Ice Nine Kills poursuit sa ciné-saga horrifique avec “The Laugh Track”, qui rend un salut aussi théâtral que malfaisant au Joker version Jack Nicholson dans le Gotham gothique de Tim Burton !
Comme toujours, le groupe transforme la simple sortie d’un single en véritable événement cinématographique. Le clip, dans lequel apparaissent Matthew Lillard (Scream, Five Nights at Freddy’s, SLC Punk) et Phil Morris (Seinfeld, Smallville, Doom Patrol), marque aussi le retour de Terry Kiser (Weekend At Bernie’s, Friday The 13th Part VII). Fidèle à la tradition du groupe, la vidéo flirte avec le grand-guignol, multipliant les références au film de Burton entre éclats de rire déments, ruelles embrumées et séquences dignes d’un comic book sanglant.
Sur le plan musical, “The Laugh Track” mêle riffs acérés et refrains théâtraux dans la droite lignée du style d’Ice Nine Kills : un équilibre parfait entre intensité metal et mise en scène hollywoodienne. Le morceau s’inscrit dans la continuité de “The Great Unknown”, inspiré de Matrix, et de “A Work Of Art“, tiré du film Terrifier 3, confirmant la fascination du groupe pour les icônes du grand écran et les mythes de la culture pop.
Spencer Charnas explique que “Batman ’89 prenait son matériau de base très au sérieux, mais sans jamais oublier de s’amuser“, une dualité que le frontman revendique pleinement. “Pourquoi être une chauve-souris torturée quand on peut avoir le dernier rire ?” ironise-t-il, tout en affirmant son attachement au “Gotham sombre et somptueux” de Tim Burton.
“The Laugh Track” tombe à point nommé pour la saison d’Halloween et annonce, en filigrane, un nouvel album prévu pour 2026. Une fois encore, Ice Nine Kills brouille les frontières entre musique, cinéma et horreur, prouvant qu’il est possible d’être à la fois terrifiant, théâtral et irrésistiblement divertissant. Les fans français pourront en juger par eux-mêmes le 21 novembre 2025 à la Salle Pleyel, lors de la tournée A Work Of Art, accompagnés de Creeper et The Devil Wears Prada.
Un single qui confirme qu’Ice Nine Kills, plus que jamais, règne sur l’art du spectacle total, celui qui fait rire, frémir et headbanger à la fois.
