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Alissa White-Gluz quitte Arch Enemy et lance sa carrière solo avec un premier single “The Room Where She Died” !

Arch Enemy traverse un tournant majeur de son histoire. Après douze années passées derrière le micro du mastodonte du melodic death metal, Alissa White-Gluz et le groupe annoncent leur séparation, chacun ouvrant désormais un nouveau chapitre.

L’information est tombée ce dimanche 23 novembre, simultanément sur les réseaux sociaux des deux parties, dans un échange de déclarations sobres mais lourdes de sens. Le groupe s’est contenté d’un message direct, remerciant la chanteuse pour “le temps et la musique partagés” avant d’ajouter une phrase énigmatique qui a déjà fait couler beaucoup d’encre : “Là où il y a une fin, il y a aussi un commencement. À bientôt en 2026.”


Alissa White-Gluz, de son côté, s’est adressée à ses “Beastlings” avec émotion. “Après 12 ans dans Arch Enemy, nous avons décidé de nous séparer. Je suis éternellement reconnaissante envers les milliers de fans incroyables que j’ai rencontrés en chemin“, écrit-elle, promettant ensuite “de grandes surprises” pour 2026. Une annonce suivie, sans perdre une seconde, d’un geste fort : la sortie de son tout premier single solo, “The Room Where She Died”, prélude à un album attendu de longue date.


L’artiste canadienne, âgée de 40 ans, ne semblait pourtant pas annoncer une rupture imminente. Arch Enemy venait tout juste de terminer sa grande tournée européenne Blood Dynasty 2025, conclue le 15 novembre à Düsseldorf. Aucun conflit n’a été évoqué, aucune raison exposée – le mystère reste entier tandis que le groupe verrouille les commentaires sur ses réseaux sociaux et qu’aucun nom de remplaçant n’a encore filtré.

L’ère White-Gluz aura pourtant marqué un pan entier de l’histoire moderne d’Arch Enemy. Recrutée en 2014 pour succéder à Angela Gossow, toujours manageuse du groupe et instigatrice du projet solo d’Alissa, la chanteuse s’impose immédiatement avec War Eternal, un album devenu emblématique. Suivront Will to Power (2017), Deceivers (2022) et Blood Dynasty (2025), quatre disques salués par la critique et les fans, portés par un cycle de tournées mondiales et des singles marquants, dont “”Handshake With Hell”, élu morceau métal de l’année 2022 par Heavy Consequence.

Avec Arch Enemy, Alissa a également affirmé une identité artistique engagée, militant pour la cause animale, la protection de l’environnement ou encore le véganisme, tout en multipliant les collaborations, de BABYMETAL à Nita Strauss, en passant récemment par le projet hommage King Ultramega aux côtés de Kim Thayil (Soundgarden) et Charlie Benante (Anthrax).

Son nouveau single solo, “The Room Where She Died”, dévoile une facette plus personnelle. Composée par Oliver Palotai (Kamelot) et portée par une vidéo dont elle a imaginé le script, la chanson explore un terrain émotionnel et narratif que la vocaliste décrit comme “profondément satisfaisant” après des années à réprimer certaines envies créatives. Elle promet un premier album “très diversifié“, déjà finalisé, dont ce titre n’est que la porte d’entrée.


Pendant ce temps, Arch Enemy prépare déjà sa reprise de route, avec des dates annoncées pour l’été 2026 en Autriche, Roumanie, Belgique et Allemagne, tout en laissant planer le suspense quant à l’identité de sa future voix. Après avoir bâti son histoire avec Johan Liiva, puis avec Angela Gossow, puis Alissa White-Gluz, le groupe s’apprête à écrire un quatrième chapitre vocal.

Une page se tourne donc, et deux trajectoires s’écartent sans fracas mais avec solennité. Pour Arch Enemy, la promesse d’un renouveau en 2026. Pour Alissa White-Gluz, un nouvel empire créatif qui commence déjà à prendre forme. Les fans, eux, retiennent leur souffle : 2026 s’annonce riche en révélations.

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Anthony Bé
Fondateur - Rédacteur en chef du webzine RockUrLife