Interviews

ORPHANED LAND (16/05/13)

English version

Il y a un mois, RYL! a eu l’occasion de rencontrer Kobi, frontman des Orphaned Land, afin d’en savoir plus sur leur tout nouvel album “All Is One” !

Salut Kobi ! Comment vas-tu ?

Kobi Farhi (chant) : Je vais bien, tout se passe très bien. Heureux de passer à l’étape suivante et de faire des interviews.

Quel est le message qui se cache derrière ce titre si énigmatique ? A première vue, c’est très thématique. Et à propos de la pochette ?

K : Il y a une grande contradiction entre l’illustration et les textes. La pochette reflète une sorte de rêve, une utopie, alors que la musique renvoie à la dramatique vie dans laquelle nous vivons. C’est donc un rêve dans une réalité en quelque sorte. Cela représente de grandes idées lesquelles les religions devraient appliquer ou ce qu’il se passe lorsque nous jouons live : toutes les cultures, tous les peuples qui s’unissent ensemble et c’est à ce moment-là que le tout devient un. Néanmoins, au quotidien, les religions, les politiciens, ils n’arrivent pas à réussir dans leurs missions; nous voulions élaborer un fort rêve qui évolue dans une très forte réalité.

 

Comment s’est passé les processus d’écriture autour de ce nouvel album, compare au précédent ?

K : C’était extrêmement fascinant de composer ce nouvel album car nous avions quelque chose de très fort à exprimer et nous avons vraiment senti que nous élaborions notre meilleur album. Après 22 ans, ressentir cela est super, tu as toujours beaucoup à donner. Nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler dessus et nous sentions que nous faisions le bon truc.

 

J’ai trouvé que les paroles et l’album étaient plus tournés vers la religion, est-ce le cas ?

K : On traite toujours de religion dans nos créations mais cette fois ci, nous avions beaucoup de critiques à porter envers les religions et les politiciens. Je pense que les paroles sont plus centrées et plus directes d’une certaine façon. C’est donc plus accessible, il suffit de voir les titres tels que “Fail”, “Children” et “Brother”, nous allions directement au but. Plus direct, évitant toutes allégories, “Mabool” (2004) traitait également de religion mais cela prenait la forme d’une histoire; là c’est plus pointu.

Comment Orphaned Land construit son album ? Quelles sont les différentes étapes ?

K : Dans un premier temps, on décide du concept. Ensuite, nous avons un système assez étrange : on combine tous les riffs que nous avons accumulés ces dernières années et on essaye de bâtir les structures, la façon dont laquelle la musique va raconter l’histoire, avant même d’avoir les paroles. C’est seulement après qu’en écoutant la musique, les paroles me viennent. C’est un processus très fatigant mais voici comment nous procédons. Cela peut également me prendre soudainement dans la rue, BOOM ! (rires) Les paroles m’envahissent, cela peut être aussi dans le train ou alors juste en chantant “na na na”, cela m’est arrivé plusieurs fois. De même, en pleine nuit, tu es vraiment crevé et tu ne cherches qu’à dormir et les idées te viennent ! Ça marche comme cela chez les artistes, et ainsi soit-il, de plus notre art ne vient probablement pas du bonheur mais des souffrances, là où tu te tortures la conscience.

 

On a suivi le processus d’enregistrement via Facebook, durant lequel vous avez travaillé avec différents musiciens dans différents pays (Turquie, Scandinavie). Cela représente-t-il votre philosophie ?

K : Nous avons enregistré en Suède, en Turquie et en Israël. Si tu prends les drapeaux, tu as l’étoile, la croix et le croissant de lune; ce n’était pas voulu; mais cela représente effectivement les idéaux du groupe. Une partie a été faite en Israël, je voulais vraiment ces violonistes turques donc j’y suis allé et bien évidemment, en Suède avec Jens Bogren (Kreator, Amon Amarth, Opeth), toujours génial. C’était la première fois que nous enregistrions en dehors de chez nous. Century Media a beaucoup cru en nous et nous a donné un beau budget et nous étions comme des enfants avec des jouets (rires), donc nous avons pris tout ce que nous voulions : un excellent studio, des violonistes et nous avons fait ce que nous voulions vraiment faire.

Y a-t-il un message spécifique autour de “Children” ?

K : C’est la chanson la plus tragique que nous avons composé jusque maintenant. C’est la toute dernière chanson de l’album, son message chanté par les chœurs “nous avons failli de constater que le tout ne fait qu’un”. On cherche toujours à exprimer la façon dont laquelle cela n’aboutit jamais, en dépit du titre de l’album. Le fait est que des enfants meurent. Sais-tu qu’en Syrie, à 70km de chez moi, tu sais combien d’enfants sont morts ? Des milliers d’enfants ! Je ne peux pas faire abstraction, cela me rend fou et la communauté internationale ne fait rien, parce que la Russie soutient le régime. Des syriens tuent d’autres syriens, ce n’est même pas un conflit avec Israël ou qui que ce soit. Le fait est que dans notre monde, nous nous éduquons d’une très mauvaise manière. Quel est le premier cadeau que fait un parent à son enfant ? Des armes en plastique. Ou alors chaque enfant joue devant son ordinateur avec des flingues et il n’a que 6 ans mais il sait déjà tuer des personnes au travers de son écran puis disent “ce n’est qu’un jeu”; or NON ! Ce que cela provoque inconsciemment : tuer des individus… Puis cette éduction faussement pratiquée, lorsque tu vois des enfants en Israël, faisant de la peinture sur des missiles ou bien même les enfants arabes qui sont habillés tels des kamikazes, c’est quoi ce bordel ? Le fait est que des enfants meurent à cause d’adultes. Les adultes agissent comme des enfants et sont totalement irresponsables ; les enfants jouent simplement et les bombes explosent à Gaza, Tel-Aviv ou en Syrie ou peu importe. C’est inacceptable, donc le titre “Children” prend le point de vue d’un enfant; j’ai pris les traits d’un enfant, coincé entre ces bombes et demandant à ses parents “pourquoi m’avoir mis au monde dans un tel monde ?” et “pourquoi devrais-je vous ressembler par la suite ?”. C’est une chanson très dramatique.

 

Si tu devais choisir trois titres: lesquels et pourquoi ?

K : Pas facile cette question. (rires) Je ne sais pas si je peux en choisir. Tu sais quoi, peut-être “Fail”, l’unique chanson où je chante en growl; je choisirais “Children” parce que c’est probablement le titre le plus dramatique qu’on ait écrit chez Orphaned Land et le troisième serait sans doute “Brother”, parce que c’est un titre très spécial et rempli de clin d’œil; en soi, c’est une chanson qu’a écrite Isaac à Ismaël. Ils étaient fils d’Abraham mais de deux mères différentes et le conflit entre les deux frères, le conflit entre Israël et le monde arabe commença là. Historiquement, les deux peuples sont frères et descendant d’Abraham. Les arabes utilisaient beaucoup le prénom Ismaël alors que nous utilisions beaucoup Isaac. Et nous avions oublié tout cela en raison des lavages de cerveaux et de la haine qui sévit. Ces gens-là sont mes frères et j’ai écrit cette chanson parce que j’ai décidé d’être le frère ainé. Je ne sais pas à qui est la faute, ni qui blâmer, je suis Isaac, le juif, écrivant une chanson et demandant à mon frère Ismaël pardon : “je suis désolé, pardonne moi. Je veux bâtir une vie avec toi, puis tu es mon frère et je sais que tu as souffert”. L’ainé implique que parfois tu dois demander pardon même si cela n’est pas de ton ressort. Tout le monde est bien trop occupé à jouer la victime, c’est bien trop facile : “je suis la victime et rien ne va à cause de toi”, c’est une façon de rendre cela éternel, rien ne changera jamais ; c’est pourquoi j’ai écrit cette chanson, j’ai décidé demander pardon à mon frère, car il est temps d’avancer. C’est une ballade très spéciale donc, ce fut dur mais j’ai réussi.

A la fin de “The Simple Man”, les paroles indiquent “je le jure, je ne suis pas Jésus Christ”, y a-t-il un lien avec la tournée précédente ? Certaines personnes pensent toujours que tu es Jésus ? (rires)

K : Oui, cela commence par cette blague, avant même que je me déguise de la sorte. Les gens me disaient “tu ressembles à Jésus“ et je disais “ok, je m’habillerais comme lui“, car lorsque tu es sur scène, ressemblant à Jésus, c’est un bon élément pour diffuser des messages spirituels, mais je voulais également dire par la suite “ok les gars, je lui ressemble, ne me prenez pas au sérieux, je ne suis pas Jésus Christ“. C’était un bon homme à mes yeux, mais de là à penser que je suis le messie… (rires) Donc j’ai commencé à écrire “The Simple Man” à cause de cela. Pas seulement pour moi mais également pour ceux qui suivent des personnages s’affirmant être des messies. Toute personne ayant un peu de charisme peut se transformer en guide. Que ce soit le p*** de premier ministre ou les p*** de religieux, ces gens sont de mauvais guides et ils nous mènent où ils veulent. Je suis le chanteur d’un groupe, je suis né avec un peu de charisme, je peux dialoguer avec de gens et ils pourront me suivre ; je peux convaincre des gens de rester debout à cloche pied si je veux, les faire sauter, je peux le faire. Mais ce que je veux dire c’est que, je sais que j’en suis capable mais à la fin de la journée, la chose la plus importante est que je suis un homme comme les autres, c’est la chose la plus importante pour moi, de rester simple. Je pense également qu’il y a une grande différence entre Jésus et le christianisme car Jésus était un simple homme portant des critiques envers le judaïsme, c’est la vérité. Je ne pense pas qu’il ait pensé au Pape ou au Vatican et à tout cela, les grandes cathédrales, l’Inquisition. Pour les personnes ayant du charisme, qui peuvent devenir des leaders, je veux qu’ils soient simples. Les gens devraient commencer par s’écouter au lieu d’écouter ces prophètes.

 

Peux-tu nous présenter Chen Balbus, qui intègre le groupe, remplaçant ainsi Matti Svatitzki.

K : Chen, c’est l’histoire classique d’un fan qui devient guitariste de son groupe préféré. Orphaned Land a 22 ans, Chen en a 21 (rires). Il est plus jeune que le groupe ! Il n’arrêtait pas de s’enregistrer et mettait les vidéos sur YouTube depuis longtemps. Il fut également l’élève de Yossi et a même remplacé Yossi et Matti lorsqu’ils étaient malades. Lorsque Matti a quitté le groupe, c’était tout naturel de voir Chen le remplacer. Il connait les chansons, il connait le groupe et son essence. Depuis qu’il est là, tout se passe très bien. Il a apporté un renouveau de motivation, le groupe est au centre de sa vie et il fait partie de cette génération très habille avec les ordinateurs. Les démos de l’album, nous les avons enregistrées chez lui.

Y a-t-il un instrument, que tu n’as pas encore utilisé, que tu souhaiterais utiliser à l’avenir ?

K : Non, je pense qu’on est capable d’utiliser n’importe quel instrument. Pour l’instant, tout ce que nous avons souhaité s’est réalisé.

Que pouvons-nous attendre de la setlist ? En vue de la grande tournée qui arrive.

K : Je ne sais pas parce que nous devons voir comment sera accueilli l’album, mais nous voulons jouer le plus de nouveautés possibles, sans oublier les anciens titres que réclament les fans. C’est trop tôt encore; peut-être qu’on fera un petit sondage avant la tournée pour être au courant des demandes.

Y a-t-il des groupes avec qui tu voudrais tourner ou travailler un jour ?

K : Je voudrais tourner avec Porcupine Tree. Je pense qu’on peut facilement tourner avec Opeth; on peut même jouer avec Turisas. (rires) Peut-être les USA avec System Of A Down, ça serait également géant, mais la plupart des groupes avec lesquels nous voulions jouer, l’occasion s’est déjà présentée. Nous avons aussi ouvert pour Metallica en Israël.

A propos de System Of A Down, as-tu déjà pensé à une collaboration avec Serj ?

K : Au siège américain de Century Media, ils veulent trouver l’occasion pour présenter nos albums à Serj, parce qu’ils pensent que Serj se doit d’être au courant de notre musique, donc peut-être que ça arrivera un jour. Je pense vraiment qu’on peut faire de belles choses ensemble.

Quel est ton avis à propos de la mauvaise image donnée au heavy metal en Asie? Où les jeunes sont arrêtés car “ce n’est pas normal d’écouter cette musique“.

K : C’est un sujet qui me rend furieux. Laisse-moi t’expliquer quelque chose à propos du monde dans lequel nous vivons. Ils surnomment les metalleux “monstres” car nous portons du noir, cheveux longs, tatouages ou parce que nous avons un crâne sur notre T-shirt. La vérité est toute simple, nous pouvons, leur enseigner à toutes les religions la coexistence et la façon dont il faut traiter autrui. Lorsque tu assistes à un festival avec plus de 100 000 personnes comme le Hellfest ou le Wacken, je n’entends jamais parler de meurtre, de viols ou autre; et même si cela arrivait, c’est un cas parmi un million. Lorsque j’ai écouté de la musique metal étant petit, je trouvais que tout ce monde-là était faux. J’ai écouté Iron Maiden et c’était l’unique chose qui était sincère. En effet, cela ne vient pas me manipuler et foutre la m*rde. Voyant toutes ces religieux affirmant qu’ils vont faire quelque chose dans ce monde mais dont l’unique action est de prendre ton argent et de ne rien faire… Je suis désolé mais ce sont eux les monstres. As-tu vu le Pape ? Ou les archevêques ? Ils nous manipulent pensant qu’ils sont les messagers de Dieu mais ce n’est pas le cas. Je crois en Dieu et je respecte les religions mais pardonnez-moi, le metal est une meilleure religion encore; si c’est une religion. Je suis vraiment opposé à ces actions, pourquoi les arrêter ? Qu’ont-ils fait ? Ont-ils inventé une arme mortelle ? Ou écoutaient-ils simplement à de la musique ? Ce monde est pourri. Et le fait est que ces monstres arrêtent les gens normaux tout en les considérant de la sorte. C’est ce qui arrive partout dans le monde et je déteste cela ! Rien ne va, c’est comme si Satan représentait Dieu et que celui-ci disait que tu es Satan. C’est n’importe quoi ! Comment est-il possible qu’Israël soit apprécié par le monde arabe ? Je ne suis peut-être pas objectif mais c’est acté, les membres d’Orphaned Land sont les israéliens les plus connus dans le monde arabe; moi et mes comparses. Pas les politiciens, les écrivains, les poètes, les jazzmen, les parties de gauche ou bien même les militants pour la paix. Pourquoi Orphaned Land ? Les mecs jouant du metal ? Les plus connus dans le monde arabe? OUI. C’est un fait, donc grandi et comprend cela. Le metal est une bonne chose, j’ai une crâne et des tatouages et alors ? Comment juges-tu d’un être humain ? Tu penses vraiment que les religieux sont sacrés ? J’ai rencontré quelques religieux et ils sont les pires racailles de la Terre. Nous faisons bonne image pour le metal et je souhaite vraiment que les gens écoutent notre musique. Nous rassemblons les communautés du Moyen Orient. Ils peuvent être de droite, colons, musulman pratiquant d’Iran, ils partagent la même chose : écouter la musique d’Orphaned Land. Cela représente le metal et l’idée qu’ils doivent avoir à propos de cette musique.

 

Pensais-tu être toujours actif, plus de 22 ans après la création du groupe ?

K : Oui. Lorsque j’ai découvert le metal, je savais que quelque chose allait changer pour toujours. J’ai trouvé qui je suis et ce que je voulais faire. Mes parents plaisantaient toujours, que cela allait passer ou que je devais aller faire l’armée, couper mes cheveux et devenir un homme. Mais je suis encore là, pas comme certains qui ont pris de l’âge, du poids et qui ont des cheveux gris, pourquoi serais-je comme eux ? (rires) J’avais trouvé ce que je voulais faire de ma vie, je l’ai su dès le départ.

Si je te demandais: je veux faire de la musique pour en vivre; quels conseils me donnerais-tu ?

K : Premièrement, je te dirais qu’il ne faut pas se mettre de barrières. Tu veux faire de la musique, alors fais de la musique, même si tu dois nourrir des bouches. Si tu es père de famille, alors fais-le en tant que hobbies. Si c’est ce que ton âme veut, alors tu dois l’approvisionner, le nourrir comme si c’était ton corps. Deuxièmement, je dirais que cela ne t’apportera pas de bénéfices économiques en comparaison aux efforts que tu feras. J’ai 22 ans passé avec Orphaned Land et je n’ai toujours pas acheté de maison par exemple. Mais je ne le fais pas pour l’argent, mais tu parlais d’en faire ta vie. Pour cela, il faudra être unique. Lorsque nous avons commencé, nous nous étions appelés Resurrection, et nous avons essayé de faire du death metal européen; puis nous nous sommes dits “ok, qu’allons-nous donner aux autres?  Quelle est notre contribution ?” Puis nous avons pensé “attendez, nous vivons au Proche Orient, il n’y a pas de groupes venant d’ici et nous pouvons contribuer à cette scène“ comme l’a fait Serj avec ses influences arméniennes et libanaises mêlées au metal, c’était juste “woow”. C’est différent, c’est unique, lorsque tu écoutes Orphaned Land, c’est différent. Ce qui est unique traversera les âges et tu pourras en faire ta vie. Tous les musiciens qui ont réussi ont quelque chose d’unique comme Picasso, Jim Morrison; peu importe, si tu te démarques, tu y arriveras.

Quel est le dernier concert auquel tu as assisté ?

K : Laisse-moi m’en rappeler. (rires) Amorphis en Israël.

Quel album a retenu ton attention cette année ?

K : Le nouvel album de Nick Cave; le seul et unique. (rires)

Cela fait trois ans que Ronnie James Dio nous a quitté aujourd’hui… (ndlr : l’interview a eu lieu le 16 mai)

K : Pour moi, le metal et la musique sont comme des religions, en raison de tout ce que j’ai dit précédemment. En pensant à Ronnie James Dio, c’est comme évoquer le père de cette religion, le fondateur de cette religion. C’était un brave homme rien qu’en étant le fondateur. Je ne le connaissais pas personnellement mais nous avions ouvert une fois pour lui, à Tel-Aviv, et c’est une de ces personnes dont tu te souviendras toujours tel un père. Il y a Jésus et ses apôtres, le metal a Ronnie James Dio. C’est une idôle. Nous nous souviendrons toujours de lui et nous aimerons toujours ce qu’il nous a donné au travers de sa musique.

Un petit mot envers votre énorme fan-base française ?

K : Nous sommes impatients de tous les rencontrer ! Tout d’abord au Motocultor puis huit shows suivront. Nous attendons de les revoir et espérons qu’ils aimeront le nouvel album, vivement que l’on puisse fêter cela ensemble !

Finalement, il est de tradition, nous sommes “RockYourLife!”, qu’est ce qui rock ta life Kobi ?

K : Qu’est ce qui rock ma vie ? Wow. (rires) Tu sais qu’est-ce qui rock ma vie ? (adoptant un ton sérieux et solennel) Hummus ! (rires) Ca rock ma vie mec. Il y a quelques endroits, dans les villages arabes, à Acre, l’hummus là-bas; j’y ai gouté et j’en ai pleuré. Cela rocks ma vie mec ! Hummus rocks my life ! (rires)

 

Site web : orphaned-land.com