La machine punk rock Green Day n’a pas dit son dernier mot. Moins de 24 heures après avoir reçu leur étoile sur le Hollywood Walk Of Fame, Billie Joe Armstrong, Mike Dirnt et Tré Cool dégainent l’incendiaire “Ballyhoo” !
Sorti ce 2 mai, ce titre survolté figure sur la réédition deluxe du dernier album Saviors, prévue pour le 23 mai. Un retour aux sources revendiqué, produit par l’éternel complice Rob Cavallo – l’architecte sonore de Dookie (1994), American Idiot (2004) et autres jalons de leur discographie.
Entre riffs acérés, tempo effréné et le chant râpeux emblématique d’Armstrong, “Ballyhoo” sonne comme une gifle punk, immédiate et fédératrice. Pas de révolution, mais une piqûre de rappel salvatrice : Green Day sait encore balancer des hymnes rageurs à faire pogoter des stades entiers.
Ce nouveau morceau est l’un des six titres inédits qui viendront enrichir Saviors (édition de luxe). Y figureront aussi “Smash It Like Belushi” (dévoilé en avril), “Stay Young, Fuck Off”, “Underdog”, ainsi que deux versions acoustiques de “Suzie Chapstick” et “Father To A Son”.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Green Day a été honoré le 1er mai d’une étoile sur le célèbre trottoir du 6212 Hollywood Boulevard, juste devant Amoeba Music. La 2810e étoile décernée depuis 1960, célébrée lors d’une cérémonie haute en émotions en présence de l’ex-animateur de MTV Matt Pinfield et de Ryan Reynolds.
Ce dernier, visiblement touché, a raconté comment le classique “Good Riddance (Time Of Your Life)” s’était imposé à lui pour les crédits finaux de Deadpool & Wolverine. “Green Day est à l’intersection de la nostalgie et de l’évolution“, a-t-il souligné, saluant à la fois son héritage et sa capacité à se réinventer.
Sur scène, Armstrong a confié son émotion : “C’est un peu comme être à ses propres funérailles“, avant de dédier cette récompense à sa mère, qualifiant l’instant de “Super Bowl” pour elle. Mike Dirnt, lui, a remercié sa famille pour l’avoir soutenu dès les premiers pas du groupe, tandis que Tré Cool est resté fidèle à lui-même, tout en spontanéité et humour.
Entre cette distinction hollywoodienne et la promesse d’un Saviors enrichi, Green Day réaffirme son statut de figure incontournable du punk moderne. Ni vétérans fatigués ni simples nostalgiques : simplement un groupe qui refuse de baisser le volume.
