : retour fulgurant en toute intimité !

Il aura suffi d’un post de dernière minute pour déclencher l’émeute : Wolf Alice annonçait, à la surprise générale, un concert parisien gratuit dans un arrondissement tenu secret jusqu’au bout. En quelques minutes, les places s’évaporaient, laissant dans leur sillage un nuage de frustration… et une poignée d’élus.

Ce show exclusif s’inscrivait dans une mini-tournée de warm-up amorcée en Irlande, prélude à la sortie du très attendu quatrième album, The Clearing, prévu pour le 29 août. Et autant le dire : le quatuor londonien n’a pas fait les choses à moitié.

Dans une ambiance survoltée mais toujours bienveillante, Ellie Rowsell et sa bande ont livré un set aussi intense que généreux. Les classiques tels que “Don’t Delete The Kisses”, “Bros” ou “Smile” ont côtoyé des morceaux plus rugueux à l’image de “Yuk Foo”, hurlé à travers un mégaphone, avec une sirène en intro pour faire monter la tension d’un cran. Punk dans l’attitude, furieusement libre dans l’exécution.

Mais le moment fort de la soirée, c’était l’inédit. Deux nouveaux morceaux ont fait leur apparition : le single incandescent “Bloom Baby Bloom”, déjà clippé par Colin Solal Cardo, et surtout “The Sofa”, dévoilé pour la première fois. Ballade douce-amère qui viendra conclure le nouveau disque, ce titre voit Rowsell explorer les désillusions post-adolescence avec une pudeur désarmante. De quoi se perdre dans ses pensées, affalé sur un canapé, les yeux rivés vers des lendemains incertains.

Ce concert intimiste sonnait comme une déclaration d’amour à une fanbase de la première heure, avant un saut dans le grand bain : tournée UK dans les arénas, passage par le Zénith Paris – La Villette en novembre, et des dates déjà annoncées à Lyon et Toulouse. La jauge change, l’intensité reste.


Avec The Clearing, Wolf Alice semble prêt à embrasser une nouvelle ère, plus ambitieuse, plus audacieuse. Et à en juger par ce set incandescent, l’attente ne sera pas vaine.

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Stéphanie K Perera
J'ai la tête dans les nuages, des paillettes plein les yeux et les oreilles qui dansent (pas littéralement, je ne sais pas les faire bouger sur commande malheureusement, mais pour environ 20% de la population, il paraît que c'est un jeu d'enfants...)