Chroniques

White Note – Oppositional Defiant Disorder

Exactement trois ans après l’EP “Amito” sorti en 2012, le quintette White Note remet le couvert avec “Oppositional Defiant Disorder”.  Ce qui vous attend : des cuivres qui grondent, des cordes qui glissent, une batterie espiègle et des choeurs aux envolées aériennes.

La formation, tantôt rock alternatif, tantôt rock folk, a bien pris son temps, pour un résultat à la hauteur de nos espérances. D’une délicatesse renversante, l’opus accorde ses premières notes avec “Shima”. Le voyage aérien et vaporeux commence dès lors que Nicolas Boblin fredonne les mots. Un élan d’Alt-J nous interpelle quand la rythmique de “Lust For” pose ses bagages, digne d’un générique plein d’espoir. L’excursion introspective bat son plein et poursuit sa plénitude avec “Nightmare & Hopes”, cette dernière kidnappe des embruns du “Vengeance” de Zack Hensey, dans l’élan des percussions. Pour “Amito”, la mélodie tenue par la guitare de Paul Jarret, se calque assez bien à l’univers de Coldplay et son “Magic”. Les cordes et le vent s’inventent la liberté des corps dans “Homeless Mind”, la douce mélancolie nous fait quitter la terre une fois que la guitare et la batterie se juxtaposent. Les références telles que Radiohead pour “That’s All Folks” ou Sigur Ros pour “Coma” démontrent à quel point la formation parisienne possède toutes les cordes pour faire perdurer l’onirisme.

Pas de doute possible, ce nouvel effort ne laissera personne indifférent. Non content d’être dans l’air du temps, White Note représente l’évasion psychique la plus totale et flatte nos âmes à chaque écoute.

Informations

Label :
Date de sortie : 11/09/2015
Site web : whitenote.fr

Notre sélection

  • Lust For
  • Coma
  • Nightmare & Hopes

Note RUL

3/5