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TYLER BRYANT AND THE SHAKEDOWN @ La Maroquinerie (29/11/17)

AC/DC, Zakk Wylde, Guns N’ Roses, Aerosmith… ces jeunes les ont déjà côtoyé et ils se lancent cette fois-ci pour leur première vraie tournée européenne en tête d’affiche ! Mastodon ou Tyler Bryant, le choix n’était pas évident, et pourtant, la salle était quasi comble !

Alors que la salle n’est pas encore remplie, il est 20h et FABULOUS SHEEP prend place. Le quintette originaire de Béziers a la lourde mission de chauffer la salle avant l’arrivée des Américains. Durant une bonne demi-heure, ce sont des titres à sonorité rock/noise qui seront au menu. Timothée et Piero se partagent le chant et les guitares tandis que Charles gère la basse mais les accompagne également au chant. Le public répond positivement mais assez timidement tout de même. Il faut tout de même constater que musicalement, le rapport avec la tête d’affiche est difficile et même impossible à établir, ce qui impacte forcément les réactions de beaucoup. Il n’empêche que Piero se montre très énergique sur scène, comme son comparse Gabriel derrière ses claviers. Les notes de claviers qui apportent un brin de folie là où les guitares ont du mal à se démarquer. L’assemblée se montre un peu moins timide sur la fin bien que le décalage soit palpable.

Le temps de préparer la scène que 21h s’affiche sur nos écrans. Suite à une petite introduction donnant le La, le combo outre-Atlantique fait son apparition sur la scène de La Maro. TYLER BRYANT & THE SHAKEDOWN et la ville de Paris, c’est un conte de fée qui continue. Après avoir joué à La Boule Noire, au Divan Du Monde, au Stade De France avec Guns N’ Roses mais aussi à Marseille avec AC/DC, les jeunes trouvent dans la capitale un second pied à terre, ou presque ! C’est au début du mois que leur nouvel album est sorti, un disque éponyme. La surprise n’en est donc pas une lorsque de nouveaux titres sont joués tels que “Backfire”, “Heartland” ou encore “Don’t Mind The Blood”. Comme évoqué dans la chronique, les morceaux du groupe prennent plus d’ampleur en live et sonnent plus vivants. La production lissée laisse place à une sale distorsion qui sent bon le rock n’roll comme on aime.

 

 

 

Tyler est comme à son habitude très énergique et remuant. Caleb en fera tout autant derrière son kit également. Graham et Noah, respectivement à la guitare et à la basse, sont eux un peu plus en retrait mais cela ne les empêche pas d’assurer comme il faut ! Les quatre gaillards donneront de la voix à de nombreuses reprises. Il est peut-être plus difficile de le remarquer sur l’album mais en live, les choeurs qui accompagnent Tyler apportent réellement une chaleur supplémentaire. Mais leur musique ne se résume pas seulement aux titres rock, quelques morceaux plus mélo tels que “Jealous Me” ou “Manipulate Me” dévoilent le verso de leur musique.

 

 

 

Le rappel fera tout d’abord honneur à Tom Petty, l’une des idoles de Tyler, qui est récemment décédé avec la reprise de “You Wreck Me”. Puis, Nashville n’est au final pas si loin de Paris ce soir puisque le blues se fera plus concrètement sentir avec “Lipstick Wonder Woman” ou lorsque Tyler ira aux côtés de l’audience, pour un moment plus authentique encore. Celui-ci mènera au dernier titre avec donc “Ramblin’ Bones” qui mettra un point final à une très belle soirée live.