InterviewsSlideshow

REFUSED (17/09/19)

English version

Refused est sur le point de sortir son cinquième album studio “War Music”. RockUrLife a eu la chance de discuter avec le chanteur, Dennis Lyxzén, de son engagement envers le féminisme, du nouveau disque et de sa participation à “Cyberpunk 2077”.

Pour commencer cette interview, revenons sur votre performance au Hellfest 2016. Le discours que vous avez prononcé à l’époque nous a beaucoup marqué. C’était féministe et puissant. Vous avez mentionné que parmi les quelque cent quatre-vingt groupes qui ont joué, il n’y avait que six femmes sur scène. Ensuite, vous avez encouragé les femmes à prendre leurs instruments, à monter des groupes et à foncer. Tu as également dit que tu ne voudrais pas vivre dans un monde où la moitié de la population aurait peur de toi. Qu’est-ce que cela signifie pour toi d’être féministe, en particulier en 2019 ?

Dennis Lyxzén (chant) : Je suis féministe depuis que je suis devenu conscient de ma propre vie. Tu regardes le monde, tu vois l’injustice et tu vois comment le monde est structuré. C’est à travers des groupes comme Bikini Kills que j’ai découvert le féminisme en tant qu’idéologie. J’ai beaucoup lu à ce sujet, sur les structures de genre, etc. Si tu regardes les injustices dans le monde, tu vois que la moitié de la population, les femmes ont peur des hommes à cause des abus sexuels et de la manière dont le monde est organisé. Le système patriarcal est un moyen de contrôler les femmes. C’est un élément important pour comprendre le monde, la façon dont nous nous comportons les uns envers les autres.

Il est toujours ironique de parler de cela en tant qu’homme, mais c’est important sur le plan personnel que les hommes écoutent leurs amies et partenaires. Écouter leurs histoires, leur relation avec le système patriarcal, ce que c’est de grandir dans une culture si pleine de violence, d’abus et de viols. Comment cela affecte les femmes.

Une chose que je peux faire c’est monter sur scène et en parler parce que quelqu’un est assez bête pour me donner un micro. C’est ce que j’essaie de faire. L’énergie de notre groupe est très masculine. J’aime penser que ma façon de me déplacer sur scène n’est pas aussi masculine. Quand je parle de féminisme, je ressens cette contradiction que Refused projette. Je trouve ça génial. Je peux voir des gars dire “fuck that” puis dés que nous jouons “New Noise” ils disent : “Wow c’est génial”. (rires) J’essaie d’amener les gens à écouter ces idées et je pense que c’est important. J’ai un autre groupe qui s’appelle Invasion dont la moitié du groupe est composée de femmes.

Tu parles beaucoup de jouer avec les femmes et de promouvoir leur travail.

Dennis : Et puis j’essaie. Quelque chose comme le Hellfest, c’est un festival pour la musique metal. Eh bien, il n’y a pas beaucoup de femmes qui jouent ce genre de musique. Il faut donc un changement structurel. Si le Hellfest, Refused et moi-même prenons la responsabilité de faire monter des femmes sur scène, cela donne la possibilité à d’autres femmes de les voir jouer. Et peut-être qu’elles se diront : “ça a l’air fun, je veux faire ça!”. Parce que je pense que c’est comme ça que ça marche. Quand j’ai grandi, je suis allé voir des concerts et j’ai vu beaucoup de mecs sur scène. Ensuite, j’ai pensé que je voulais être l’un de ces mecs sur scène. Si tu ne te vois jamais représenté, tu ne penseras jamais que c’est une possibilité pour toi.

Nous sommes en tournée avec Petrol Girls en ce moment. Elles sont excellentes et j’espère les emmener au Hellfest la prochaine fois. Si le Hellfest bookait 10% de groupes féminins supplémentaires l’année prochaine, cela ferait une différence. En termes de pourcentage, il doit y avoir 98% de musiciens masculins dans le monde. Nous devons changer cela et cela doit se faire à travers la culture. Nous devons veiller à ce qu’il existe une culture dans laquelle les femmes veulent acheter des guitares, commencer à jouer et faire partie de la scène.

Si tu regardes un autre genre comme la pop music, il y a plus de femmes que d’hommes. C’est une culture où c’est permis. Dans le monde d’où nous venons, c’est un peu lent. Nous devons changer ça et en parler.

As-tu l’impression que cela va dans la bonne direction ?

Dennis : Oui, j’ai l’impression que cela va dans la bonne direction. Nous avons joué un festival en Espagne qui s’appelle Resurrection. J’ai fait un speech sur le manque de femmes sur scène, et le festival a posté sur son Instagram : “Nous allons mettre plus de femmes l’année prochaine”. C’est une conversation. Pour la plupart de ces festivals il y a des mecs qui bookent des groupes de mecs. Ils se connaissent entre mecs, et ce n’est pas évident de se faire une place dans leur carnet d’adresses. Mais il y a des femmes qui jouent, alors faites l’effort ! Chaque fois que nous devons choisir un groupe pour assurer nos premières parties, je vais sur internet et je fais mes recherches. Je ne peux pas être le seul à faire cette recherche.

L’année prochaine, vas-tu regarder la programmation du festival Resurrection pour voir s’ils ont tenu parole ?

Dennis : Oui, tout à fait ! Je le fais pour tous les festivals dans lesquels nous jouons. Je compte littéralement le nombre d’hommes et de femmes pour chaque groupe “un, deux, trois, quatre mecs pour une fille”. Ensuite, je fais les statistiques pour l’ensemble du festival afin d’évaluer la représentation des femmes. Certains jours, c’est bon, d’autres c’est mauvais. Je me souviens d’un jour où nous jouions avec Invasion en Belgique. Il y avait trois femmes sur scène pour toute la journée, c’était notre groupe. (rires) Si nous n’avions pas joué, zéro femme aurait été sur scène. Il y a cinq scènes là-bas. C’est juste triste.

Quand tu vas dans des festivals comme celui-ci, tu as généralement une application avec la description du groupe. Si c’est un groupe de mecs, la description porte principalement sur la musique. Par contre, si c’est un groupe avec une femme tu peux voir que la description va plutôt se concentrer sur son look ou sur la beauté de sa voix.

Dennis : C’est une sorte de structure culturelle que nous devons changer. En Suède, nous sommes vraiment à l’avant-garde de ce changement. La plupart des festivals sont presque à 50/50, peut être pas totalement pour les festivals de metal. Si tu dis “c’est un groupe de filles”, les gens vont te crucifier. La langue change un peu. La façon dont les gens voient ces choses change. Nous devons changer le langage, la structure et lentement nous pourrons nous retrouver dans un monde différent. En plus de tout cela, nous devons également détruire le système patriarcal.

Le cas suédois est intéressant. J’ai vécu en Suède, à Karlstad.

Dennis : C’est un endroit étrange où vivre ! (rires)

Au milieu du milieu. Un membre de ton groupe vient de Karlstad.

Dennis : Oui, Mattias vient de Karlstad. C’est fou.

J’ai pu expérimenter le côté féministe du pays. La première chose qui a attiré mon attention a été de voir autant de pères avec leurs enfants.

Dennis : Oui, les deux parents ont un an de congé parental. Je ne sais pas si la plupart des hommes utilisent leur congé parental. Mais c’est là. C’est un bon début.

Les analystes constatent qu’il existe un paradoxe en Suède. Le pays est réputé pour être féministe, mais le taux d’abus sexuels et d’agressions sexuelles est très élevé.

Dennis : Je crois penser, et ce n’est qu’une supposition bien sûr, que chaque fois que les femmes s’élèvent, il y a une réaction quelconque. Beaucoup d’hommes ont très peur de perdre leur pouvoir et leurs privilèges. Ce genre d’abus sexuel et d’agression provient de personnes qui ont peur de perdre leur position. Je pense que c’est ça. C’est quelque chose dont nous parlons dans le nouveau Refused également. Le système patriarcal fait du mal dans les deux sens. Il opprime les femmes, mais il définit aussi des rôles et des attentes pour les hommes. Comment es-tu censé être un homme ? Comment es-tu censé agir en tant qu’homme ? Le taux de suicide est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Les statistiques disent que le système est dur aussi pour les hommes.

En tant qu’homme, j’essaie de parler du rôle et des implications culturelles d’être un homme dans un système patriarcal et des raisons pour lesquelles il est destructeur pour nous tous. Beaucoup d’hommes, avec la montée du féminisme et de la conscience nouvelle, se sentent aliénés. Ils ont le sentiment qu’ils ne peuvent pas obtenir de bons emplois ou ne peuvent pas aller à l’école et ils accusent les femmes. Ils perdent leur travail et accusent les femmes. Leur usine est délocalisée en Chine et ils blâment les immigrants. C’est l’attitude de quelqu’un qui doit blâmer quelque chose.

Le capitalisme est tellement abstrait pour beaucoup de gens. C’est un système économique sans ressenti, sans conscience ni morale. Tu ne peux pas blâmer le capitalisme, alors tu blâmes les femmes. Je pense que les abus sexuels augmentent à cause de tout cela. Mais j’espère que c’est la dernière trace de la toxicité masculine.

Dans le nouvel album “War Music“, tu parles beaucoup du capitalisme et des questions qui constituent les valeurs fondamentales de Refused. Tu essayes toujours d’être conflictuel et il semble que tu tentes d’allumer un étincelle à l’intérieur des gens. Une chanson est vraiment intéressante à ce propos c’est “Malfire”. Tu dis : “The war is different when the wolves are at the door”. Qu’entends-tu par là ?

Dennis : Je ne peux pas imaginer ce que c’est d’être un réfugié, d’abandonner sa maison et son pays. Les loups qui sont à la porte représentent la guerre qui a éclaté. La guerre civile qui oblige à fuir. Ensuite, tu fuis ton domicile et tu viens en Europe et là il y a des gens qui te détestent parce que tu es un immigrant. Les loups symbolisent notre inhumanité envers les réfugiés et la guerre elle-même. La guerre qu’ils doivent subir. C’est une double punition pour eux. C’est horrible. Personne ne veut quitter son domicile, tout abandonner et traverser la mer à bord de ces horribles bateaux. Personne ne veut faire cela à moins d’être désespéré. Nous voulions vous faire comprendre à quel point il est difficile de toujours être attaqué. Cela est également lié à la montée du fascisme et du nazisme à travers l’Europe. Je voulais commenter ce sujet.

Le morceau a une vibe proche de “New Noise” dans la façon dont vous créez de la tension et un sentiment d’urgence. C’est comme si le disque prenait une autre direction lorsque l’on atteint cette chanson. Avant, les chansons sont assez calmes, mais après “Malfire”, cela devient de plus en plus lourd et agressif. La façon dont tu chantes est vraiment élégante.

Dennis : Merci ! Je peux être élégant aussi. (rires) J’aime ça. Quand j’ai commencé à chanter dans un groupe, j’étais très incertain de mes capacités vocales. Lorsque nous avons lancé Refused, il y avait Dave, un excellent batteur, et Kris, un excellent guitariste. Ils sont tellement talentueux. Je n’étais pas aussi talentueux. Mon talent venait de mon énergie et tout le monde disait : “c’est un type fou qui ne fait que crier”. En fait, je suis très fier d’être devenu un bon chanteur.

Pour un groupe comme Refused, je peux maintenant utiliser ma voix de différentes manières. Dans “Malfire”, j’exploite ma voix de nombreuses manières dans le couplet et le refrain.

Je pense que tu as raison, c’est un point de rupture. La première partie du disque est “plus pop” et la seconde est nettement plus agressive. Je pense que c’est intéressant que cette chanson soit au milieu de l’album.

Pour nous, c’est un point de non-retour.

Dennis : Exactement, après ça, tu es juste foutu ! (rires) Nous voulions faire en sorte que le disque devienne de plus en plus intense. Ce n’était pas intentionnel, mais lorsque tu regardes bien, tu as les premiers morceaux avec lesquels on invite les gens à rentrer dans le disque puis on les assomme avec le reste du disque. (rires)

Après la dernière chanson “Economy Of Death”, tout le monde est K.O. !

Dennis : C’est drôle parce que nous voulions faire un disque sans fioriture. C’est très direct, on a eu une approche où “on écrème le gras”, on se débarrasse de tout ce qui n’est pas super efficace.

Les chansons sont plus courtes mais vont droit au but.

Dennis : Même les paroles sont comme ça. Nous avons déjà écrit des paroles plus intelligentes que dans cet album. Mais dans cet album, il y a un sens de la concentration, du cinglant, du : “et si on essayait de ne pas être intelligents et qu’on visait directement la jugulaire”. Je pense que c’est une approche différente. Dans le dernier disque, nous avons trop essayé d’être intelligents. (rires)

C’est une évolution assez naturelle par rapport au précédent album. Tout est “plus”. Plus élégant, plus intéressant, plus concentré et plus court. Il y a toujours ces éléments de fusion, mais très bien intégrés.
Lorsque tu utilises le “I” comme dans “Death In Vännäs”, c’est parce que c’est personnel ? On a l’impression que ce titre est très personnel.

Dennis : Oui, je veux dire, si tu prends Bruce Springsteen pour exemple. Il va raconter une histoire et je suis un peu jaloux de ça. Je ne peux pas vraiment me séparer de l’art. Tout est principalement lié à ma personne. Mais “Death In Vännäs” est définitivement une chanson très personnelle. Il s’agit de ce que j’ai ressenti en grandissant dans une petite ville de Suède et d’être ce freak, ce genre d’outsider que les gens détestaient. Tout le monde me détestait. Tout le monde dans mon école pensait que j’étais un idiot. Je suis allé à l’école un jour avec une putain de crête. (rires) J’étais ce gars à l’école.

La chanson parle de ce que ça m’a apporté de positif et de négatif. Maintenant que je suis plus vieux, j’ai choisi de croire que toutes les personnes méchantes avec moi m’ont aidées à construire mon personnage et à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Mais quand tu es un jeune punk et que tu essaies juste de vivre ta vie, les gens veulent te mettre à terre à l’école. C’est dur. Mais ça forge le caractère.

Grandir là-bas a défini la personne que je suis aujourd’hui. Il y avait huit-mille personnes et j’étais vraiment le monstre.

Pour nous, les pays scandinaves sont des endroits paisibles où les gens sont en harmonie avec la nature. C’est aussi l’image que nous avons du Canada. Donc, quand tu vois un groupe de hardcore qui vient de là-bas

Dennis : … tu te demandes de quoi ils peuvent bien se plaindre ! Leur pays est génial. (rires)

Exactement, alors quelle est la chose qui t’a vraiment donné envie de crier et de te rebeller ?

Dennis : Tout d’abord, je pense que je me suis senti très isolé du monde et de ses attentes dès mon plus jeune âge. Je pense que si j’avais grandi ces jours-ci, on me ferait un diagnostic d’un autre genre. J’étais un jeune garçon; j’étais juste fou. Quand j’ai découvert la musique, je ne pouvais pas en avoir assez. Tous mes amis étaient dans le heavy metal, mais ils avaient trois disques. Je suis devenu amateur de heavy metal et j’avais environ deux-cent disques. Je voulais tout découvrir. Ensuite, j’ai voulu jouer de la musique et j’ai eu l’idée que ce serait cool de jouer dans un groupe.

Quand j’ai découvert le punk, ça m’a donné une voix. Cela m’a donné un langage que je pouvais utiliser. Pendant longtemps, je me suis senti comme un monstre, comme si quelque chose n’allait pas chez moi. Le hardcore et le punk disaient en grande partie : “Oui, tu es un punk et tout va bien. Le reste du monde est foutu”. Cela a changé ma vie pour toujours. Sans cela, je ne serais pas du tout ici.

Le punk hardcore avait un langage très distinctif et me l’a transmis. Quand tu es plus grand, tu trouves ta propre voix, mais quand tu es jeune, tu voles ce qui te plait et tu te dis : “c’est ce que je veux faire”. J’ai eu quelques groupes, j’ai joué de la basse dans un groupe de metal, mais j’étais un piètre bassiste. Puis j’ai découvert le punk et je me suis dit : “Je pourrais jouer ça. c’est plus logique.” (rires)

C’est assez simple et c’est une question d’énergie.

Dennis : Oui, c’est assez simple. Mais c’est drôle parce que j’ai fait du punk parce que c’était assez simple et maintenant, je suis dans un groupe où c’est tout sauf simple ! (rires) C’est vraiment drôle que je me retrouve dans un groupe où tout est question de détails et de précisions. J’ai commencé à trouver une voix qui était parfaite pour toute l’énergie que j’avais en moi.

On a écouté une chanson intitulée “Chippin’ In” que vous avez composée pour un projet de jeu vidéo. Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce projet ?

Dennis : J’ai été assez surpris quand c’est arrivé. Ils m’ont demandé si je voulais chanter. La vie est bizarre, c’est une grande entreprise polonaise. Ils sont énormes ! Et quelqu’un m’a écrit un DM sur mon compte Instagram : “Hé, veux-tu chanter dans notre projet ?”. Je me suis dit : “quoi?”. J’ai transmis la demande à mon manager, il a regardé et nous a dit que c’était un gros truc. Ils m’ont d’abord demandé si je voulais chanter et quand j’ai dit oui, ils m’ont demandé si Refused serait intéressé et le groupe a dit oui. Nous avons fini par le faire.

C’était un défi très différent pour nous. “War Music” nous a pris deux ans à faire. Ça n’en finissait plus. Pour ce jeu vidéo, nous avons été en studio deux semaines et nous n’étions même pas ensemble. David et Kristofer étaient en Pologne et Magnus et moi étions à Umea. Nous avons fais des allers-retours sur les morceaux, enregistré des voix puis fait des allers-retours sur les paroles. Nous avons tout fait en deux semaines et pour nous, c’est super… différent. (rires) C’était cool parce que ce n’était pas une chanson de Refused. C’est un morceau du groupe fictif Samurai. On devait prétendre être quelqu’un d’autre. Quand j’écrivais les paroles, je les envoyais aux autres et ce type polonais est venu me dire : “Tu ne peux pas écrire ça, car dans le futur, cela ne fonctionnera pas”.

“Cyberpunk”, le jeu, a sa propre mythologie et s’appuie sur un livre. Donc, il faut écrire à partir de cette mythologie. C’est très intéressant d’être une autre personne. Le bonus est que Samurai est le groupe dans le jeu vidéo. Je suis le chanteur de Samurai dont le nom est Johnny Silverhand, un nom étrange. (rires) Mais Johnny Silverhand est aussi Keanu Reeves. Donc, je suis en fait la voix de Keanu Reeves, ce qui est vraiment génial. (rires)
Ils ne nous avaient rien dit. Tout était super secret. Nous avons dû signer un NDA. Ils m’ont envoyé quelques vidéos de l’acteur vocal pour le match du chant mais c’est tout. Et puis un jour un de mes amis m’envoie le clip de “Chippin’ In” et là je vois Keanu Reeves chanter et je me dis : “Oh merde, c’est moi !”. (rires)

Pour finir, comme le webzine s’appelle “RockUrLife”, qu’est-ce qui rock ta life, Dennis ?

Dennis : La musique en général rock ma life. Je sais que ça a l’air bizarre mais le football aussi. Je suis entraîneur de football pour une cinquième division. En ce moment, j’ai deux disques que j’adore. Celui d’une artiste qui s’appelle Linguina Ignota et le nouveau Lana Del Rey. Ça rock mon monde.

Site web : officialrefused.com

Marion Dupont
Engagée dans la lutte contre le changement climatique le jour, passionnée de Rock et de Metal le soir !