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WE ARE THE IN CROWD (12/04/12)

English version

Groupe très prometteur de la scène pop punk actuelle, We Are The In Crowd est de passage à Paris. Sur les quais de Seine, dans le cadre très sympathique du Point Ephémère, Mike Ferri et Rob Chianelli, respectivement bassiste et batteur de la formation nous consacrent quelque peu de leur temps avant leur premier concert français. Alors qu’on les voit facilement atteindre les rangs d’All Time Low dans les cinq prochaines années, ils nous racontent cette montée du succès relativement récente et rapide et leur intérêt porté à la musique live !

Vous allez bien ?

Rob Chianelli (batterie) : Oui !

Mike Ferri (basse) : Oui !

Contents d’être à Paris ?

R : Carrément ! C’est la première fois qu’on vient en France !

 

Vraiment ou seulement première fois avec le groupe ?

R : C’est vraiment notre première fois !

Vous avez eu le temps de visiter un peu ?

M : Non, pas vraiment. On est directement arrivé ici !

R : On devrait faire ça ce soir normalement, après le concert. On a envie de voir la Tour Eiffel et tout !

Et la tournée se passe bien ?

R : Elle vient tout juste de commencer.

M : Oui, jusqu’à maintenant super !

Vous revenez d’une tournée avec All Time Low et The Maine, c’est bien ca ?

M : Oui, c’était en Grande-Bretagne. C’était cool !

R : C’était énorme !

M : Etre avec ces gars là c’est toujours cool et ce sont de gros concerts. C’était un bon moment.

Pour le moment vous avez un EP et un album à votre actif. Vous avez déjà jouez avec ces grands groupes, vous êtes programmés au Warped Tour cet été. Vous avez un parcours assez impressionnant pour un groupe si récent, vous reste-t-il encore quelques rêves ?

M : On a déjà fait le Warped Tour en 2010, donc c’est la deuxième fois.

R : Jouer au Warped Tour a toujours été un énorme rêve, plus jeune j’avais l’habitude d’y aller tout le temps pour y voir mes groupes préférés. C’est la folie. Maintenant je dirais qu’un de mes rêves est de continuer à faire ce qu’on fait et pousser tout ça le plus loin possible.

M : Oui, continuer à jouer et sortir de la musique qui touche les gens. Continuer d’aller dans des pays comme la France et rester présent.


 

Taylor a été annoncée sur une chanson du nouvel album de Yellowcard. Alex Gaskarth vous a rejoint sur “Kiss Me Again”. Es-ce que vous avez prévu de nouveaux featuring ?

R : Je pense que c’est génial de faire des collaborations. Encore plus quand ça concerne des groupes que j’avais l’habitude d’écouter plus jeune. Donc si ça doit arriver, ça arrivera.

M : C’est assez compliqué de faire des choses comme ça. Il n’y a pas beaucoup de featuring avec des bassistes ou des batteurs donc c’est assez limité pour nous deux. (rires)

R : Il y en aura peut-être sur le prochain album.

M : oui, on verra !

Au passage, peut-on avoir quelques informations sur l’album à venir ?

R : Nous n’avons même pas encore commencé à nous pencher dessus. Notre album est sortie il n’y a même pas six mois.

M : Oui, il est sorti récemment donc…

Il n’y a pas de projet sur le feu en ce moment donc ? Pas de DVD, d’album live ou quoi que ce soit ?

M : Tout ça est assez optionnel. Pour l’instant notre objectif principal est de continuer à tourner, tourner et tourner, à travers le monde, autant de temps que possible. Jouer pour un maximum de personnes. On doit agrandir notre public, s’assurer qu’ils nous suivent.

Vous semblez accorder une place très importante aux tournées. Quelle place accordez-vous au live exactement ?

R : Pour un jeune groupe, nous avons déjà eu la chance de jouer sur cinq des six continents. C’est vraiment fou de constater qu’on a voyagé autant simplement en jouant de la musique.

M : On a joué aux Etats-Unis, au Brésil, en Grande-Bretagne…

R : Au Canada !

M : En Asie aussi ! On a joué en Australie ! On a joué dans plein d’endroits différents.

R : La où la pop music a du succès nous irons !

Après avoir tant voyagé, quel pays préférez-vous ?

M : La Grande-Bretagne est probablement le meilleur endroit ! Enfin, personnellement j’adore vraiment le Japon aussi.

R : J’adore le Japon aussi ! L’Australie, la Grande-Bretagne… Enfin, notre premier concert en tête d’affiche était en Grande-Bretagne… Donc c’est fou de voir que, si loin de chez nous, on peut jouer en tête d’affiche !

D’où vient le nom “We Are The In Crowd” ?

M : Il n’y a pas vraiment d’histoire particulière. C’est juste un nom, ca vient d’un livre de Bernstein, “The In Crowd”. Ensuite on a simplement rajouté “We Are” parce qu’on est un groupe soudé. C’est un peu comme Fall Out Boy, on a pas vraiment d’histoire cool à raconter à propos de la provenance du nom du groupe.

R : On aurait du s’appeler “Fourchette”. (rires)

M : Tu es stupide ! (rires)

 

Quelle sorte de musique écoutez-vous ces derniers temps ?

R : Pas mal de nouveaux groupes. Aujourd’hui j’écoutais les Swellers par exemple, c’est un groupe de pop punk. Aussi des trucs comme Story So Far…

M : On écoute de tout. En ce moment je dirais que le nouvel album de Fun est vraiment bon.

R : Oui, le nouveau Fun est très bon !

M : Un très bon groupe d’Arizona.

R : En fait, on écoute un peu tout ce qui est catchy.

Majoritairement des groupes qui sont dans le même style que vous donc ?

M : J’écoute quand même un peu de tout en fait.

R : J’écoute aussi du rock des 80’s, des 90’s…

Quel est votre nouvel album préféré ?

R : J’ai beaucoup aimé le nouveau Yellowcard. Il est vraiment bien.

M : Oui, il est vraiment bien.

R : Le nouvel album de New Found Glory est vraiment super aussi.

M : On a joué avec eux au Japon !

R : C’était génial !

Le pop punk a beaucoup de succès en Asie n’est-ce pas ?

R : Oui, c’est géant ! Le Punkspring réuni près de 15 000 personnes ! C’est super !

Quel a été votre meilleur concert ?

M : C’est une question difficile. Il y en a eu beaucoup de très bons.

R : Ca dépend, tu peux jouer de toutes petites salles et avoir un public à fond qui rend le tout très entrainant ou alors jouer dans un festival qui peut être tout aussi fou.

M : Partout où les kids chantent chaque paroles de chaque chanson sont nos meilleurs concerts.

Est-ce que vous avez toujours tenu à ce que le groupe atteigne ce stade professionnel ou ce n’était pas votre objectif principal ?

M : C’était le but de tout le monde. On ne savait juste pas si ça allait arriver, on se disait “Si ça arrive, c’est cool !”.

R : Avant d’intégrer le groupe je travaillais chez moi à vendre des téléphones portables et tu sais, j’ai toujours joué de la musique. J’avais quelque chose comme 19-20 ans et l’opportunité s’est présentée. J’ai demandé aux gens ce qu’ils en pensaient et l’un d’entre eux m’a dit “Fait le !” et je me suis dis “Tu sais quoi ? Il a complètement raison, je n’ai aucune envie de vendre des téléphones portables toute ma vie ! Je veux voir le monde et construire quelque chose beaucoup plus grand que moi même”.

M : Si le groupe s’arrêterait demain, je ne regretterais aucunement d’avoir fait ce choix. Je sais que c’est ce que j’avais à faire.

Voyager semble être quelque chose d’extrêmement important pour vous n’est-ce pas ?

M : Ce n’est pas le plus important mais c’est quelque chose qui se détache complètement de l’écriture de chansons, de l’enregistrement, des concerts. Etre en tournée c’est sûrement la meilleure chose. Pour moi, faire des tournées internationales sont ce qu’il y a de plus fou !

R : Ce n’est pas tout le monde qui à cette chance d’aller en Indonésie, au Japon, en Australie… Donc c’est génial de pouvoir dire “oui, j’y suis allé”. Les groupes qui ont ces opportunités sont souvent beaucoup plus importants que nous. On a été assez chanceux pour avoir des gens en dehors des Etats-Unis qui se sont rapidement intéressés à notre musique, on a beaucoup plus d’opportunité de tourner dans le monde comparé à plein d’autres groupes. On avait l’habitude de parler à plein de groupe qui avaient tourné en Europe par exemple, et on leur demandait comment c’était de ce côté la et maintenant c’est à nous qu’on pose ces questions ! C’était comme ça à Singapour : “Combien de fois est-ce que vous êtes déjà allé au Japon ?”, c’est cool ! Ces endroits où je ne serais probablement jamais allé pour aucune raison donc c’est vraiment super de pouvoir faire ça. Le monde nous paraît plus petit qu’il ne l’était à présent. En deux jours on peut dire qu’on était en Indonésie, au Japon et puis à New-York ! C’est fou ! Je peux très bien dire “J’étais au Japon hier”, c’est presque flippant !

Pour finir, qu’est-ce qui rock vos vies ?

M : La vie rock ma vie !

R : Oui, la vie rock ma vie ! La bouffe rock ma vie aussi ! (rires)

Vous avez eu le temps de tester quelques spécialités françaises ?

R : Oui !

M : En fait, on a mangé que des paninis aujourd’hui donc rien de très français. (rires)

R : J’aime les crêpes. En fait, ma mère est française. Quand j’étais petit elle me faisait souvent des crêpes. Elle me faisait aussi un truc très sucré, ca s’appelle une “galette” il me semble ! C’est un gâteau, une sorte de désert. (ndlr : galette des rois)

Oui absolument, la galette ! Merci beaucoup d’avoir fini la dessus !

M : Merci !

R : Merci !

 

Site web : wearetheincrowd.com