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STUCK IN THE SOUND (18/12/15)

Quelques jours avant Noël, RockUrLife a eu le plaisir de discuter avec trois des cinq membres du groupe français Stuck In The Sound, en amont de la sortie du quatrième album prévue pour mars 2016.

Cela fait déjà trois ans qu’est sorti “Pursuit“, votre troisième album via Discograph (votre label de l’époque). Pourriez-vous nous raconter un peu ce qui s’est passé depuis, entre la promotion massive de ce disque, sa réception de la part du public et les nombreuses dates en France ?

José Reis Fontao (chant) : On a composé cet album qui va sortir, on a construit notre propre studio dans lequel on a enregistré le disque et ça fait déjà pas mal.

Avez-vous pu tourner en dehors de la France en même temps ?

J : Malheureusement non, faute de budget. Comme nous étions en indé, c’était assez compliqué malgré le fait qu’on ait buzzé dans certains pays d’Amérique Latine comme la Colombie, ce qui est en soit génial mais vraiment frustrant. J’espère que pour, notre prochaine tournée, nous aurons l’occasion d’aller là bas parce qu’on a pas mal de fans dans ces régions là, ce qui est cool !

En parallèle de tout cela, il y a d’autres projets qui ont vu le jour, comme SARH (ndlr : un side project de José et DJ Pone).

J : J’ai fait une petite parenthèse avec DJ Pone et nous avons tourné un peu. Un super projet.

Un besoin personnel de s’écarter un peu de Stuck ?

J : Pas vraiment. C’est venu là, à ce moment là. L’album n’est peut-être sorti que l’année dernière mais il est composé et fini depuis au moins trois ans. Après, nous avons tourné cette année. Le besoin, c’était surtout de faire des chansons ensemble avec les Stuck et de sortir le prochain album. Il est vrai qu’on a pris beaucoup de temps sur celui-ci mais on est très content de revenir, du coup !

SARH n’a donc pas eu une influence direct sur ce disque ?

J : Absolument pas. Comme je t’ai dit, il a été fait trois ans avant que le monde en entende parler.

François Ernie (batterie) : Même avant “Pursuit”, non ?

J : Pendant la composition de “Pursuit” ! SARH a permis de mettre en avant une autre facette de ma voix.

F : Mais peut-être que cela t’a influencé et t’a permis de te rendre compte que tu pouvais poser ta voix différemment et que cela va se ressentir sur le nouvel album de Stuck.

J : Oui, c’est possible !

Surtout que vous avez tourné dans la foulée avec SARH, en 2014 et en 2015.

J : Nous avons fait une trentaine de dates. L’album est finalement sorti parce qu’on a trouvé au dernier moment un deal chez Believe, qui tombait pile au bon moment puisque Pone n’avait plus Birdy Nam Nam et que moi, je venais de finir la tournée de “Pursuit”. Cela m’a permis de me concentrer un an là-dessus.

Pour en revenir à Stuck In The Sound, on vient d’apprendre récemment que vous avez changé de label et que vous faites désormais partie du roster de Sony.

J : On a quitté Discograph parce qu’il fallait passer à autre chose.

F : C’était, d’ailleurs, la fin de notre contrat.

Êtes-vous en bons termes avec eux ?

J : Pas vraiment puisqu’ils ont fait faillite et qu’il fallait que l’on parte de ce bateau qui était en train de couler.

F : Et puis, nous n’avons brisé aucun contrat. Notre deal arrivait à sa fin, nous n’avions signé que pour trois albums.

C’est un sacré bond de passer d’un label indépendant à une major. Est-ce que cela va vous permettre d’avancer plus sereinement et d’avoir la possibilité d’entreprendre des choses plus grandes ?

J : On ne sait pas encore ce qui va se passer, on verra. En ayant des partenaires plus puissants, c’est sûr que cela va nous ouvrir d’autres portes mais, nous, on a déjà quinze ans de carrière donc nous voyons les choses de manière très pragmatique. On sait que, le plus important, c’est d’être sincère et de bien défendre nos chansons, qui nous défendront par la suite.

Prenez-vous cela comme une sorte d’accomplissement en tant que groupe ?

J : L’accomplissement pour nous, c’est de ne pas avoir l’impression d’être les vilains petits canards du système musical français, où un groupe français chantant en anglais n’est pas forcément le bienvenue. C’est notre challenge absolu en France. Parce qu’au delà de cela, nous sommes très heureux, nous avons de supers fans, nous remplissons des salles, nous sommes fiers de nos chansons. Mais il nous manque toujours ce petit plus, qu’on espère obtenir avec Columbia et qui nous permettra de passer à une nouvelle étape. Par exemple, passer à “Taratata”, ce genre de choses.

Jamais dans votre carrière on ne vous a proposé quelque chose de ce type ?

J : Non et c’est assez fou. Mais nous ne sommes pas aigris, nous restons contents. On se dit juste qu’on fera avec si on ne l’a pas. On reçoit des tonnes de messages du type “comment ça se fait qu’on entende pas “Brother” à la radio ? Et “Tender” ?” Alors certains diront que c’est injuste, mais c’est comme ça.

Stuck In The Sound, le GRAND groupe de la PETITE scène française, en somme.

F : C’est un peu ca. (rires) Mais c’est génial.

Emmanuel Barichasse (guitare) : Et peut-être que l’on va prochainement passer au stade de petit groupe de la grande scène française. (rires)

J : Le plus important dans tout cela, vu que l’on chante en anglais et bien le marché français soit cool, c’est de combler notre frustration de ne jamais avoir joué à l’étranger. Il faut qu’on le fasse, pour les fans étrangers.

Pour finalement constater votre succès outre-Atlantique.

F : Exactement, le voir de nos propres yeux plutôt que simplement contempler des chiffres et des messages.

En avril 2015, vous avez accepté une drôle de date avec Stuck In The Sound au YOYO, dans le cadre du Festival Les Nuits Claires organisé par le magazine “Marie Claire”. Un retour sur scène assez inattendu.

J : On plait aux MILF, que veux-tu ? (rires) Pourquoi avions-nous accepté cette date, déjà ?

E : Je ne sais plus.

F : D’un point de vue stratégique, qu’on ne comprend toujours pas d’ailleurs.

Simplement pour le plaisir ?

J : Oui, voilà, tout simplement.

F : C’était sympa mais toujours un peu bizarre de faire une date isolée, surtout qu’à ce moment là, nous étions en plein dans l’enregistrement du disque donc pas forcément très motivés à faire des tonnes de répètes pour celle-ci. C’était un concert un peu freestyle.

J : En fait, il me semble que nous l’avons fait parce que nous prenions du retard sur le planning de tout et que cela allait motiver un peu la troupe et les partenaires de faire cette date. Parce qu’il faut savoir que nous avons pris énormément de retard, entre changement de maison de disque, de tourneur, de management. Les gens peuvent penser que l’on signe et que l’on part du jour au lendemain alors que cela prend des mois de négociations. C’est le business, tu sais !

 

 

Concernant ce nouveau disque, il semblerait que c’est le premier que vous ayez composé à cinq (ndlr : Romain Della Valle, l’ingénieur du son des Stuck a rejoint le groupe en 2012 en tant que guitariste). Est-ce que son arrivée a perturbé toute l’organisation que vous avez mis des années à mettre en place ?

J : Romain a toujours été notre ingénieur du son et oui, son arrivée a changé des choses. Avant, on composait de notre côté et il nous charriait lorsqu’on allait enregistrer. C’était l’homme de l’ombre. Aujourd’hui, on a de nouvelles chansons qui ont sa patte et ça nous fait plaisir. Surtout lorsque sa patte est mélangée avec la patte Stuck In The Sound : au final, cela devient une version améliorée de Stuck. Ce nouvel album, c’est un peu “Pursuit” mais upgradé.

Dans une ancienne interview, vous avez dit que Stuck c’était “quatre influences un peu différentes”. Est-ce que Romain est encore différent ?

F : Oui, encore une touche différente. Il a une touche un peu électro-pop-rock. Un mélange des trois.

Une touche qui ne s’entend pas vraiment dans votre nouveau single, “Pop Pop Pop”.

J : Non mais tu vas voir, l’album, c’est douze chansons qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. Et pourtant, il y a une cohérence. L’album risque de surprendre pas mal de gens.
 

Romain n’a donc pas eu trop de mal à s’imposer dans un groupe déjà bien formé.

F : Non puisqu’on lui a ouvert les portes.

De quelle(s) façon(s) ces pistes, à priori différentes, vont se retrouver cohérentes les unes avec les autres ?

J : Tout d’abord, il y a le mixage qui rend les chansons cohérentes entre elles mais il y a aussi ma voix qui relie le tout. Juste, chaque titre a son identité personnelle et pour moi, ce disque est loin d’être un album homogène.

F : Ce n’est pas non plus à des milliers de kilomètres de ce que l’on fait habituellement. Ce sont les mêmes personnes qui ont fait ce disque.

J : Au final tu pourras retrouver le style “Tender”, celui de “Let’s Go”, celui de “Shoot Shoot”. Tout ce que l’on a fait sur quinze ans, en plus de choses qui n’ont rien à voir. On a acquis pas mal d’expérience qui nous a permis d’enregistrer nous même l’album, comme auparavant.

F : Juste le mixage est externe. Il n’était plus question que Romain mixe vu qu’il était trop impliqué dans le projet. On peut juste dire que ça va partir dans tous les sens. Autant, nous avions un peu commencé cela avec “Pursuit”, autant là, c’est puissance dix. Mais on adore ça.

Une sorte de délire ?

J : C’est un délire à prendre au sérieux, ce n’est pas une blague. On s’est surtout fait plaisir. Nos cinq identités différentes, on les entend dans l’album.

F : On est tous les cinq très ouverts dans ce que l’on écoute. Du coup, dans ce disque là, on ne s’est pas demandé “est-ce que ca sonne comme du Stuck?” : ce n’était plus la problématique du genre Stuck à respecter. On a juste fait ce que l’on aime, sans se poser de questions.

Au final, on peut considérer cela comme un renouveau de Stuck In The Sound après tout ce qui vous est arrivé.

J : On peut considérer cela comme le premier épisode d’une série comme… “Star Wars”. Le début d’une nouvelle trilogie qui suit une trame, une logique.

A part cela, que pouvez-vous nous dire de plus sur ce quatrième album ? Comment comptez-vous le défendre ?

J : C’est un album sur l’héroïsme, sur l’existence dans cette vie difficile, sur la survie, le tout teinté de nostalgie. C’est un album sur le questionnement de soi, avec des interrogations comme “qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi ?” sans jamais avoir de réponses.

Votre côté mélancolique habituel.

J : Exactement. Dans notre entourage, certains disent que c’est notre album le plus “dark” mais tu ne l’entendras pas. C’est même le disque le plus “shiny” (ndlr : lumineux) de Stuck, qui tend vers le haut.

F : Il est “dark” parce qu’il y a de l’émotion très vive et assumée. Ce quatrième album, on l’assume totalement : on ne se demande pas si c’est classe, si c’est bien ou non, puisqu’il est avant tout sincère, triste et naif.

J : Notre dernier titre “Pop Pop Pop” n’est pas du tout à l’image de l’album. C’est l’un des seuls qui n’est pas mélancolique.

E : Après, “Pop Pop Pop” est un peu ambigu. Certains passages sont rentre dedans et rock alors que d’autres, comme le refrain, sont plus contemplatifs et mélancoliques.

J : Le message de “Pop Pop Pop” est “fais attention à tes modèles”. Nous, c’est Nirvana et Kurt Cobain s’est suicidé en appuyant sur la gâchette mais comment en est-il arrivé là puisque, personnellement, moi je n’ai pas l’intention de me suicider ? Je trouve que c’est une forme de lâcheté de mettre fin à ses jours plutôt que d’avancer et d’être fort alors je prends l’arme, je tire en l’air. Voilà un peu d’héroïsme et en même temps, ça parle de choses plutôt dures alors que dans le clip, on nuance cela avec des attitudes un peu cools et décalées.

Pour la composition de certains textes de “Pursuit”, vous aviez fait appel à Marie-Flore. A-t-elle participé à ce nouveau chapitre ?

J : Pas du tout, on est revenu comme avant, c’est à dire François, moi et quelques potes.

F : Même pour les textes, chacun apporte du contenu et au moment de finaliser les morceaux, nous étions vraiment tous ensemble, à cinq dans le studio. Même quand José a fait certaines prises de voix, nous étions tous dans la même pièce. Un esprit vraiment collectif. Pour revenir à l’album d’avant, Marie-Flore n’a collaboré que sur certains titres.

J : Marie-Flore a eu plus d’impact sur SARH puisqu’on a co-écrit tous les textes. Pour Stuck, elle a juste écrit deux-trois titres, comme “Tender” ou “Let’s Go”.
 

En 2014, vous avez fait un concert à La Flèche d’Or dans le cadre du Ricard S.A Live Session. En fouinant un peu, on se rend compte que vous aviez joué des chansons exclusives telles que “Sons”, “Burn”, “Fire” et “Miracle”. Des titres que nous pourrons retrouver sur votre nouvel album ?

J : Bravo, bien joué !

E : Déjà, “Sons” ne s’appelle plus comme cela mais elle fait partie de l’album.

J : “Fire”, c’est toujours “Fire” et elle est aussi là.

F : “Burn” nous a quitté malheureusement. Et “Miracle” fait aussi partie du lot, c’est le prochain titre qu’on va sortir normalement, le gros single.

Vous étiez donc déjà en train de roder la machine il y a plus d’un an.

E : Il faut savoir que l’album est composé depuis pas mal de temps. Il y a eu des évolutions depuis mais quand même.

F : Le public avait plutôt bien réagi lorsque nous avions joué tout ça.

J : Après, lorsque les gens n’aiment pas, ils ne viennent pas directement te le dire. Nous, ce que l’on voit, c’est que lorsque nous jouons un nouveau titre, il n’y a pas d’ambiance, les gens sont attentifs. A l’exception de “Pop Pop Pop” quand nous l’avons joué aux Solidays (ndlr : en 2014), il y avait une ambiance de feu. “Miracle”, c’était impossible de savoir.

Il faut attendre que les gens écoutent et apprennent la mélodie avant de pouvoir en profiter en live.

J : Voila. Après, cela va être hyper intéressant de voir la réaction des fans. Par exemple, avec “Pop Pop Pop”, on a pu avoir l’avis des fans. Maintenant, j’attends leur avis sur “Miracle”.

Une amie qui suit depuis le début Stuck In The Sound, à l’écoute de votre dernier titre, a été véritablement surprise par votre son rock et ne s’attendait pas à quelque chose d’aussi agressif.

J : Comme tu peux le voir, certains préfèrent le côté pop de Stuck tandis que certains préfèrent le côté vénère. Il y en aura pour tout le monde. Et pour répondre à l’envie de tout le monde, peut-être que ce mélange éclectique que l’on fait est la solution. Peut-être que ce que l’on nous avait reproché au tout premier album, (“Stuck In The Sound” en 2004) d’être un groupe patchwork et d’en foutre partout sans créer d’homogénéité, c’est peut-être ça, le secret de notre groupe.

Pour continuer sur “Pop Pop Pop”, la chanson met en avant une production très rock qui semble assez spontanée.

J : Complètement. Comme on le défend depuis le début de cet entretien, on prend ce qui vient et si cela nous plait, on le travaille. C’est d’ailleurs l’un des derniers que nous avons composé.

F : En gros, un jour on s’est retrouvés en répète, quelqu’un a joué ce riff de guitare qu’on a tous trouvé cool, on l’a enregistré, réécouté et on s’est dit qu’un morceau rock aurait sa place dans le nouvel album.

En plus de cela, le chant de José est beaucoup plus en avant que d’habitude, moins baignée dans un océan d’effets. Comme un élan de courage et de confiance en soi.

J : C’est quelque chose que les fans pourront retrouver dans l’album du début jusqu’à la fin. C’est surtout un choix artistique. Après, peut-être que tu as raison et que je dois faire un travail psychologique afin de savoir si j’ai confiance en moi et peut-être que là, en mettant ma voix un peu plus en avant, cela veut dire que je suis, certes, chanteur guitariste mais avant tout chanteur. D’ailleurs, je n’ai même pas de guitare sur ce titre donc tu as raison, j’assume ici pleinement ma place de chanteur.

“Pop Pop Pop” a reçu le soutien de nombreuses personnalités françaises comme Jérôme Niel (“La Ferme Jerome)” ou encore Baptiste Lorber (“Bapt & Gael”, “10 Minutes A Perdre”). Une aide attendue ?

J : Il est vrai que je suis ami avec pas mal d’humoristes. Ces trois dernières années, j’ai pu rencontrer Jérôme qui est devenu l’un de mes meilleurs amis, ce qui m’a permis de rencontrer Lorenzo, le patron du Studio Bagel, qui est un peu devenu une seconde famille. Mon frère (David Fontao, membre d’I Am Un Chien) travaille là-bas aussi donc au final, c’était un soutien important. Certains ont diffusé le clip de façon spontanée donc c’est super.

Cela vous permet de toucher un autre public, celui attiré par les vidéos et l’humour.

J : Les clips de Stuck In The Sound à l’époque de “Pursuit” ont touché pas mal de monde en vrai. On a un peu surfé sur la vague nerd, un peu YouTubeur mais pas à la même échelle que les YouTubeurs humoristes français actuels, bien sûr ! Par exemple, “Let’s Go” a fait 2,7 millions, “Brother” 1,2 million sans l’aide de la radio. Stuck a été viral. Mais normalement, si tout va bien, nous allons faire des petites choses avec le Studio Bagel. Je ne peux pas trop en parler mais Jérôme et moi, on a bien envie de tenter un truc sur un de nos nouveaux titres, avec une touche d’humour.

Enfin, comme on le sait déjà et comme vous l’avez déjà fait au début de “Pursuit”, votre première date parisienne où vous allez défendre votre nouvel album se fera à La Cigale.

J : Nous avons eu le choix entre le Bataclan et La Cigale et nous avons préféré la seconde. Bien sûr, c’était bien avant ce qui s’est passé. Ce qui me ferait vraiment plaisir, c’est d’avoir un one man show en première partie.

Sérieusement ?

J : Carrément ! J’aimerais que les gens aient un vrai show du début jusqu’à la fin, un divertissement. J’aimerais bien voir Redouanne (Harjane) en première partie, parce qu’il envoie bien. C’est un concept que j’ai depuis longtemps mais on ne m’a pas laissé faire sur l’album d’avant.

E : Moi j’adore ce type, il me fait vraiment rire. Après pourquoi pas, c’est un concept de music-hall.

F : Nous mêmes, on constate que lorsqu’il y a plein de groupes qui jouent, trop de musique forte, et bien on en profite pas forcément jusqu’au bout. Alors pourquoi pas proposer aux gens qui veulent voir Stuck une première partie qui les détendent tout en mettant l’ambiance ? Ca se défend.

J : Après, au sein même du live, il n’y aura aucun featuring. Peut être lors d’une seconde date parisienne, à la fin de la tournée. On a déjà assez de travail avec nos nouveaux titres, nos nouveaux visuels.

Pour finir, notre webzine s’appelle “RockUrLife” donc qu’est-ce qui rock votre life ?

J : Là, un bon Royal Cheese. (rires) C’est sorti assez naturellement mais j’ai mal mangé ce midi. J’y pense tout le temps, c’est une drogue. Et ma PS4.

F : Moi c’est mon fils de deux ans qui rock ma vie !

E : Et moi, c’est ma fille qui rock aussi ma vie.

Site web : stuckinthesound.com