Chroniques

Soilwork – The Living Infinite

Bientôt de retour dans les bacs, les suédois de Soilwork débarquent avec leur tout nouvel opus “The Living Infinite”. Et quoi de mieux que d’accueillir les nordiques avec non pas un, mais bien deux albums ! En effet, le nouvel effort studio se décompose en deux parties, regroupant un total de vingt pistes. Suite à “The Panic Broadcast” (2010), Soilwork vient ainsi proposer un peu de fraicheur, sans parler du départ, l’été dernier de Peter Wichers, remplacé par David Andersson, au poste de guitariste. Toujours formé autour de Björn “Speed” Strid au chant, Ola, Sven, Dirk, Sylvain et donc David, le combo scandinave déboule avec une imposante sortie CD, qui ne laissera sans doute pas les fans insensibles. Découvrons sans attendre le traditionnel death mélodique que nous délivre la formation originaire d’Helsingborg; casque à cornes sur la tête, partons donc à l’aventure !

La longue aventure débute ainsi avec “Spectrum Of Eternity”, qui n’attend pas à envoyer la sauce d’entrée de jeu ! Puissance, mélodies, heavy riffs, tout les ingrédients sont bel et bien présents, pour notre plus grand plaisir. “Memories Confined” apaisera ce début d’écoute avant que les deux titres suivants ne viennent, une fois de plus, marquer nos esprits. Quatre morceaux, quatre succès; ce début d’écoute s’annonce, de ce fait, excellent. Que nous réserve la suite ? Il sera donc possible de passer d’un extreme à l’autre, via des parties plus progressives et des tranches axées sur de rapides tempos. La production se révèle être parfaite, tous les éléments sont mis en avant d’excellente façon et l’harmonie finale est très soignée. “The Windswept Mercy” dégage, quant à elle, une belle et agréable composition musicale. En effet, différentes phases sont adoptées lors de ce titre, et son écoute nous fera traverser via différentes émotions, installant sans cesse, chez l’auditeur, une certaine impatience. Le premier CD prend fin avec “Whispers And Lights”, de façon plus posée, traversant également différentes phases mélodiques, d’intensités multiples également. Nous abordons ainsi la seconde moitié de “The Living Infinite”, avec dans un premier temps “Loving The Misanthrope”, suite à un morceau instrumental en guise d’introduction. Le douzième morceau continue ainsi sur la lancée des précédentes pistes. L’écoute est très rythmée, plaisante et surtout superbement bien executée. “Antidotes In Passing” retiendra également notre attention, au travers de sa calme douceur, mêlant à la fois passage éléctrique mais également acoustique, de quoi apporter une dose supplémentaire de diversité musicale. Quant à “Owls Predict Oracles Stand Guard”, l’ultime composition à paraitre sur l’opus est l’unique morceau qui se démarque grandement des dix-neuf autres. En effet, ce titre est plus lourd, plus noir, plus sombre que les autres. Peut-être une façon de marquer la fin d’une chapitre, avec ce concept album ? N’oublions pas également de citer le titre éponyme, divisé en deux parties, “The Living Infinite Part I” ainsi que “The Living Infinite Part II”, qui reflètent de belle manière tout le concept entourant ce nouvel effort studio, mais ce mystère sera à découvrir. Surprise… !

Que dire… “The Living Infinite” est une GROSSE claque. Cet album se déguste et s’apprécie de A à Z. 2013 commence fort et les suédois frappent d’entrée avec un excellent opus ! Il ne reste plus qu’à découvrir cet essai en live, et qui sait, l’intégralité du double album lors de concerts spéciaux ? A écouter au plus vite !

Informations

Label : Nuclear Blast Records
Date de sortie : 01/03/2013
Site web : www.soilwork.org

Notre sélection

  • Loving The Misanthrope
  • Spectrum Of Eternity
  • The Living Infinite Part I & Part II

Note RUL

4.5/5