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The Darkness – Motorheart

Après son excellent Easter Is Cancelled paru en 2019, le quatuor britannique The Darkness est de retour avec un septième album. Avec le succès du précédent disque, le groupe originaire du Suffolk va tenter de surfer sur la vague de celui-ci, avec son style si particulier.

Brit Touch

L’album s’ouvre sur “Welcome Tae Glasgae”. Ce dernier lance idéalement l’écoute de ce Motorheart. Le morceau débute tranquillement avec une montée de basse et de batterie, suivie de l’apparition d’une cornemuse du plus bel effet. Le reste est une véritable claque de puissance et de riffs tapageurs. Le chant de Justin Hawkins reste fidèle à lui-même, avec ses screams si propre à lui, style diva. S’il est surtout connu pour cela, Hawkins arrive aussi à placer des notes plus graves, qui complètent parfaitement ses chants haut perchés.

Gros riffs dans les dents

Ses chants haut perchés ont la part belle sur l’éponyme “Motorheart”. Ce dernier mélange des gros riffs de guitares à des moments plus calmes, avec une belle aisance. Certains moments de la chanson ressemblant à du Motörhead, avec une voix bien différente. Lemmy aurait eut bien du mal à arriver à crier de la sorte !

Le jeu des influences musicales continue aussi dans “The Power And The Glory Of Love”. Dès la première note, on pense directement à la guitare de Angus Young d’AC/DC. Même la batterie fait penser au groupe australien. Rufus Tiger Taylor, fils de Roger Taylor, le batteur de Queen, s’amuse comme un fou derrières ses fûts. L’âme de la formation légendaire est bien présente aussi. Par le chant parfois, certains solo ou chœurs, notamment dans “Jussy’s Girl”.

Have Fun!

L’amusement est bien le maitre mot de cet album. Tout les morceaux, à condition d’accrocher au style du groupe, vous donneront le sourire. On sent que The Darkness a pris un vrai plaisir à pondre ce disque, et c’est clairement communicatif. Que ce soit avec “Nobody Can See Me Cry”, “Eastbound” ou “It’s A Love Thang (You Wouldn’t Understand), vous aurez envie de vous déhancher et crier à tue tête.

Seule l’ultime chanson “So Long” contre balance avec le reste. Entièrement acoustique, cette dernière est bien plus intimiste et touchante. On y trouve d’ailleurs un Justin Hawkins très juste sur son chant, tout en maîtrise, et un texte romantique, parsemé d’une touche d’humour.

En ces temps compliquées, quel bonheur de découvrir pareil album, rempli de positivité, et qui égayera à coup sur vos journées. The Darkness reste, certes fidèle à lui-même, mais veux t’on vraiment qu’il change ? Sa formule fait à nouveau mouche ici. Et l’ensemble est jubilatoire, de quoi vous tenir bien chaud pour l’hiver. Entre un duo de guitare au diapason, une basse un peu discrète mais essentielle, une batterie de feu et le chant si particulier, nulle doute que les Britanniques retrouveront un public nombreux pour leurs futurs concerts !

Informations

Label : Cooking Vinyl
Date de sortie : 19/11/2021
Site web : www.thedarknesslive.com

Notre sélection

  • Welcome Tae Gasgae
  • So Long
  • Nobody Can See Me Cry

Note RUL

 4/5

Ecouter l’album

Thomas Schneider
Né en 91, fan de rock et de musique depuis toujours. Au fil des années, cette dernière est devenue une véritable passion.