Interviews

THE ONE HUNDRED (14/03/16)

English version

Quelques minutes avant leur premier passage parisien avec Crossfaith, RockUrLife a eu la chance de s’entretenir avec Tim Hider (guitare) de The One Hundred, pour parler de leur jeune (mais fructueux) parcours, et de leur avenir qui semble prometteur.

On est à quelques minutes de votre premier concert à Paris, comment vous sentez-vous ?

Tim Hider (guitare) : Nous sommes un petit peu nerveux, mais également excités. Nous avons été en tournée avec Crossfaith pour un petit moment maintenant. Quelque chose comme quinze jours ou quelque chose comme ça, quelques semaines en tous cas, donc c’est chouette d’être à Paris, finalement, après tant de temps, d’autant plus que c’est notre dernière date avant de retourner au Royaume Uni. Nous sommes excités !

C’est la seconde fois que vous jouez avec un groupe japonais (la dernière fois était avec Coldrain), et vous avez également fait un remix de chansons de Crossfaith. Avez-vous des affinités avec la scène musicale japonaise ?

Tim : Je connais Coldrain et Crossfaith, et je connais One OK Rock et Fact aussi comme groupes japonais. Mais à part ça, je ne sais pas grand chose de la scène musicale japonaise. Je dois admettre ne pas vraiment m’y connaitre en groupes japonais. Je sais que Jacob, notre chanteur, est assez là dedans, du fait qu’il aime les animés et les trucs comme “Final Fantasy”, et tout ce qui est en vogue au Japon. C’est davantage lui l’expert en Japon, mais je ne sais pas beaucoup de choses là dessus pour ma part, à part les groupes avec lesquels nous avons joué.

Vous avez l’air d’être très ouverts d’esprit lorsqu’il s’agit de musique. Votre propre musique est un mélange entre du nu metal, core, hip hop, rap, dance. Comment vous êtes-vous retrouvés à mélanger toutes ces influences ?

Tim : Je ne sais pas. Lorsque nous étions au début dans un groupe tous ensemble, nous faisions surtout du metalcore, ce genre de musique, mais en fait nous nous sommes vites lassés de jouer ce genre de choses, nous n’étions plus vraiment dedans. Donc c’est à ce moment que l’on a su que l’on voulait jouer autre chose. Nous voulions faire quelque chose de différent, quelque chose que peu de gens faisaient. D’une certaine façon, c’est venu de groupes comme Limp Bizkit ou Papa Roach : tous ces groupes, qui ne font pas ce genre de trucs de groupes de rock classiques. Nous avons essayé beaucoup de choses afin de sonner plus britanniques, nous nous sommes assis et avons écrit des chansons. Et lorsque nous avions assez de chansons, nous avons pu avoir une idée plus claire de ce que nous allions faire, nous avons à peu près su ce que nous voulions, et c’est comme ça que nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd’hui.

Vous avez quelque chose comme cent influences. Est-ce lié à votre nom ? Quelle est la réelle signification derrière ce nom ?

Tim : (rires) Il n’y a pas de véritable signification derrière ce nom. Pas particulièrement en tous cas. Nous voulions choisir un nom qui était différent. En réalité, nous devions choisir un nom qui était cool, parce que nous trouvions que tous les groupes ont des noms pourris. Nous voulions quelque chose que nous aimions. Nous avons passé des lustres, nous avons passé plusieurs semaines à écrire tellement de noms différents. Et quelqu’un a finalement dit “The One Hundred” et quelqu’un d’autre “hey ! ça sonne bien, celui-là !”, après quoi nous l’avons utilisé pendant quelques semaines et nous avons enfin décidé “allez, très bien, nous allons nous appeler The One Hundred”. Ce n’était pas une façon très excitante de trouver un nom, mais c’est comme ça que c’est arrivé.

Votre style unique et vos paroles montrent que vous voulez briser le moule, être différent. Même le nom “subculture”.

Tim : Absolument, oui.

Pourquoi est-ce si important pour vous ?

Tim : Nous sentions qu’il y avait beaucoup de groupes qui faisaient des choses similaires, exactement comme nous faisions à l’époque. Ils faisaient des choses similaires. Mais nous voulions rester loin de tout ça, faire quelque chose de différent, quelque chose qui ressortirait par rapport aux autres, en tant que différent. C’est à ce moment que nous avons pensé que nous ne voulions pas sonner comme les autres groupes, si vous voyez ce que je veux dire. Et nous voulions faire quelque chose de différent, un son différent qui plairait à tout le monde en même temps, car nous avons tous des influences différences, ce que je pense nous avons réussi d’une certaine façon. Ce n’est pas juste que nous voulions être différents de tout le monde, mais que nous voulions ressortir. Je pense que nous avons réussi.

Vous souhaitez être différents, mais maintenant, si vous deveniez un groupe mainstream, qu’est-ce que vous feriez ? Préféreriez-vous changer pour un tout autre style unique, ou seriez-vous heureux d’être les leaders d’une nouvelle génération ?

Tim : Je pense que nous serions heureux de devenir maintream probablement. Je ne sais pas, mais nous n’allons pas écrire des chansons pop juste pour devenir énormes. Nous voulons juste continuer de faire ce que nous faisons, pour être meilleurs dans ce que nous faisons, et si avec ça nous devenons gros, et bien, nous serons heureux avec ça. Nous n’allons pas écrire des chansons de Justin Bieber (rires) mais si nous devenons gros et mainstream, nous n’allons pas dire “oh non, nous ne voulons pas ça”, mais bien plutôt “oh cool, les gens écoutent notre musique”, nous serons heureux avec ça.

 

 

En parlant de devenir mainstream à tout prix, en général, qu’est-ce que vous pensez de l’industrie musicale de nos jours ?

Tim : C’est difficile à dire, j’ai vu beaucoup de côtés, du moment où j’étais dans un petit groupe à ce que nous sommes maintenant. Je pense que c’est complexe. Tout le monde connaît tout le monde, ce qui est assez bien et mal en même temps. C’est bien, car si vous connaissez quelqu’un, que vous jouiez avec ou non, ils peuvent vous aider ou vous mettre en relation avec d’autres. Mais ça peut être mal aussi parce que si quelqu’un est mauvais ou que quelque chose de mal arrive, ça se reflète de façon négative sur la personne et sur son travail. Je pense que j’aime ce côté de l’industrie musicale, le fait que tout le monde connaisse tout le monde. Il faut juste être avec les bonnes personnes.

Avez-vous pu ressentir une certaine pression, vous ?

Tim : Tous les gens que j’ai rencontré jusqu’à présent ont été très gentil, donc c’est assez positif pour moi, je pense.

Parmi les groupes ou en général ?

Tim : En général, oui.

Nous avons parlé de l’industrie musicale côté production, mais maintenant, côté musique, qu’est-ce que vous en pensez ? Qu’est-ce que vous avez écouté récemment ?

Tim : Récemment, j’écoute beaucoup de musiques différentes. Beaucoup trop de musique. Il y a quelques uns de mes groupes préférés que j’écoute, ils ne sont pas particulièrement récents, mais j’écoute Underoath assez souvent, et Balance And Composure en est un autre que j’ai écouté. J’essaie de penser à de nouveaux groupes que j’ai écouté. Je suis assez dans le groupe PVRIS, même si c’est assez loin de ce que nous faisons. Fragile. (rires)

Aucune chanson pour une nouvelle cover, comme vous aviez fait pour “Black Widow” ?

Tim : Je ne sais pas. Nous nous sommes amusés avec les gars à faire des choses comme ça, comme entrainement de groupe, nous nous sommes éclatés à faire des cover stupides genre Green Day et des trucs comme ça. Mais je ne sais pas si nous allons sortir une autre officielle. Peut-être un jour, mais nous n’avons pas vraiment de projet à ce sujet.

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans le choix d’une musique ?

Tim : Je ne sais pas, j’adore juste jouer de la musique, et jouer en live est ce que j’aime le plus. Quelque chose qui fasse sauter et danser les gens. Je ne sais pas pour les autres, mais je pense que si tu poses la question à Jacob, il te dira que ce qu’il aime, c’est écrire les paroles, la musique, ces choses-là, donc ce sera forcément très important pour lui. Et bien sûr, j’aime ces choses là, mais ce que j’apprécie le plus, c’est être sur scène, jouer pour les gens, les voir sauter dans tous les sens, et chanter nos chansons en retour, c’est génial. Jouer en live est ce que je préfère de tout, donc je suppose que ce serait à ce niveau-là.

Donc l’énergie que ça dégage ? Lorsque vous écrivez une chanson, vous donnez plus d’importance au rythme, du coup ? Parce qu’on ne peut difficilement passer à côté de vos paroles.

Tim : Oui, ça dépend de la chanson. Parfois, ça peut être une partie de guitare que j’ai écrit. Et ensuite je l’apporte à Jacob, et après on ajoute la partie de batterie ou quelque chose comme ça. Ou parfois Jacob a quelque chose comme une partie de synthé, ou il écrit sa partie vocale, et on commence quelque chose. Chaque chanson est différente, donc c’est assez difficile à dire. Genre, on a tous une petite part de l’idée, et ensuite, finalement, on en fait une chanson. Ce n’est pas genre “oui nous devons trouver un rythme en premier” ou un sujet en premier. C’est juste que chaque chanson est différente, donc parfois c’est une partie écrite en premier, parfois une partie de guitare.

 

 

Par rapport à l’effet que votre musique a sur les gens, est-ce que l’on peut dire qu’elle vise à faire réfléchir les gens, à ouvrir les yeux des gens ? Elle est plutôt engagée.

Tim : Oui, je pense que oui. Nos paroles sont assez ouvertes à interprétation, ce qui signifie qu’elles ne veulent pas nécessairement dire ce que l’on entend. Mais la façon dont Jacob écrit ses paroles, ses paroles sont à propos des choses qu’il aime. Certaines de ses paroles sont à propos de “The Walking Dead”, mais la façon dont elles sont écrites peuvent être à propos de la politique. Si quelqu’un qui écoute nos musiques aime la politique, il pourra se dire “oh ça veut dire ça”, et je pense que c’est pour ça qu’il écrit les chansons de cette façon, comme ça les gens peuvent prendre ce qu’ils veulent. Donc ça ne veut pas dire que ce ça disait ça originellement. Ca veut dire ce que les gens veulent que ça signifie. Je pense que lorsqu’on écoute une musique, on a besoin que les mots nous parlent. Je veux dire, c’est une grosse connexion à la chanson.

Malgré les différentes interprétations, est-ce qu’il y a quelque chose que vous souhaitez faire passer à travers votre musique ? S’il y avait une seule chose à retenir de vous ?

Tim : Ne pas abandonner, continuer, et ne pas avoir peur d’être ce que l’on veut. Par exemple, je pense que si vous voulez faire un groupe de musique, et que vous voulez jouer en live, alors vous devez le faire. Réunissez juste des amis, retrouvez-vous dans un petit garage ou quelque chose comme ça, apportez des guitares et jouez quelques chansons ensemble, et peut être qu’après l’avoir fait plusieurs fois, vous serez assez bons pour avoir votre premier concert, et je ne sais pas, même si vous êtes mauvais, jouez juste de la musique à une foule. Ca prend du temps, nous sommes tous mauvais au début, je dois dire, donc oui, continuez de s’entrainer, continuez d’aller plus loin.

Plus profondément, et par rapport à l’impact des paroles, ne pensez-vous pas que la musique puisse sauver, être une sorte de catharsis ?

Tim : Oui je pense que ça l’est. Définitivement oui. J’écoute de la musique tout le temps et parfois je m’en rends compte. Tu peux écouter de la musique et avoir beaucoup de sentiments. Il y a des musiques différentes pour tous les sentiments, oui. Comme être heureux si c’est une musique heureuse, ou quand tu te sens au fond du trou, tu peux écouter quelque chose pour te sentir mieux, ou quoi que ce soit que tu aimes. Je pense que la musique peut être une thérapie parfois, oui.

Par rapport à ça, quels sont les groupes qui vous ont représenté le plus pour vous ? Pourquoi ?

Tim : En groupe ce serait sûrement Green Day. Parce qu’ils ont été le premier groupe que j’ai vraiment écouté et je pense que sûrement, si je n’avais jamais écouté Green Day, je ne sais pas, je ne serais même pas dans un groupe maintenant. Ils ont été le premier groupe que j’ai joué à la guitare. Ils m’ont donné envie de prendre une guitare, et d’en jouer. Donc Green Day a eu un impact important sur moi. Même si ça ne s’entend pas. Mais il y a aussi des groupes plus lourds que j’ai écouté. Ca peut avoir l’air fou, mais Slipknot aussi, quand j’étais jeune, ça a été le premier groupe plus lourd que j’ai écouté. C’est comme ça que ça marche et ça m’a mené au genre de musique que j’écoute actuellement, donc oui, il y a ces deux groupes.

Est-ce qu’il y a des chansons qui ont changé votre vie ?

Tim : “Good Riddance (Time Of Your Life)” de Green Day serait l’une de mes préférées. Ca va avoir l’air stupide venant de moi, mais quand j’avais neuf ou dix ans, peut être un peu plus âgé, je n’arrive pas à me souvenir de ça, je chantais ça dans ma chambre, je jouais, prétendant avoir une guitare, et que je savais en jouer, et je chantais la chanson en entier. J’avoue que c’est probablement l’une de mes chansons préférées, celle ci. Et oui, elle a un bon texte, j’aime les paroles. C’est plein de signification également, donc oui, celle ci.

Maintenant, prenons le cas contraire : est-ce qu’il y a des fans qui vous ont dit à quel point vos chansons signifiaient beaucoup pour eux, et ont changé votre vision de votre propre travail ?

Tim : Oui, nous étions assez surpris d’avoir beaucoup de fans. Je ne sais pas combien de fois on nous a dit des choses comme “oh, vous êtes le meilleur groupe que nous n’avons jamais vu”, mais ça a l’air fou pour moi, parce que, je veux dire, j’ai vu beaucoup de bons groupes, et à ces groupes on a dit qu’ils étaient l’un des meilleurs groupes, et ils l’étaient, mais à nous, ça a l’air fou, donc ça donne beaucoup plus de signification à notre travail. Evidemment, je vois des gens sauter, s’amuser, et ensuite quelques uns nous disent “c’est le meilleur concert que j’ai jamais fait”. Par exemple, à l’un des premiers concerts de cette tournée, nous avons joué à Vitry Le François, et quelqu’un est venu à nous et elle nous a dit que c’était le tout premier concert auquel elle avait été, elle était genre “c’était merveilleux”, elle a dit qu’elle avait passé le meilleur moment possible. C’était la première fois que j’allais à Vitry, et c’était la première fois qu’elle allait à un concert, c’était un genre de première expérience. C’était cool que quelqu’un vienne à notre show, et nous étions le premier groupe qu’elle n’ait jamais vu. Peut-être que ce sera quelque chose dont elle se souviendra toute sa vie, et nous avons fait partie de ça. Donc oui, je pense que c’est plutôt très cool. Quand les gens nous disent des choses comme ça, j’apprécie beaucoup.

En parlant de fans, vous êtes encore un petit groupe, mais avec une fanbase solide. Quelques uns de vos fans ont même déjà votre logo de tatoué. Qu’est-ce que cela représente pour vous ? Est-ce en quelque sorte une responsabilité ?

Tim : D’une certaine façon je pense que ça l’est. Quand nous avons vu le gars, il avait le tatouage, c’était vraiment dingue, nous étions genre “WOOOOOOOOOOOW!” et nous n’aurions jamais imaginé que quelqu’un aurait quelque chose à nous de tatoué sur lui. Et évidemment, ça veut dire que nous représentons beaucoup. Et c’est vraiment cool. Mais je pense que oui, pour ce qui est de la responsabilité, je pense que ça a plus à voir avec Jacob, qui écrit les paroles. Il a davantage à faire attention à ne pas dire de choses stupides je pense. Je ne sais pas, je pense que je fais juste mon truc et je joue de la musique. Jacob a plus à s’inquiéter à être responsable. (rires)

 

 

A propos de ce logo, pouvez-vous nous en dire plus ?

Tim : Oui, en réalité notre nom est The One Hundred, qui fait TOH, donc c’est une sorte de combinaison des trois lettres, avec un cercle autour. Notre producteur est aussi designer graphiste donc quand nous avons commencé à réfléchir au logo, elle est arrivée avec ça. C’était dingue. C’est comme ça que c’est arrivé.

Où trouvez-vous l’inspiration en général, autant pour vos visuels (pour la vidéo de “Unleashed” par exemple) ou pour vos paroles ?

Tim : Donc les paroles, c’est encore Jacob, il écrit toutes les paroles. Et je pense qu’il puise toute l’inspiration des choses qu’il aime. “The Walking Dead”, par exemple, et “Final Fantasy”. Il raconte des histoires. Il prend des histoires des choses qu’il aime, et leur donne des significations différentes. Il ne dit pas genre “c’est à propos de ça”, mais il fait des chansons à partir de ça, en racontant des histoires dans une chanson. A propos de l’inspiration des vidéos, par exemple, pour “Unleashed”, nous avions plusieurs personnes pour faire la vidéo avec nous, pour nous donner des idées, parce que nous avions quelques idées jusque là, de ce nous voulions faire, mais c’était cool, nous avons pu construire à partir des idées, avec les autres idées qui nous sont venues. La vidéo de “Unleashed” a été réalisée par Tom J Cronin. Il est venu avec le concept principal de la vidéo, et ensuite nous avons travaillé dessus avec d’autres idées, à nous. C’est un travail d’équipe, en fait.

Avez-vous rencontré quelques difficultés avec l’écriture ou l’enregistrement ?

Tim : Non je ne pense pas. Parce que c’était notre premier EP et nous n’avions pas encore sorti de musique avant ça, donc nous pouvions faire ce que nous voulions. Il n’y avait pas de pression de sonner d’une certaine façon ou quoi que ce soit, donc c’est plutôt vraiment ce que nous voulions, et nous avons eu autant de temps que nous voulions pour l’écrire, nous pouvions écrire n’importe quelle chanson avec ce que nous voulions dire. Ce n’est pas que nous sommes une bande d’écrivains particulièrement lents (rires), mais, je ne sais pas, ça nous a bien pris deux bonnes années pour écrire l’EP. Ca ne va pas nous prendre autant de temps pour l’album, fort heureusement, mais oui, il n’y avait pas de réelle pression de faire quoi que ce soit bien ou mal, c’était juste d’essayer différentes idées et voir ce qui sonnait le mieux en termes de mots, et ce qui ne le faisait pas.

Pensez-vous que les choses seront différentes pour l’album?

Tim : Oui, nous avons écrit l’album là, et nous avons passé beaucoup moins de temps. Ce n’est pas comme si nous avions autant de temps que la dernière fois. C’est plutôt que nous savons que nous devons écrire l’album à temps. Nous faisons, nous écrivons la chanson, et ensuite nous y revenons plus tard dans la journée. C’est plus “nous faisons comme ci, nous faisons comme ça”, nous l’avons construit chanson par chanson. Nous en sommes plutôt à un stade où nous nous disons “nous devons changer celle ci un petit peu”. Nous allons comme ça vient en essayant de faire du mieux que nous pouvons quelques unes des chansons. Donc oui je pense. Non, il n’y a pas trop de pression, parce qu’une nouvelle fois, c’est une auto-production, et je pense que les gens s’attendent à ce que ça sonne exactement comme l’EP ou pas complètement différent, mais je pense que ça ira.

Devons-nous nous attendre à quelque chose de très différent, alors ?

Tim : Oh oui, je pense qu’il y a des chansons sur l’album qui sonnent un peu comme l’EP, mais c’est définitivement très différent de l’EP, et quelques chansons sont assez différentes. Mais je pense que c’est tout ce que je peux dire, je ne veux pas trop en dire !

Très bien. Alors, qu’est-ce qui vient ensuite pour The One Hundred ?

Tim : Nous allons faire une tournée au Royaume Uni avec ces gars (pointant Hiro qui s’amuse à côté de nous) après ce soir, et ensuite nous avons un autre tour plus tard, en mai. Et le Slam Dunk Festival. Et j’espère, l’album qui devrait sortir pour l’été ! Après ça, probablement une tournée en tête d’affiche au Royaume Uni, et ensuite nous serons de retour en Europe. En fait, nous n’avons pas officiellement de projets, mais ce sera quelque chose comme : Slam Dunk, l’album, ensuite une tournée, et encore tournée. (rires)

Quels sont vos rêves pour le futur ?

Tim : C’est un peu fou à dire, mais nous avons été assez chanceux pour faire une tournée avec Mötley Crüe, à la fin de l’année dernière, mais nous n’avons pas joué à Wembley avec eux. Donc ce serait l’un de mes rêves, de jouer Wembley un jour, pour dire qu’on l’a fait.

Maintenant, notre question traditionnelle : notre média s’appelle “RockUrLife”, donc qu’est-ce qui rock ta life ?

Tim : Ce qui rock ma life ? La bière rock ma life, sur cette tournée. J’ai bu beaucoup trop de bières sur cette tournée. La bière et le chocolat rockent ma life ! (rires)

Très sain !

Tim : Oui, très sain ! Je pense que je vais devoir rentrer chez moi et retourner à la gym aussi vite que possible !

 

 

Site web : theonehundredband.com