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SONISPHERE FRANCE 2011 – Jour 2 (09/07/11)

Après une très courte nuit au camping Walygator, nous retournons en fin de matinée sur le site du festival pour la dernière journée. Au programme : Mass Hysteria, Diamond Head, Anthrax, Slayer, Papa Roach, Megadeth, Tarja et la tête d’affiche clôturant cette première édition du Sonisphere France, Metallica.

 

L’affluence est conséquente en ce samedi. Il faut dire que c’est la première fois que le Big 4 met les pieds dans l’hexagone, autant dire un évènement ! Le ciel étant comme la veille quasi au beau fixe.

Ce sont les français et furieux de MASS HYSTERIA qui ouvrent le bal. D’une fort belle manière, Mouss et ses équipiers sont là pour 30 petites minutes et ne vont pas laisser retomber la pression durant tout le set. Ils en ont dans le pantalon et le montrent (vous vous souvenez de Julien de Bukowski qui a demandé aux français de montrer à tout le monde qu’on en a ?). Ce n’est pas moins de sept titres dont “Contradiction”, “Furia” ou encore “World On Fire” qui pousseront le groupe et la foule jusqu’à la sueur. Les membres finiront même en jouant dans la fosse. Un moment très rock n’roll !

 
 
 
 
 
 
Quelques minutes plus tard, ce sont des pilliers du heavy metal qui montent sur Apollo, les membres de DIAMOND HEAD arrivent souriants, et pètent la forme. Une bonne dose d’énergie est délivrée par le groupe, qui est heureux d’être sur scène. Nick Tart (chant), déambulant de part et d’autre de la scène, tandis que les musiciens font leur travail de façon précise, sans fausses notes et avec le sourire s’il vous plaît !
 
 
 
 
 
Les précurseurs du death metal français, LOUDBLAST, investissent la Saturn stage. Près de 50 minutes de bon death, bien puissant. On voit que malgré tout ce que le combo a traversé depuis sa formation (changement de line up, séparations, reformations…), Stephane Buriez & Co n’ont pas perdu leur envie de monter sur scène et ont montré qu’ils sont encore bien présents au sein de la scène française. Un bon show pour les initiés au genre.
 
 

 
 
Nous passons sur la scène Apollo pour accueillir le premier groupe du Big 4, ANTHRAX. Scott Ian étant absent pour des raisons personnelles, il est remplacé par Andreas Kisser, qui n’est d’autre que le guitariste de Sepultura. Le quintette, très en forme, joue ses grands titres de “I Am The Law”, “Indians” en passant par “Antisocial” ou encore “Got The Time”. Joey Belladonna assure ses parties vocales d’une voix de maitre, surement aidé par une boisson énergisante donnant des ailes. En fin de set, Andreas nous offrira un petit extrait de “Refuse/Resist” qui clôturera le set comme il faut !

SLAYER monte sur l’Apollo stage pour nous livrer son thrash metal. Malheureusement, on ne sent pas vraiment une grande motivation de la part des musiciens. Jeff Hanneman étant absent, c’est le guitariste d’Exodus Gary Holt qui le remplace, mais ce dernier ne semble pas vraiment être là. Tom Araya et Kerry King se contentent juste de faire leur travail soit le strict minimum avec quelques sourires esquissés en réponse aux cris de certains fans. Les classiques tels que “Raining Blood”, “War Ensemble”, “Angel Of Death”, “South Of Heaven” sont joués. Au total, pas moins de 13 titres en un peu moins d’une heure de show. Un concert assez décevant pour ce grand nom du thrash.
 

 
 
 
 
PAPA ROACH se fait attendre sur la Saturn. Après quelques longues minutes de retard, les californiens menés par Jacoby Shaddix entrent en scène et calment tous le monde avec leur tube “Getting Away With Murder” ! Un set vraiment impressionnant qui verra les membres du groupe se donner au maximum, sans doute pour faire oublier leur retard. En tout cas, c’est réussi ! “… To Be Loved”, “Burn”, “Hollywood Whore”, “Scars”, “Last Resort” et d’autres seront interprétées.
 
 
 
 

 
 
 
 
L’Apollo stage accueille un autre membre du Big 4, MEGADETH. Dave Mustaine et sa bande lancent leur set avec “Trust”. Malgré un micro assez mal réglé pour Dave, le groupe nous délivrera ses classiques avec entre autres “Hangar 18”, “Head Crusher”, “Public Enemy No. 1”, “Peace Sells”, “Holy Wars”, “The Punishment Due” ou encore la célébrissime “A Tout Le Monde” reprise par une fosse qui se remplie peu à peu.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous retournons sur la Saturn Stage, pour ce qui est surement le set le plus difficile du festival. En effet, TARJA (ex-Nightwish) monte sur scène juste après Megadeth, en ouverture de la tête d’affiche, Metallica. C’est devant un petit public par rapport à celui qui attend les californiens sur la grande scène que la chanteuse nous livre un set lyrique.
 

 

 
Tarja quittant la scène Saturn, tout le monde se regroupe devant l’Apollo stage pour voir METALLICA, qui clôture cette première édition française du Sonisphere. Les lumières disparaissent sur les écrans géants, le célèbre “The Ecstasy Of Gold” d’Ennio Moricone retentit. Le quatuor lance “Hit The Lights” qui met tout de suite l’ambiance dans le public. Il y en aura pour tout le monde, aussi bien pour les fans de la première heure (“Blackened”, “The Shortest Straw”, “Ride The Lightning”, “Damage Inc.”) que pour les “jeunes” Metalheads avec “One”, “All Nightmare Long” (qui sera d’ailleurs la seule chanson jouée de “Death Magnetic”), “Master Of Puppets”, “Sad But True”, “Enter Sandman”, “Fade To Black” et bien d’autres. C’est presque 2h de show que nous ont offert les ricains, avec la participation d’Anthrax et de Brian Tatler de Diamond Head sur “Helpless” (Slayer et Megadeth étant absents pour cause de concert le lendemain dans le cadre de leur tournée commune.). Feux d’artifices, ballons, flammes, bref, toute l’artillerie du parfait show est là pour le plus grand bonheur des fans présents devant la scène Apollo. C’est sur “Creeping Death” que les Four Horsemen quitteront la scène sous les applaudissements en nous promettant de revenir assez rapidement dans l’Hexagone.

C’est donc d’une fort belle manière que s’achève cette première édition du Sonisphere France. Peu de points noirs du côté de l’organisation, mis à part les sorties du site qui ont été difficiles pour pas mal de festivaliers. Cette édition était un succès.

Crédit photos : Jennifer Wagner