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PAPA ROACH @ Olympia (13/10/17)

Vendredi 13 octobre marquait le retour de Papa Roach chez nous, pour un concert explosif à l’Olympia. Retour sur cette belle soirée.

L’Olympia commence à se remplir doucement lorsque nous arrivons pour le set de WAXX, en première partie. Le Français remplace Frank Carter, qui devait au départ ouvrir le concert, mais qui a annulé sa tournée. C’est donc accompagné d’un groupe live que le guitariste nous propose un enchaînement de titres explosifs, dans un esprit très RATM-esque (son de guitare similaire, rap incisif). Le public semble apprécier et se prête au jeu le temps du set, à base de clappements dans les mains et de quelques pogos. Pour un premier set live, c’est honorable.

 

 

Devant la scène, un drapeau géant rappelant l’artwork du dernier album de PAPA ROACH se hisse, alors que le quatuor prépare son entrée en scène. Le voile tombe alors que, sous les applaudissements de l’assemblée, la formation entame le morceau éponyme de “Crooked Teeth”. Les musiciens sont complètement déchaînés, en particulier le frontman Jacoby Shaddix, qui non-content de faire un sans faute vocal, court, saute, virevolte de part et d’autre de la scène. Cette dernière est d’ailleurs sublimée par une très belle installation lumineuse multicolore, donnant un fini assez léché à la scénographie.

 

 

Chaque titre semble faire mouche. Bien sûr, les classiques “Last Resort” et “…To Be Loved”, en fin de set, rencontreront le plus franc succès, mais l’audience se donne à fond dès le début du show, créant des circle pits massifs, comme rarement vus dans cette salle. Le chanteur ne cachera pas son étonnement, dans le bon sens du terme, de retrouver Paris aussi déterminée. Les compositions du dernier opus font leurs preuves sur scène, notamment l’iconique “Help”, repris en choeur par l’auditoire. On notera sur la setlist la présence d’une reprise très réussie du “Song 2” de Blur, mais aussi et surtout une reprise partielle de “In The End” de Linkin Park, jouée en hommage à Chester Bennington. L’émotion est bien sûr palpable, et le morceau donne lieu à un discours de Shaddix sur l’importance de surveiller sa santé mentale, et celle de ses proches.

 

 

Beaucoup d’émotions, donc, et surtout beaucoup de joie ont été envoyées lors de ce concert de Papa Roach. Une performance impeccable, un public complètement dingue, bref, on a déjà hâte de revoir les Californiens par chez nous.

Setlist :

Crooked Teeth
Getting Away With Murder
Between Angels And Insects
Face Everything And Rise
Geronimo
Born For Greatness
She Loves Me Not
Scars
Periscope
Gravity
Song 2
Traumatic
Forever
American Dreams
Lifeline
Help
—-
None Of The Above
Blood Brothers
Dead Cell
Last Resort
…To Be Loved