Interviews

CALL IN KAGE (27/01/12)

Après avoir chroniqué il y a quelques mois “Healing Light” le second EP du groupe francilien, il semblait opportun de profiter de son actualité pour en savoir un peu plus. Le quintette a donc accepté de se prêter au jeu des questions-réponses le temps d’une interview.

Bon, inévitablement, nous allons commencer par la présentation du groupe et nous aimerions en savoir un peu plus sur ce qui vous a amené à vous lancer dans cette aventure.

Call In Kage : A la voix nous avons Micka, à la guitare et “back vocals” il y a Max, Romano à la seconde guitare, Jona à la basse et enfin Arnacs à la batterie. Nous avons tous plus ou moins grandi dans une famille artistique, et la musique en est le résultat. Nous vibrons tous pour la musique et le rêve de tourner, de vivre a fond pour cette passion, avec tout ce que cela engendre : “Sex Drugs & Rock N’Roll”.

Comment se passe le processus de composition ? Est-ce que tous les membres du groupe interviennent ?

CIK : Max compose en grande partie les chansons, souvent seul. Les démos sont envoyées au reste du groupe. Micka s’occupe de tout ce qui est lyrics, et ligne de chant. Les répètes sont alors un bon moyen de les tester réellement et d’apporter des modifications si nécessaire.

Quelles sont les influences des différents membres du groupe ?

CIK : Le groupe est très hétéroclite. En effet, les goûts et influences sont très variés au sein de notre formation. On peut d’ailleurs le ressentir sur le nouvel EP “Healing Light” qui mélange les univers de chacun.

Micka : 36 Crazyfists, Deftones, Emry

Max : Sevendust, Finch, Killswitch Engage.

Romano : Silverstein, Emmure, Bring me the Horizon

Jona :  Le mouvement New Wave Of British Heavy Metal, Le “metalcore” dans son ensemble comme Bullet For My Valentine, As I Lay Dying, Killswitch Engage.

Arnacs : Korn à l’ancienne, Incubus et Queen Of The Stone Age.

Face à la difficulté du marché du disque, beaucoup de nouveaux groupes limitent le pressage de CD (en raison des coûts et autres soucis occasionnés) et se tournent plutôt vers le téléchargement, quelle est votre approche sur la question ?

CIK : Il est vrai que face aux plateformes multimédia, le CD fait pâle figurant aujourd’hui. Mais nous restons attachés à ce support. On s’adapte néanmoins puisque notre nouvel EP est disponible sur ITunes, Fnac.com, Amazon.fr, etc… mais il était important pour nous d’offrir la possibilité aux gens de posséder l’objet avec une vraie jaquette et un vrai CD. C’est un support qui semble éternel. Mais ce ne sont pas forcément les coûts qui nous ont limité pour le pressage, mais plutôt la réalité actuelle du marché.

Après la sortie de vos deux premiers EP, dont le très récent “Healing Light” comportant rappelons-le, pas moins de sept titres, comment envisagez-vous l’avenir ? Même si la question peut paraître quelque peu prématurée, avez-vous le projet de sortir un album ?

CIK : Avec cet EP on a vraiment voulu affirmer notre style et le peaufiner. Avec notre manager on a voulu diffuser plus largement nos chansons, par le biais de la radio (le 30 novembre 2011 sur OuÏ FM), de la presse, mais également sur le net, afin de se faire connaître davantage. On étudie toutes les possibilités pour une tournée promotionnelle de l’EP; c’est en cours. Effectivement, la sortie d’un album est pour le moment prématurée, mais nous y pensons, et y travaillons pour. Mais on reste concentré sur la promotion de “Healing Light”.

Pour la promotion de cet EP envisagez-vous une série de concerts ? Si oui, avez-vous des dates confirmées ?

CIK : Oui, on travaille avec Retina Sees Rewind sur la possibilité de tourner en France et en Europe. Il y a plusieurs dates en prévision, notamment avec The Earl Grey et Doyle, mais rien n’est encore annoncé pour le moment. Ca devrait arriver très vite. Pour le moment, nous sommes surtout concentrés sur les toutes dernières surprises à venir très prochainement pour nos fans.

Que pensez-vous de la scène française metal actuelle ? Est-elle selon vous suffisamment variée ?

CIK : On n’est pas particulièrement au courant, et amateur de la scène française. On sait que le metalcore, hardcore déjà bien en vogue aux USA et Royaume Uni se développe en France. Mais aucun groupe ne semble se démarquer, peut-être a cause du manque de variété.

Si vous en aviez l’opportunité, avec quel(s) groupe(s) souhaiteriez-vous partagez l’affiche ?

CIK : Des groupes mythiques comme Deftones, Iron Maiden, ou bien même des jouer avec Killswitch Engage, Bullet For My Valentine, des groupes metalcore avec lesquels on pourrait partager un public potentiel. Cela reste de l’utopie, mais pourquoi pas…

Quel message souhaitez-vous faire passer à vos fans et à ceux qui vont, peut-être, vous découvrir, en lisant cette interview ?

CIK : Merci à RockYourLife! de nous avoir permis de nous exprimer. On espère que l’on a donné aux gens qui peuvent lire cette interview l’envie de venir nous voir en concert, venir nous découvrir sur nos différentes pages internet, mais également d’écouter notre CD disponible sur ITunes. Merci à tous ceux qui nous soutiennent, tous ceux qui ont croisé notre route. On a encore besoin de tout le monde pour nos concerts, ainsi que pour partager notre EP et nos pages Facebook,Twitter, etc…

Pour finir, le nom de notre webzine est RockYourLife!, qu’est-ce qui rock votre vie ?

CIK : La musique, le fait d’être ensemble, la fiesta… Alors “RockYourLife!” avec Call In Kage !

Merci encore de nous avoir accordé de votre temps. Et rappelons aux retardataires que le second EP de Call In Kage “Healing Light” n’attends plus que vous.

 

Site web : facebook.com/callinkage