Interviews

STEEL PANTHER (30/01/14)

English version

RockUrLife aime Steel Panther et il était donc inconcevable de ne pas interviewer le groupe, ici en les personnes de Satchel et de Stix. Un moment de franche rigolade et de connerie ultime, qui aura le don de vous faire exploser de rire. Attention, la version anglaise est plus “juste” et traduit mieux leurs propos.

Satchel (guitare) : Wow regarde ce Zoom, c’est un putain de micro ça !

Stix (batterie) : Je n’avais jamais vu ce Zoom, c’est quel Zoom ?

Je ne sais plus trop, celui à 200€ je pense.

Satchel : Il a 200 ans ? Il a été fabriqué il y a 200 ans ?

Stix : Et bah, je devrais m’en acheter un nouveau tiens.

Satchel : Tu devrais t’en acheter un ancien, il a 200 ans ce micro !

Stix: 200 ans, wow.

 

Tout d’abord, une putain de bonne année, comment allez-vous ?

Satchel : Fuck, je pète la forme et toi ?

Stix : Mec, je suis à Paris et je donne des interviews avec Satchel et Steel Panther domine la planète, je vais très bien.

Satchel : Yeah, ça c’est putain de bon ! C’est la meilleure année que j’ai jusque-là, cette année.

Stix : Yeah, c’est la meilleure année que Steel Panther n’a jamais vécue.

Satchel : Cette année.

Stix : Cette année, oui. La meilleure année 2014 qu’on n’ait jamais vécue.

Satchel : Honnêtement, je suis très heureux de 2014, car franchement je ne pensais jamais être encore en vie

Stix : Tout ça, c’est extra. Bonus.

Satchel : Ça l’est vraiment car on rock tellement intensément chaque jour et chaque nuit, on fait la fête de façon très intense aussi donc il y a toujours une putain de possibilité pour que nos cœurs explosent ou qu’on ait un caillot au cerveau. Un jour comme un autre où tu peux faire une overdose et mourir en somme.

Stix : Tu peux clairement mourir, je veux dire, t’as des gens qui sautent en parachutes, d’autres qui escaladent des montagnes ou qui marchent sur une corde.

Satchel : Hooo.

Stix : Nous, on s’éclate.

Satchel : Oh ouais, on s’éclate grave.

Stix : On fait la fête pour une autre excitation.

Satchel : C’est comme si tu marchais sur une corde, dans le vide, mais de façon mentale.

Stix : Yeah, ça sera notre prochain album !

Satchel : Putain, c’est vraiment flippant. Une grosse ligne de cocaïne peut parfois faire penser à une grosse corde, étendue entre deux grands immeubles.

Stix : Comme l’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel.

Satchel : Elle est immense ta corde là.

Stix : En effet, elle est immense.

Satchel : Yeah, j’en sniffe tous les soirs de toute manière.

Donc c’est putain de cool car votre troisième album va bientôt sortir, comment vous sentez-vous ?

Satchel : Mon Dieu, je me sens… Comment répondrais-tu à la question ?

Stix : Je suis fier de chacun de nos albums mais je le suis plus encore et surtout ce qui arrive là, après avoir sorti “Feel The Steel” et “Balls Out”, après avoir attiré les projecteurs sur Steel Panther, avec “All You Can Eat” le monde va en prendre plein la gueule avec les superbes compositions qui y figurent, et quand ils y écouteront, cela leur fera un bien fou.

Pourquoi ce titre “All You Can Eat” ? Parce que putain, il est super !

Stix : Il est putain de bien oui ! “All You Can Eat”, que répondrais-tu mec ?

Satchel : Et bien vois-tu, je pense que c’est l’album le plus sincère qu’on ait fait jusque maintenant. Certains titres furent écrits avec beaucoup d’amour, et puis, les sujets traités concernent tout le monde, tout le monde peut s’y retrouver comme avec “Gangbang At The Old Folks Home” par exemple.

Stix : Qui ne l’a pas fait ?

Satchel : Si tu n’as jamais participé à un gangbang dans une maison de retraite, cela ne veut pas pour autant dire que tu n’as jamais fantasmé à ce propos. Tout le monde et surtout les jeunes hommes se demandent “comment ça serait ?” “à quel point ça serait putain de cool ?” Tout le monde est nue et… Il y a les personnes les plus expérimentées sexuellement parlant, ils l’ont fait toute leur vie et si j’y livre une pizza, à une maison de retraite et qu’on me dise “c’est parti, allez, on nique, MAINTENANT”.

Stix : Qui n’a jamais pensé à ça sérieux ?

Satchel : Il faudra t’y faire, si tu y es confronté. Particulièrement si la dame te pointe un flingue à la gueule du style “pose la pizza au sol et faisons l’amour à tout le monde, MAINTENANT” “tu mangeras la pizza après coup”.

Stix : Tu vois, ce qui est intéressant c’est qu’une personne qui n’a jamais vécu cela, un gangbang dans une maison de retraite, sera maintenant capable de s’y projeter via la joie que va lui procurer cette chanson.

Satchel : Yeah exactement ! Il y a également d’autres titres comme “Ten Strikes You’re Out” qui résume plutôt bien l’état d’esprit dans lequel on est au cours d’une relation. A l’époque c’était “Three Strikes You’re Out” car il y avait un sport qui s’appelait “baseball”. Nous vivons à une autre époque maintenant et il y a beaucoup de filles stupides et si t’en jartes une après trois coups, ça n’aura duré que quelques heures.

Stix : Grave.

Satchel : Il faut que tu puisses leur en donner plus, je pense que dix est le chiffre parfait.

Stix : Dix, c’est bon, je veux dire, vous êtes dans le système métrique non ? Ainsi soit-il, dix !

Satchel : Dix.

Stix : Dix est un bon chiffre.

Satchel : Personnellement, je viens tout juste de sortir d’une longue relation, j’étais avec une fille depuis six jours.

Stix : Mec, comme si ça n’allait jamais s’arrêter !

Satchel : C’était trop long…

Stix : J’y crois toujours pas, elle n’arrêtait pas de te fliquer.

Satchel : Je ne peux plus lui donner la moindre chance. Je lui en ai donné plus que dix, genre douze.

Stix : Sérieux ?

Satchel : Surtout parce qu’elle était vraiment chaude et qu’elle ne se plaignait jamais car elle était… sourde. Elle s’est sans doute plainte mais je fermais simplement les yeux donc bon.

Stix : Trop c’est trop !

Satchel : Ouais.

N’avais-tu pas peur qu’elle attende ta demande en mariage ? Tu sais, après six jours…

Satchel : Je n’étais pas effrayé du tout car cela n’arrivera jamais, car elle sait que dans ce groupe, et elle le sait car j’ai trouvé quelqu’un pour lui dire, en langage des signes, que dans ce groupe, Stix est ma femme, Michael est ma femme et Lexxi est ma femme, ils sont tous mes femmes.

Stix : Ca fait de toi l’homme donc.

Satchel : Exact.

Stix : Etrange.

Satchel : Exactement. On en a déjà parlé, je pensais qu’on en avait déjà parlé…

Stix : Attends, donc ça voudrait qu’on est ton harem et que t’es le mac ?

Satchel : En quelque sorte, oui.

Stix : Car j’ai plutôt l’impression d’être le mec et que J’AI trois femmes.

Satchel : C’est ainsi que je le vois, donc. Quoiqu’il en soit, cela n’a pas beaucoup d’importance. Je ne vais quand même pas être ta femme Stix ! C’est ce que tu insinues ?

Stix : Je le vois comme ça oui.

Satchel : Je ne veux pas jouer le role de la femme.

Stix : Je sais comment tu ressens cela.

Satchel : Ok, bon, ne pourrait-on pas être tous les deux les hommes et les deux autres les femmes ?

Stix : Parfait, merci !

Satchel : De plus, je ne peux plus me marier à d’autres femmes car il y a des lois qui encadrent ça dans certains pays, et cette fille-là, on a vécu tout ce qu’on pouvait vivre ensemble et c’était très fun, à l’observer essayant de parler, on s’est bien marré.

Stix : L’observer, essayant de parler.

Satchel : Et puis, je n’avais pas à mettre ma bite dans sa bouche pour qu’elle la ferme, ce qui est plutôt bon signe, comme la plupart des meufs… On a fait notre temps et c’était la plus longue relation dans laquelle je me suis investi.

Stix : On aurait plutôt dit deux semaines.

Satchel : Pas sexuellement en tout cas, je peux tenir plus de dix minutes parfois mais… je ne veux plus en parler. Quelles autres questions tu as mec ?

Où trouvez-vous ces putains de bons titres ? Votre vie quotidienne ?

Stix : Tout est réel, comme “Bukakke Tears”.

Satchel : Ouais, vois-tu, beaucoup de mecs, tu mattes du porno non ? De manière régulière, bien sûr que tu regardes, parce qu’on est des mecs et qu’on a internet !

Stix : Et t’as une bite et une paire de couilles.

Satchel : Bite et couilles, et comme la plupart des mecs ne peut pas sortir et se trouver une nana pour inviter tous ses potes à se donner rendez-vous sur sa figure, au contraire, c’est quelque chose de fréquent avec Steel Panther car toutes les nanas lèvent les mains “choisis moi” et lorsqu’elles arrivent backstage, elles ne le savent pas vraiment au fond d’elles, que ça fini toujours de la même façon.

Stix : Yeah, vois-tu, chacun des titres est, en quelque sorte, autobiographique ou à but éducatif. On a été envoyé en mission, sur cette planète, par les dieux du heavy metal pour éduquer et divertir.

Satchel : Et nous pouvons donc vous éduquer via nos expériences personnelles. Si un mec n’a pas participé à un gangbang, à dix, en compagnie d’une fille de 17/18 ans..

Stix : Quel est l’âge légal ici ? 18 n’est-ce pas.

Satchel : Donc 18 ici clin d’œil, clin d’œil.

Stix : C’était un clin d’œil.

Satchel : Ils peuvent découvrir nos expériences à travers les chansons comme “Bukakke Tears”, honnêtement, ce titre ne parle que d’amour. Et si tu es vraiment amoureux et que la personne en question est une femme que tu aimes, ce que je trouve hilarant au passage, mais si tu es dans ce cas de figure, ce titre parle de… en fait une femme n’est jamais satisfaite par un unique pénis, et les filles le savent très bien.

Stix : Exact.

Satchel : Et un jour, elles vont sans doute te dire “tu sais quoi, essayons ça avec d’autres mecs, à combler les autres trous” et cette fille en question dira “je veux baiser avec tous tes potes” tu vois le truc ? Et sans que tu ne sois au courant, elle y sera là, avec tous ces mecs qui lui éjaculent en pleine face et elle dira “je ne sais plus si j’aime ça, je ne veux plus refaire ça”.

Stix : Mais une fois l’opération lancée…

Satchel : Elle commence à pleurer sauf qu’arrivé à ce stade-là, avec tous ces mecs, tu vois, à vrai dire tu ne peux plus rebrousser chemin jusqu’au dernier jet. Tu ne peux pas vraiment dire “attends, retiens toi, ces mecs sont prêts à tirer”.

Stix : Ce n’est pas fairplay.

Satchel : “Stop, écarte ton pénis de ma vue”.

Stix : Tu ne vas certainement pas faire ça.

Satchel : Tu ne peux pas dire ça à un mec, il reste plus qu’un mec chargé à bloc, mon Dieu, laisse le faire !

Stix : Yeah.

Satchel : Ensuite tu pourras dire que la partie est finie.

Stix : Ne jamais, jamais renier cet amour.

Les premières paroles de “Gloryhole” parlent de la France, est-ce une façon de nous faire honneur parce qu’on est putain de cool ?

Satchel : En effet.

Stix : Tu sais très bien qu’en France, il y a des endroits où les femmes dansent nue. Et ça revient à ce que je disais avant, nous sommes là pour parler de la réalité des choses, nous sommes en France et on célèbre la grandeur de votre culture.

Satchel : Cette première phrase : “There’s a place in France where the naked ladies dance”; en fait, c’est tiré d’une vieille chanson que les jeunes américains apprennent lorsqu’ils sont tout jeunes et ça donne :

Satchel & Stix : There’s a place in France where the naked ladies dance; there’s a hole in the wall where the man could see it all.

Satchel : Et puis la France, pour les américains, c’est un endroit très sexy. Les femmes ne rêvent que d’une chose, baiser avec des français.

Stix : Oui oui. (en français)

Satchel & Stix : (rires)

Satchel : Ça c’était français ! De plus, les américains trouvent que c’est un pays dédié à l’amour, c’est comme une ode à la France. Steel Panther et le sexe ne font qu’un, donc chanter à propos de la France avec cette chanson, que je trouve au passage très sexy et les gloryholes sont fun non pas vrai ? Même pour les nanas, c’est fun d’y aller comme ça et…

Stix : D’y voir une bite lambda.

Satchel : Et d’y voir une bite lambda, sortant du mur et… Qu’elle soit grosse ou petite, quoiqu’il arrive, tu vas avoir envie de la sucer non ?

Stix : Plutôt oui.

Satchel : C’est tout à fait naturel, même pour les mecs, s’il n’y a personne aux alentours.

Stix : Elle ne faut pas qu’elle soit trop petite non plus.

Satchel : Yeah, pas trop petite car tu vas penser que c’est celle d’un singe ou autre. Soyons franc Stix, même nous les mecs, si une bite sort du mur, il va y avoir de la tentation.

Stix : Au moins, j’aurais envie de l’attraper, comme une poignée.

Satchel : Tu ne veux pas lui faire plaisir au mec ?

Stix : Et bien je regarderais d’abord si je suis seul

Satchel : Personne ne regarde, allez ! Branle le un peu et peut-être que je la mettrais dans mon… bref.

Stix : Quoi ?

Satchel : Non, je disais simplement qu’il y a une certaine tentation.

Stix : Oh yeah, non, ouais.

Satchel : Yeah, non pas que j’allais faire, mais tu vois le truc.

Stix : Yeah.

Satchel : Personne ne regarde donc laisse tomber, à l’attaque.

Et “The Burden Of Being Wonderful” est-ce une putain de déclaration entièrement personnelle ?

Stix : Absolument.

Satchel : Ca provient directement de nos vies.

Stix : Je ne pense pas qu’il soit possible de composer ce titre sans être “formidable”.

Satchel : Mon Dieu, ce n’est pas facile d’être tout le temps aussi cool que nous et les gens pensent “Oh mon Dieu, vous êtes trop stylés”. Tu vois, tu ne veux pas avoir de problèmes mais nous oui, car nous sommes normaux. Lorsque t’as un travail classique, tu n’as pas souvent l’occasion de niquer, de faire la fête tous les jours et tu penses à “putain je dois payer mes factures, le loyer.” TOUT CA, C’EST DES CONNERIES ! Steel Panther n’a pas à se soucier de tout ce bordel mais Steel Panther doit s’occuper d’autres trucs.

Stix : On a tous des trucs à faire.

Satchel : Putain, j’ai quinze filles qui veulent me sucer la queue aujourd’hui et je ne peux en choisir que huit !

Stix : Oui donc, nous allons en blesser quelques-unes émotionnellement.

Satchel : Il faut pourtant.

Stix : Et tout cela repose sur nos épaules, je n’aime pas blesser les gens.

Satchel : Certaines filles n’auront même pas la chance de parler avec nous, nous allons voir nos photos dans un magazine et on va se dire “Oh mon Dieu, il est super beau Stix”.

Stix : Ne m’oublie pas !

Satchel : Je lui sucerais la queue toute la journée. Mais je ne le ferais jamais parce que je suis juste…

Stix : Car je ne suis que moi.

Satchel : Juste une meuf stylée avec des superbes seins.

Stix : Avec un joli petit cul, des lèvres bien pulpeuses, une coiffure de ouf, une magnifique peau et un nez adorable et des jambes incroyables.

Satchel : Eh du calme mec, on est au beau milieu d’une interview là.

Stix : Désolé…

Il y a une putain de chanson intitulée “Big Boobs”, à l’époque où vous n’étiez pas encore Steel Panther. Pourquoi ne pas la jouer live ?

Satchel : On la jouera peut-être le moment venu. Le fait est que nous avons encore beaucoup de compos qui n’ont pas encore vu le jour sur CD et nous continuons sans cesse de composer.

Stix : De plus, tu as un certain de temps jeu en live et les gens veulent entendre “Community Property” ou “Just Like Tiger Woods”.

Satchel : Et puis nous allons sortir un nouvel album et il sera de plus en plus difficile de choisir les chansons que nous allons jouer car les fans voudront entendre les anciennes sauf que nous voulons jouer les nouvelles. Nous ne voulons surtout pas être un groupe, quand je vois les groupes qui ne jouent pas les anciens titres…

Stix : Parce qu’ils jouent un tout nouveau set, nooon

Satchel : Mais en même temps, je ne veux pas faire partie d’un groupe qui sort des albums tout pourraves, je veux que chacun des albums soit très solide et je pense que notre nouvel album l’est, mais tu penseras toujours que ton nouvel opus est génial.

Stix : Il faut toujours équilibrer l’envie de jouer live avec les chansons que veulent entendre les fans et les nouvelles que nous voulons leur montrer et leur faire apprécier.

Satchel : Comme “Big Boobs” que tu mentionnes, c’est un bon titre mais je pense que tous les titres du nouvel album sont bien meilleurs. Si “Big Boobs” était au-dessus de tout ce qu’on avait en stock, alors elle aurait figuré sur un album sauf qu’on continue d’écrire des putains de bons morceaux, c’est un fardeau ! On n’arrête pas d’écrire des putains de titres “oh mon Dieu, il y a tellement de putain de trucs là, Steel Panther est trop bon”. Le monde entier dirait “hey les mecs, arrêtez de sortir ces putains de chansons, on n’a pas assez de temps pour écouter à vos putains de compositions de ouf !”.

Stix : Beaucoup de monde n’a pas la capacité ou n’aura jamais la capacité d’assimiler comme il se doit tout ce que nous faisons, parce que c’est vraiment énorme.

Satchel : Yeah.

Stix : Et le peuple n’a qu’un certain niveau de “formidabilité” qu’ils peuvent accumuler et nous ne voulons pas les faire exploser en vol, c’est pour ça que nos sorties d’albums sont espacées.

Satchel, un petit gars t’as botté le cul sur scène en jouant à ta place, putain ! As-tu déprimé après coup ?

Satchel : Non du tout. Car au fond de moi-même, je savais très bien que je l’aurais défoncé. Je l’ai laissé gagner parce qu’il est petit. S’il était plus grand, je lui aurais défoncé le cul. Mais il était petit, donc je ne voulais pas qu’il pleure en face de toute cette salle.

Stix : Ca n’aurait pas été cool.

Satchel : Non du tout et en laissant ce petit gars gagner, j’ai choppé plus de nanas par la suite “oh mon Dieu, Satchel s’est fait défoncer par un gamin, je vais lui sucer la bite.” Et d’autres diraient “oh, je vois ce que Satchel a fait, il a laissé gagner ce petit, parce qu’il est adulte… Je vais lui sucer la bite”. Que ce soit l’une ou l’autre, ma bite a été sucée ! Malin hein ? De plus, ce petit s’est senti très bien puis il ne va pas lire cette interview en français, il ne peut pas lire le français !

Stix : C’est gagnant-gagnant-gagnant.

Satchel : C’est gagnant-gagnant-gagnant et je gagne à tous les coups, ce petit a bien kiffé meme si au fond, je sais que je suis bien meilleur que lui.

Stix : T’es grave meilleur mec.

Satchel : Merci.

Stix, je t’ai vu dans une vidéo sur internet, c’était une putain de pub pour une bière, explication ?

Satchel : Ouais, c’est quoi ce bordel ? Où est ma part ?

Stix : J’aime la bière, c’est tout.

Satchel : Mec, tu nous as eu des bières gratos j’espère ?

Stix : J’ai eu un pack gratuit et je l’ai bu ce jour-là. C’est l’unique cadeau qu’ils m’ont fait mais je l’aurais même fait gratuitement parce que la bière c’est putain de bon mais ils m’ont dit “t’auras un pack”.

Satchel : T’es vraiment un artiste.

Stix : En effet. Ils ont dit “hey Stix, on a besoin d’un bête de batteur pour cette publicité, elle ne sera diffusée que sur internet, en Australie” et j’ai directement répondu “ouais grave ! Je le ferais !” et tu sais quoi, je pense que cette publicité est bien meilleure avec moi.

Satchel : Mec, t’es sérieux ?

Stix : Qui allaient-ils appeler ? Rikki Rockett (ndlr : du groupe Poison) ? NON.

Satchel : Ils ont sans doute vendus des millions de packs et tu n’en as eu qu’un seul. T’aurais pu en demander au moins deux et la partager avec moi !

Stix : Un pack semblait être le parfait deal à l’époque. A partir du moment où mes besoins quotidiens sont comblés, je suis ok.

Quels sont vos putains de prochains plans ? Vous devriez jouer au Superbowl franchement. Bonne idée ?

Stix : Un jour peut-être oui, si la NFL…

Satchel : Se sort la tête du cul.

Stix : Yeah et se saisit de ses couilles et met des spandex, pour enfin agir comme de vrais hommes, alors là, peut-être qu’ils nous appelleront.

Satchel : S’ils arrêtaient d’être aussi con, ils feraient appel à ce putain de groupe, pour jouer à la mi-temps et peut-être qu’ils annuleront le Superbowl en le remplaçant par un gigantesque concert de Steel Panther.

Stix : Grave mec, ça sera le : Superballs !

Motley Crue a annoncé sa putain de dernière tournée mondiale. Steel Panther va-t-il faire perdurer la voie du glam rock jusqu’à la fin des temps ?

Stix : Yeah !

Satchel : Absolument, on prévoit même de signer un contrat, aujourd’hui. Motley Crue a signé un contrat comme quoi ils ne feront plus jamais de tournées, nous allons faire un contrat stipulant que ce groupe n’arrêtera jamais de tourner, et le premier qui arrête, sera mis à mort.

Stix : A coup de… pierres ! Les trois autres s’en chargeront.

Satchel : Ce qui prend tout son sens : mort à coups de pierre (ndlr : death by rock)

Stix : Ou alors la mort en étant totalement stone.

Satchel : Tu ne peux pas mourir en étant stone, si ?! Oh peut-être bien que oui…

Stix : On va bien le savoir tôt ou tard.

Satchel : Seras-tu stone lorsque tu seras lapidé ?

Stix : Yeah totalement. Et ceux qui lanceront les pierres seront stones, et s’ils rataient leurs jets ?

Satchel : Peut-être qu’à ce moment-là, le mec dira “c’est bon, je vais continuer à faire du rock”

Stix : Okay, ça me va. Ça craint la lapidation. (rires)

Prenez-vous des putains de drogues pour rester en forme ? Des conseils à donner aux jeunes groupes ?

Satchel : J’essaie de rester le plus sain possible donc quand je prends de la cocaïne, généralement je prends aussi des stéroïdes, ça aide pour les muscles, les biceps et tout ça, mais cela permet également d’être stone. Faut juste faire attention, parfois tu peux être mal donc les autres doivent avoir un défibrillateur sous la main.

Stix : Et de l’adrénaline.

Satchel : Pour qu’ils puissent me ramener à la vie lorsque je fais de l’exercice dans le bus. Et puis, j’ai crevé genre six ou sept fois déjà. Ça me rend fou, Nikki Sixx a écrit un livre à ce propos alors que moi je crève tout le temps ! Les autres me ramènent à la vie à chaque fois et tu sais quoi ? Je reprends sans attendre la muscu.

Stix : A chaque fois.

Satchel : Je n’ai jamais arrêté en plein milieu d’une séance de musuc’ même en cas de décès.

Stix : C’est plutôt stylé à voir. Ca fait “Tut, tut, tut, tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu”.

Satchel : Quand ils n’entendent plus mon pouls, ils arrêtent leur partie de Xbox, viennent me voir “dégagé”, me ramènent à la vie et ça repart comme si de rien n’était.

Nous sommes “RockUrLife”, qu’est-ce qui rock vos putains de vies ?

Stix: Mec, ça ! Les putes, le heavy metal, la drogue, la France.

Satchel: Les chattes, être complétement stone, le heavy metal, le rock.

Stix: Ça fait huit trucs déjà.

Satchel : Les filles.

Stix : Neuf.

Satchel : Paris.

Stix : Les gros seins.

Satchel : Les baleines tueuses.

Stix : Les orques sont balaises aussi mec ! J’en rajoute donc une pour les orques.

Satchel : Les baleines tueuses, les orques. Les baleineaux. Quand tu penses aux orques, tu ne peux pas ne pas penser aux pauvres baleineaux qui s’alimentent.

Stix : Plutôt sympa ce cycle. Oh, spandex !

Satchel : Spandex ! Spandau Ballet. Rappelle-toi d’eux.

Satchel : Car sans l’existence de Spandau Ballet, tu ne peux pas visualiser à tel point nous sommes stylés.

Stix : Hey, j’ai une question, est-ce que Spandau Ballet c’est français ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

Hmm

Satchel : Ca veut dire minou Ballet.

Stix : Minou Ballet ? Mec, j’adore le minou Ballet !

Satchel : C’est plutôt cool. Minou Ballet est un bon titre d’album.

Stix : En effet.

Satchel : Mec, tu vas au Minou Ballet ? Putain ouais ! C’est dans mon lit !

Stix : Tous les soirs.

J’ai employé le mot “putain” dans chaque question.

Stix : Je l’ai remarqué ouais.

Est-ce que je rocks sa race ?

Stix : Bon okay, on va recommencer cette question. Tu as en effet utilisé le mot “putain” dans toutes les questions et je l’ai fortement remarqué. Mais tu ne dirais pas “est-ce que je rocks sa race ?” Tu dirais plutôt “Suis-je un putain de mec ?” (ndlr : la traduction ne traduit pas forcément l’émotion dégagée par cet instant. Stix disant “Am I bitchin’ ?” à cet instant)

Satchel : Grave.

Stix : Et je dirais, que tu rocks grave mec !

Satchel : Fuck yeah, t’es vraiment bitchin’ mec ! Tu traines avec les deux leaders de Steel Panther là.

Stix : Yup. Et tu sais quoi ? T’es franchement très beau mec.

Satchel : Ca faisait un peu gay. Mais t’es vraiment beau mec ouais et je ne le dis pas de façon gay, comme Stix.

Stix : Je ne le dis pas de façon “gay” du tout. Et puis t’adores le heavy metal !

Satchel : Fuck yeah c’est vrai !

Stix : T’es assez intelligent pour te retrouver là, à parler avec les deux leaders du plus grand groupe de heavy metal de tous les temps.

Satchel : Nous ne sommes pas seulement les plus “heavy metal” du groupe Steel Panther mais nous sommes également les plus intelligents et les plus créatifs. Et on choppe plus de meus que les autres, si jamais tu te posais la question.

Stix : Yup.

Bon sérieusement, le monde veut savoir : qui a la plus grosse chez Steel Panther ? Dites-nous !

Satchel : WOW.

Stix : Moi !

Satchel : Et bien tu parles en ce moment même avec les deux musiciens, de Steel Panther, à avoir les deux plus grosses. A vrai dire, on ne compare jamais entre nous, car ça pourrait devenir vraiment bizarre, pour cela faudrait qu’on se les touche, qu’on se les mette cote à cote pour pouvoir les mesurer.

Stix : Je n’ai pas de soucis avec ça moi, histoire d’être clair. Stix n’a pas de problème avec ça, on dirait plutôt que quelqu’un d’autre à ce problème, hein

Satchel : Je sais où s’est baladé ta queue.

Stix : Moi aussi.

Satchel : Je sais (rires) j’ai peur de ça justement.

Stix : J’ai compris, j’ai compris.

Satchel : Car à chaque fois qu’on fait ça, la tienne semble très détrempée.

Stix : Je ne peux rien y faire mec.

Satchel : Il a la BD : Bite Détrempée. Donc c’est évidemment difficile de les mesurer avec un de nous dans ce cas.

Stix : On a essayé lorsque j’étais grave sec. (rires)

Satchel : Ma bite n’a jamais été super sèche. (rires)

Stix : Mais elle l’est justement. (rires)

Satchel : C’est juste un jour de sécheresse comme un autre.

Stix : (rires) Tu sais quoi ? C’est La Vie, merci. (dit-il en français)

Satchel : Certaines le sont, lorsque la tienne est super humide, bah les autres semblent être à l’opposé.

Stix : C’est comme ça.

Satchel : Nous sommes différents dans la queue-mmunoté.

Stix : Mais nos systèmes paramétriques sont toujours les mêmes.

Satchel : Toujours à 72.3° degrés.

 

 

Site web : steelpantherrocks.com