PRESIDENT : le phénomène masqué secoue la scène rock britannique avec un premier single énigmatique, “In The Name Of The Father” !

Une nouvelle secousse s’est fait sentir dans l’underground britannique avec l’arrivée fracassante de PRESIDENT, groupe masqué dont l’identité intrigue autant qu’elle fascine. Le tout premier single, “In The Name Of The Father”, marque non seulement ses débuts musicaux, mais aussi l’ouverture d’un chapitre aussi mystérieux qu’ambitieux dans le paysage du metal moderne !
Depuis plusieurs semaines, les spéculations allaient bon train après l’ajout de PRESIDENT à l’affiche du Download Festival – un privilège rare pour un groupe encore inconnu, qui attisait déjà toutes les curiosités sans avoir publié la moindre note de musique. L’effet viral n’a fait que croître avec la diffusion de teasers énigmatiques et d’une identité soigneusement dissimulée derrière des masques et des lumières néon rouges, alimentant rumeurs et théories sur leur origine.
Au centre de toutes les attentions, un nom revient avec insistance : Charlie Simpson. Le chanteur multi-instrumentiste, connu pour ses aventures avec Busted et Fightstar, serait – selon de nombreux indices – la voix et la force créative de PRESIDENT. Plusieurs éléments semblent corroborer cette rumeur, notamment le fait que le single est publié via King Of Terrors/ADA, structure dirigée par Charles Robert Simpson lui-même, ainsi que l’enregistrement du nom “PRESIDENT” par Komorebi Entertainment Limited, une société détenue par Simpson. L’artiste, déjà familier des masques depuis sa participation remarquée à la version britannique de The Masked Singer en 2023, cultive l’art du secret comme personne.
Musicalement, “In The Name Of The Father” impose un son massif, hybride, entre metal moderne, atmosphères cinématographiques et touches électroniques. Le morceau, porté par une production puissante, se présente comme “une méditation brute sur la peur existentielle et l’inévitabilité de la mort, en référence au “King Of Terrors”“, selon le communiqué officiel. L’écoute révèle une voix autotunée et abrasive, des guitares tranchantes, et une construction qui privilégie l’impact à l’ostentation, fidèle à la volonté du groupe de placer l’intention artistique au-dessus de l’identité de ses membres.
PRESIDENT s’est également distingué par ses messages adressés à la communauté rock, jouant habilement sur l’imaginaire politique et le registre solennel d’un “Presidential Address” : “Quelque chose bouillonne. Un bruit sourd, une onde à travers la république de l’underground. Nous avons appelé. Vous avez écouté. Votre curiosité, vos questions, vos conversations… Nous avons tout observé. Voici notre première proclamation. “In The Name Of The Father”. Ceci est la première fissure à la surface. Voici votre PRESIDENT. Nous nous verrons bientôt. Godspeed.”
Dans un récent échange, le groupe poursuit : “Nous ne sommes pas venus pour murmurer. Nous sommes venus pour bâtir. Un mouvement. Un son. Un futur. Des plans sont en marche – bruyants, incontournables. Et bientôt, le monde les entendra. Restez attentifs. Restez unis. Et, par-dessus tout – restez bruyants.“
Point d’orgue de ce lancement savamment orchestré : PRESIDENT fera ses débuts scéniques lors du Download Festival, le 15 juin prochain, à 16h25 sur la Dogtooth Stage. Un créneau déjà très convoité pour une première apparition, preuve supplémentaire du sérieux de l’entreprise et de l’intérêt qu’elle suscite. La scénographie promet, elle aussi, de prolonger le mystère, avec un goût prononcé pour l’anonymat et la mise en scène, dans la lignée des nouveaux phénomènes masqués comme Sleep Token – à qui PRESIDENT a d’ailleurs déjà été comparé, tant sur le fond que sur la forme.
À l’heure où le rock cherche ses nouveaux visages, PRESIDENT entend détourner les projecteurs de l’individu pour mieux faire parler la musique et l’expérience. Avec “In The Name Of The Father”, le groupe impose d’entrée une vision radicale, mêlant force brute, mystère et ambition artistique. Un premier acte retentissant, qui donne le ton d’un projet aussi insaisissable que fascinant.
À surveiller de près : la suite de la “République” PRESIDENT s’annonce déjà comme l’un des événements les plus intrigants de l’année sur la scène alternative britannique.
