Carpenter Brut annonce son nouvel album “Leather Temple”, nouveau single éponyme !
Il est de retour, prêt à refermer l’un des univers les plus singuliers de la scène électronique contemporaine. Carpenter Brut révèle “Leather Temple”, premier extrait et morceau-titre du troisième et dernier volet de la trilogie entamée avec Leather Teeth puis poursuivie avec Leather Terror !
Annoncé pour le début de l’année 2026 et mixé/masterisé par Thibault Chaumont, le disque s’annonce comme la conclusion la plus sombre, la plus frontale et la plus ambitieuse de son auteur. Une promesse renforcée par une tournée mondiale qui débutera dès le 8 mars 2026.
Dès ses premières pulsations, “Leather Temple” impose son atmosphère : un monument instrumental tendu, saturé, baigné de synthés rétro et d’un poids industriel qui évoque un futur aussi fascinant que cauchemardesque. Le morceau, grandiloquent et techno-mystique, prolonge le fil narratif de la trilogie tout en abandonnant les invités et les expérimentations vocales de Leather Terror. Carpenter Brut l’avait confié cet été : ce chapitre serait “purement électro“, totalement instrumental et plus radical dans son approche. Direction 2077, où Bret Halford, rockstar déchue et tueur en série devenu icône, réapparaît cryogénisé dans une dystopie ravagée.
Ce décor se déploie d’ailleurs pleinement dans le clip réalisé par Dehn Sora. On y découvre Midwichpolis, cité mutante surgie des ruines d’un monde atomisé. À son sommet s’élève le Temple, forteresse titanesque d’où règne l’impitoyable Iron Tusk. Ses étages écrasent la “Cité de la Lumière”, façade de néons et d’hologrammes où l’excès masque la corruption. Plus bas, les Midwich Slums étouffent sous la misère, où les écrans géants déversent en boucle la propagande du tyran. Une vision oppressante, où rébellion rime avec condamnation, et où chaque lumière accentue l’obscurité.
“Leather Temple” puise dans cette tension permanente. Ses riffs acérés semblent sortir des bas-fonds, ses lignes de synthés 90s scintillent comme des signaux désespérés dans la nuit. Carpenter Brut fusionne électro industrielle, metal synthétique et esthétique cinématographique pour bâtir un déferlement sonore méthodique et explosif. Plus qu’un single, c’est une déclaration d’intention : le chapitre final sera le plus dur, le plus massif et le plus immersif de la saga.
Depuis plus de dix ans, le producteur français façonne un univers à part, quelque part entre John Carpenter, Dario Argento, Slayer et Justice. Leather Teeth explorait une relecture glam rock aussi colorée que tordue ; Leather Terror plongeait dans une vendetta sanglante menée par Bret Halford. Avec Leather Temple, Carpenter Brut semble prêt à étendre sa mythologie à une échelle encore plus vaste, presque apocalyptique.
L’artiste, réputé pour ses concerts survoltés, présentera ce nouveau monde sur scène dès mars 2026 lors de sa tournée The End Complete. En Europe, Danger assurera les premières parties. En France, l’Olympia du 20 mars affiche déjà complet, tout comme la date du 25 mars annoncée depuis longtemps.
En attendant l’album, “Leather Temple” est disponible sur toutes les plateformes : un premier aperçu incandescent du final de la trilogie, et le signe qu’après Leather Teeth et Leather Terror, Carpenter Brut s’apprête à livrer son œuvre la plus monumentale.
