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BIPOLAR CLUB (11/02/22)

RockUrLife a pu échanger avec Gabriel, le chanteur du groupe toulousain Bipolar Club. L’occasion de découvrir une petite pépite musicale à suivre de près.

D’où vient le nom du groupe Bipolar Club ?

Gabriel : Bonjour RockUrLife, c’est Gabriel le chanteur de Bipolar Club, merci pour cette interview ! Trouver un nom de groupe efficace et original n’est pas facile. Nous avions donc, pendant plusieurs semaines, écrit toutes les idées de nom qui nous venaient. Il y en a eu plus d’une centaine au final. En relisant tout, Bipolar Club est sorti du lot. Premièrement cela nous faisait penser à Fight Club et nous sommes des gros fans de cinéma, en particulier de David Fincher.

Ensuite c’est un nom parlant, qui permet une cohérence visuelle et sonore. On trouvait que cela correspondait bien à notre univers musical qui oscille beaucoup entre passage doux et violent, dans la lignée du rock alternatif. Et puis comme on chante en français et en anglais, et que l’on veut laisser la porte ouverte aux deux langues, Bipolar Club est un nom cohérent.

Comment se sont connus les membres ?

Gabriel : Ben, qui est le guitariste, et moi-même, faisons de la musique ensemble depuis une dizaine d’années. Nous avions besoin d’un bassiste et d’un batteur pour ce tout nouveau projet. Nous avons posté une annonce sur un groupe Facebook de musiciens de Toulouse. Rayan et Flo ont répondu rapidement. Nous les avons rencontrés, puis avons fait des répétitions tests. Cela a tout de suite collé avec les deux. Nous avions donc une bassiste et un batteur pour démarrer officiellement le groupe.

Quelles sont les expériences musicales précédentes des membres du groupe ?

Gabriel : Ben et moi-même avons tourné pendant plusieurs années en France et en Europe avec notre ancien projet Ulster Page, qui était un groupe de rock basé à Saint-Raphaël puis à Toulouse; Bipolar Club est en quelque sorte la continuité de ce projet. Rayan étudie la basse et les musiques actuelles sur Toulouse depuis trois ans , et a un projet appelé Izoi qui a démarré à peu près au même moment que Bipolar Club. Flo, de son côté, avait un groupe rock sur Nancy, qui s’appelait Off Beat Space, puis il est arrivé sur Toulouse et a joué dans un groupe de rock français du nom de Kamak avant de rejoindre Bipolar Club.


Le groupe est tout jeune et s’est fondé en plein COVID ! Comment cela se passe actuellement ?

Gabriel : Cela se passe plutôt bien. Au niveau du COVID le pire semble derrière nous et les concerts debout
vont bientôt reprendre. Nous avons sorti notre premier EP en janvier, qui a reçu un bel accueil, et allons tourner le plus possible en 2022. Nous avons déjà une dizaine de dates prévues sur le premier semestre, éparpillées un peu partout en France.

Quelles sont les principales influences musicales autour du style du groupe ?

Gabriel : Nous écoutons beaucoup de choses chacun de notre côté, du jazz à la pop et à la folk, en passant par le hip hop. Mais au niveau de Bipolar Club ce sont les influences rock indé / alternatif qui nous rassemblent. Par exemple toute la scène grunge/alternative/shoegaze/britpop anglaise et américaine des années 90, mais aussi le rock indé et psyché d’aujourd’hui, dont la scène est hyper dynamique depuis plusieurs années, et très inspirante, particulièrement en France.

Comment s’est passé l’enregistrement de l’EP Issue ?

Gabriel : Nous avons enregistré deux EP d’un coup, dix titres en tout. Nous avons passé près de vingt jours en studio pour les prises instru, en décembre 2019. Puis il y a eu le COVID, et le confinement, donc on a eu beaucoup de temps pour prendre du recul. C’est à peu près à ce moment-là que nous avons eu envie de passer au français sur certains titres. Les prises voix ont été finalisées l’été suivant, en 2020. Puis avec les différentes vagues de COVID nous avons eu du temps pour mixer et préparer l’EP, qui est finalement sorti deux ans après les premières prises.


Parlez-nous de la scène rock toulousaine ?

Gabriel : Elle est très dynamique. Il y a beaucoup de groupes et d’artistes ambitieux, dans tous les styles. L’un
des meilleurs groupes actuellement est Slift, qui propose un rock psyché très lourd, et qui a explosé sur la scène française ces derniers mois. On peut citer parmi tant d’autres : I Me Mine, Psykup, Prattseul, Renarde, Cathédrale, Madam, The Twin Souls. C’est vraiment une très bonne scène. Malheureusement, Toulouse manque un peu de lieux de concerts, ce qui est assez dommage.

Vous venez de sortir l’EP le 28 janvier 2022, quels sont les retours ?

Gabriel : Les retours sont vraiment très positifs. Nous avons commencé à travailler avec Lucie de See You In LA, qui est attachée presse, et qui fait un travail formidable. Nous avons eu beaucoup de chroniques, avec de très jolis mots sur notre musique. C’est assez encourageant de lire de bons retours sur notre travail. J’ai le sentiment que les journalistes ont réellement apprécié ce que l’on propose, et qu’ils ont compris et ressenti les émotions que l’on cherchait à transmettre. C’est quelque chose d’important pour nous, de transmettre des émotions.

Pour terminer : notre média s’appelle RockUrLife alors qu’est ce qui rock ta life, Gabriel ?

Gabriel : Le fait de dédier notre vie à la musique, et au rock en particulier, nous permet de rock notre life. Cela donne un sens à nos vies. Monter sur scène, partir en tournée, c’est tellement excitant, tellement rock en soi; pas besoin de plus !


Site web : bipolarclub-band.com

Laura Navarre
J'ai annoncé à mes parents à 16 ans que mon objectif professionnel était de produire la prochaine tournée de U2.