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YUNGBLUD – The Weird Time Of Life Tour (20/11/20)

Difficile de s’habituer à cette nouvelle façon de vivre les concerts. Pourtant, certains artistes réussissent presque à nous faire oublier qu’on les regarde depuis le confort de notre canapé. C’est le cas de YUNGBLUD, qui, déjà bien connu pour être une véritable bête de scène, continue de nous proposer des prestations dignes des plus grands !

Deux premières parties surprenantes

Le rendez-vous est donné pour 18h, avec WARGASM, un duo britannique. Il nous propose deux chansons, “Spit” et “Backyard Bastards”. Les deux présentent des riffs de guitare enflammés et des mélodies qui nous replongent quelques années en arrière. Pas très bavards, ils font quand même l’unanimité si on lit le chat qui permet aux fans de s’exprimer en direct.

18h10. C’est au tour de ROYAL & THE SERPENT d’entrer en scène. Avec ses visuels très années 80, et une prise de vue façon VHS, difficile de ne pas se laisser entraîner dans l’univers de la frontwoman. Sa voix particulière et ses titres aux sonorités alternatives, nous transportent durant une vingtaine de minutes. Si elle laisse le public un peu dubitatif au début, elle finit par le conquérir avec son hit “Overwhelmed”, révélé par TikTok. Une belle façon de clôturer son set !

Un frontman toujours plein d’énergie

C’est à 18h30 que YUNGBLUD fait son entrée avec la très entraînante “Strawberry Lipstick”. Il a beau ne pas avoir de public face à lui, ce n’est pas pour autant qu’il économise son énergie. Il nous est presque difficile de ne pas avoir envie de sauter comme on le ferait au milieu de la fosse. Et c’est ce qu’il nous incite à faire, bien décidé à ne pas nous ménager. Ce livestream est également l’occasion pour lui de présenter de nouveaux morceaux de son album “Weird!” dont la sortie est prévue le 4 décembre.

Ainsi, nous découvrons “mars”, un morceau écrit au sujet de l’une de ses fans dont l’histoire l’a particulièrement marqué. L’occasion pour lui de rappeler l’amour qu’il porte à son public, qu’il considère comme sa famille. “it’s quiet in beverly hills” est le second morceau qu’il nous présente. C’est une ballade à la guitare sur laquelle il donne de la voix et nous montre ses talents de parolier. Touchant et vulnérable, de nombreux fans applaudissent sa performance.

Impossible de parler de ce moment sans mentionner “teresa”, qu’il commence seul au piano et qu’il finit à la guitare, avec un refrain des plus entraînants. Les titres qu’il nous présente ne sont pas choisis par hasard. Tous nous montrent à quel point sa voix a gagné en puissance.

Pas de doute, ce futur album promet de marquer un tournant dans la carrière du jeune britannique. Et malgré la frustration de ne pas pouvoir le découvrir dans une salle de concert, on peut se consoler en pensant à la date de YUNGBLUD prévue en automne prochain à l’Olympia.

Coralie Monange

Coralie Monange

Journaliste-rédactrice
Je peux écrire sans regarder mon clavier et trouver LE gif adapté à chaque situation.