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PVRIS @ Nouveau Casino (22/08/19)

Après deux années d’absence dans la capitale parisienne, PVRIS est finalement de retour pour un cinquième round un peu plus intimiste que le précédent. On vous raconte tout !

Le trio américain a toujours eu une relation privilégiée avec son public français. C’est donc tout naturellement qu’il a tenu à marquer l’arrêt à Paris lors d’une tournée intimiste entre deux festivals européens. Deux nouveaux titres fraîchement sortis dans la poche, “Death Of Me” et “Hallucinations”, les musiciens étaient attendus avec impatience par leurs fans. C’est donc, sans surprise, qu’ils retrouvent un Nouveau Casino plein à craquer.

Une première partie fraîche et entraînante

COCO BANS a la lourde tâche de réchauffer la salle. La jeune américaine arrive sur scène, entourée de ses deux musiciens, et entame son set avec “Fighting Feathers”, un titre captivant qui lui permet de donner de la voix.

Pleine d’humour et pétillante, sa reprise de la très célèbre “Pour Un Flirt” de Michel Delpech prend plutôt bien avec le public qui se fait un plaisir de se joindre à elle. Malheureusement, l’artiste voit son set écourté d’un morceau, et l’achève donc avec “Make It Up”. Cela n’empêche pas à l’audience de l’acclamer chaleureusement !

Une setlist assez courte mais équilibrée

Une trentaine de minutes plus tard, les lumières s’éteignent et les premières notes de “Anyone Else” résonnent. La tête d’affiche de la soirée, PVRIS, rejoint rapidement la scène devant un auditoire surexcité. On a à peine le temps de reprendre nos esprits que le trio entame “Death Of Me”, issu du nouvel EP dont la sortie est prévue en octobre. Le titre a beau être assez récent, l’audience en connaît les paroles sur le bout des doigts.

La setlist, bien que comptant que treize morceaux, est un parfait mélange des deux albums du groupe. De quoi ravir les fans de la première heure, tout comme les petits nouveaux qui voient le trio pour la toute première fois ce soir. Ainsi, “Smoke” et “Holy” sont acclamés, tout comme “Heaven”, que la frontwoman, Lynn Gunn, commence au piano. Un drapeau rendant hommage à la communauté LGBTQI+ trône au milieu de la scène, offert par un fan des premiers rangs. C’est un symbole important pour la formation qui est très impliquée dans la cause.

Le concert de ce soir est aussi l’occasion pour les Américains de tester leurs nouveaux singles en live : vu l’accueil réservé à “Hallucinations”, ils peuvent être rassurés : le morceau est encore mieux en live !

Lynn Gunn, après avoir rencontré quelques soucis avec sa voix lors de la dernière tournée, semble être remise sur pied. Elle n’hésite d’ailleurs pas à le montrer, notamment sur “Winter” ou “What’s Wrong” qui précède le rappel.

Un rappel qui enthousiasme l’audience

L’heure du rappel sonne assez vite : peut-être un peu trop, on aurait adoré un ou deux titres supplémentaires. C’est le célèbre “St. Patrick” qui se fait entendre quand les musiciens reviennent sur scène, après avoir été longuement réclamé par le public.

Et que serait un concert de PVRIS sans la mythique “My House” pour le clôturer ? Pour l’occasion, Brian MacDonald (basse) en profite pour crowdsurfer afin de rejoindre le bar de la salle pour un shot de tequila… Puis retourne sur scène de la même façon, sous les éclats de rire de ses camarades.

Une fois encore, PVRIS ne déçoit pas. Véritables habitués des tournées, ils ne cessent de gagner en aisance et en présence sur scène. Que ce soit dans une petite salle ou devant un public plus conséquent, le trio fait le show sans pour autant perdre de sa simplicité ou de sa proximité avec ses fans. Et c’est appréciable !

Ce concert marque le début d’une nouvelle ère qu’il nous tarde de découvrir. À suivre de très près, donc !

Coralie Monange

Coralie Monange

Journaliste-rédactrice
Je peux écrire sans regarder mon clavier et trouver LE gif adapté à chaque situation.