Interviews

CHECKMATE (18/09/10)

Salut les gars ! Est-ce que vous pourriez présenter le groupe pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Fabien (guitare) : Alors… ! Bon bah c’est moi qui m’y colle… On s’appelle Checkmate on s’est formé en 2003 suite à une rencontre classique de lycéens qui essayaient de jouer un peu de musique. On a eu un premier chanteur avec qui ça a duré en gros deux ans, on a fait un petit CD moyen. Puis la vraie phase de professionnalisation a commencée avec l’arrivée de Julien en 2007 et là tout récemment on s’est séparés de notre guitariste Jean Edouard qui était là depuis le début (on le salue au passage) et on a intégré Franklin qui avait déjà joué avec nous sur une petite période pour remplacer Jean Edouard et qui prend donc sa place au sien de Checkmate.

Et niveau influences ?

F : Pas mal de groupes, ça a commencé plutôt avec du néo metal type Korn, Team Nowhere etc… Ensuite ça a évolué vers des choses comme Gojira, Machine Head, Dagoba et plus récemment la scène hardcore comme Emmure, Architect des choses qui nous ont bien plus, on essaye de faire un peu notre mix avec ça. Evidemment c’est non exhaustif de tout ce que l’on écoute parce que si on devait commencer à faire une liste ça n’en finirai plus…

Votre EP nommé d’Or et d’Acier est sorti en septembre dernier, quels sont les retours que vous en avez eu ?

Julien (chant) : Bah plutôt bons parce qu’on les distribue, c’est déjà appréciable et sinon on a aussi pas mal de téléchargements sur Myspace. On a plutôt de bons retours, ça va.

F : Et puis on arrive à jouer plutôt pas mal, à priori ça à l’air de plaire un peu. On nous a jamais descendus à ce niveau là donc on est assez contents.

Simon (basse) : On nous l’a peut-être pas dit hein… (rires)

Il y a une belle tournée prévue en France avec des gros noms comme The Arrs, Dagoba, l’Esrpit du Clan… Comment vous vous sentez ? Pas trop de stress ?

Franklin (guitare) : Ca va ! (rires)

F : Si du stress mais là ça fait trois mois qu’on a pas joué et…

S : On en peut plus !

F : On est gonflés à bloc et on a qu’une envie c’est de dégager un peu de rage sur scène…

S : Foutre la piquette à The Arrs… ! (rires)

F : Ouais on sent qu’on est vraiment meilleurs que Dagoba et tous les gros groupes français. C’est pas prétentieux de dire ça, c’est vrai ! (rires)

Non c’est un honneur de jouer avec ces groupes là parce que ce sont vraiment des groupes qu’on kiffe et respect pour eux parce que ça envoie vraiment du lourd. De notre côté on s’est vraiment préparés et on espère qu’on va arriver à faire de bonnes grosses scènes. On commence un set inédit avec quelques nouveaux morceaux de l’album qu’on va balancer ce soir en espérant que ça plaise.

En parlant de ça, comment ça se passe avec le nouvel album ?

S : Toujours en phase de composition, ça avance.

F : C’est pas totalement fini, on peaufine. On va prendre un peu de temps avant de rentrer en studio parce qu’on veut faire les choses vraiment bien et pas se précipiter. On veut un truc béton quitte à prendre un ou deux mois de plus ça vaut pas la peine de se précipiter et faire n’importe quoi. On pense rentrer en studio avec Guyom Pavesi en Février.

J : C’était prévu pour Décembre, mais entre-temps on a changé de guitariste donc il faut un peu de temps.

Vous allez enregistrer avec Guyom Pavesi qui avait déjà travaillé sur “d’Or et d’Acier”, pourquoi l’avez-vous recontacté ?

S : Ça c’est fait naturellement avec Guyom. Ça c’est toujours bien passé surtout en studio avec lui on a pas mal bossé. Il nous a poussé un peu plus au niveau de nos instruments hormis pour la batterie parce que Marcant’ la fait à Lille. Le feeling était là tout de suite et le côté humain joue beaucoup quand on enregistre un skeud comme ça.

F : C’est un mec qui a une oreille, des idées et qui sait de quoi il parle

S : Et puis comme il n’est pas vraiment dans la veine très metal il apporte ce petit côté externe qui peut rajouter le petit truc sur le CD. Vis-à-vis de l’EP qu’on a fait avec lui on a confiance.

F : Ca c’est très bien passé avec lui pour d’Or Et d’Acier il nous a vraiment poussé donc ça ne peut être que bénéfique. Cette fois il participera à l’enregistrement et au mixage.

Marcant’ (batterie) : On va dire qu’il est un peu producteur artistique dans ce sens où on ne fait pas que se voir en studio, depuis 6 mois il est venu à quelques répètes, on en parle. Parfois il nous dit « bah nan ça faut changer parce que ça va pas ». Ce sont des choses pas faciles à accepter, notamment pour moi je l’admets (rires) mais au final c’est hyper bénéfique et enrichissant. Il ne vient pas juste faire son boulot et se casser après.

F : C’est pas le mec qui va rentrer en studio et juste poser des micros devant un ampli quoi… Il va écouter le morceau, nous dire « bon écoutez les gars, ça c’est bon, ça ça va pas etc… » pour nous aider, y’a un travail artistique derrière.

Ce soir c’est la première date de la tournée avec The Prestige et The Arrs, ça vous fait quoi ?

F : C’est notre première date avec The Arrs, ça fait un bon moment qu’on voulait jouer avec eux ! Pour certains d’entre nous on adore ce qu’ils font. On a souvent été un peu comparés à eux, ce qui est vraiment vraiment cool. On est vraiment content d’ouvrir pour eux ce soir. Et The Prestige bah c’est des potes depuis des années c’est au moins notre dixième date avec eux … On voit leurs gueules toute la semaine et en plus en concert… (rires) C’est un peu pénible ! On vous emmerde les gars d’ailleurs au passage !

Franklin : Ouais moi aussi !

M : Ouais j’avoue tiens, on les emmerde ! (rires)

Le concert de ce soir se passe au Eightball Society, salle dans laquelle vous avez déjà joué plus tôt dans l’année, vous en pensez quoi ?

S : Bonne ambiance !

F : Vraiment bonne salle, en plus y’a eu des améliorations, la rampe de skate, le son… Ça devrait être, je pense, encore plus médiatisée parce que c’est une bonne salle, y’a du bon matos, des gens sympas et de quoi passer de bonnes soirées.

Comment vous en êtes arrivés à travailler avec Veritas Momentum ?

S : C’est Adrien qui est venu nous chercher, on ne le connaissait pas du tout parce qu’il a lancé son truc tout seul.

F : Il a d’abord contacté The Prestige et puis ben… De The Prestige en… The Prestige (rires) il nous a finalement contacté et puis on a été séduit par sa motivation et ce qu’il nous proposait donc on s’est dit pourquoi pas ! On le remercie infiniment pour tout ce qu’il a fait pour nous, notamment pour ce soir parce que c’est lui qui organise et surtout ça nous a vraiment boosté et permis d’être plus pros, entre guillemets parce qu’on ne l’est pas encore, et voir ce que c’est de commencer à avoir un haut niveau et les exigences que ça demande. Médiatiquement il nous a bien aidé aussi. On le remercie et puis bah de toute façon il sait bien ce qu’on pense de lui.

S : C’est d’ailleurs pour ça qu’on le paye pas ! (rires)

Une fois le CD enregistré, vous avez des projets ? Une tournée ?

S : Non, j’pense qu’on va splitter.

F : Ouais voilà, on s’arrête là ! (rires)

S : On va tourner un maximum !

Justement, des idées pour une tournée ?

F : Bah des idées y’en a toujours ! J’avais pensé tourner avec Gojira et Metallica mais bon…

J : Y’a des idées, mais y’a rien de prévu, rien de sûr.

F : La seule chose sûre c’est la tournée promo de l’album. Mais bon déjà on va plus se parler pendant deux mois parce qu’on se sera tapés sur la gueule en studio (rires)

Est-ce que vous avez des anecdotes marrantes sur les dates précédentes ?

F : On a réussi –d’ailleurs on remercie les organisateurs – à faire une date on y’avait eu 0 entrées. (rires) On a joué à Lille. 0 entrées, deux invitations. C’était assez drôle on était en répète quoi, heureusement qu’on jouait avec des potes sinon c’était un peu la dech…

S : Ici l’année dernière… Avec la super fosse septique qui marche super bien ! Y’avait de la merde partout, c’était génial ! EN plus il faisait -10°

Si vous aviez trois groupes, peu connus et que vous aimez énormément, à nous faire découvrir ?

S : Checkmate, Checkmate, Checkmate ! Que dire de plus ? (rires)

F : Les potes de The Prestige, forcément. Black Curtains que l’on salue et puis As They Burn avec qui on partage pas mal de temps. Des groupes coups de cœur, là comme ça, ça me vient pas à l’idée mais y’en a certainement donc : eux ! (rires)

Un mot de la fin peut être ?

F : Bah merci à vous ! Rendez-vous entre Septembre et fin Novembre pour des grosses dates et.. Ca va être la guerre !

Anthony Bé
Fondateur - Rédacteur en chef du webzine RockUrLife